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Éric Dejaeger
| Envoyé samedi 27 août 2005 - 14h05: | |
...il est intéressant de lire la LETTRE D'UN EDITEUR DE POESIE A UN POETE EN QUETE D'EDITEUR de Louis DUBOST (L'idée bleue - Le dé bleu). C'est ici : http://envers-des-rimes.chez.tiscali.fr/pagedauteur2DUBOST.htm Éric Dejaeger
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R
| Envoyé samedi 27 août 2005 - 15h30: | |
Bien vu,à faire lire à la salamandre mordorée http://www.francopolis.net/discus/messages/11/3759.html?1120380828 |
   
Teri
| Envoyé samedi 27 août 2005 - 15h32: | |
Merci Eric j'ai longtemps cherché ce texte et je ne suis pas déçu. C'est en quelque sorte une synthèse de tout ce que j'ai déjà lu à propos de l'édition, en revue ou recueil. Du bon à savoir. Teri |
   
Pour Teri et Rob
| Envoyé samedi 27 août 2005 - 17h56: | |
Teri, je navigue dans la petite presse depuis 20 ans comme auteur (?) et 15 comme micro-éditeur irresponsable. Je connais les problèmes des deux côtés. Cette lettre est un excellent résumé. Rob, j'avais déjà lu cet échange concernant Salamandre édition. Comme le dit Hélène dans les réponses, nous sommes adultes et vaccinés. Le gogo qui se laisse emballer par son ego s'en mordra les doigts, le portefeuille et tant pis pour lui. Il ne faut surtout pas foncer tête baissée dans ce genre de chose car si tu envoies un manuscrit, tu reçois un retour te disant qu'il est excellent. C'est la bête technique brosse-à-reluire qui fait croire à l'auteur qu'il est le nouveau Rimbaud. Rien de plus facile que de flatter un poète, ce corbeau de la littérature face aux renards de la fausse édition. Avec la réponse, une série de propositions pour l'édition de 50, 100, 200 voire 500 exemplaires. Tu paies et... tu te démerdes. Un autre éditeur en ligne qui fait recette pour l'instant, c'est manuscrit.com. C'est pratiquement du compte d'auteur, ce dernier devant dès le départ acheter 50 exemplaires de son livre. L'éditeur n'est pas digne de ce nom : j'ai eu l'occasion de lire un roman "manuscrit.com" et j'ai rarement trouvé autant de coquilles dans un livre, preuve que l'éditeur n'a pas relu, qu'il s'en fout une fois le contrat signé... Méfiance avant tout ! Éric Dejaeger PS - Je ne suis pas spécialiste en contrat d'édition à compte d'éditeur mais j'en ai déjà signés. Si vous avez des questions, je peux essayer d'y répondre.
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à Eric merci lafourmi
| Envoyé lundi 29 août 2005 - 14h19: | |
"Les poètes, contrairement à un préjugé qui fait long feu, ne lisent pas les poètes ; le slogan soixante-huitard qui psalmodiait "50 000 poètes, 500 lecteurs, 5 éditeurs" est toujours d'actualité, à ceci près que le nombre despoètes a quadruplé, celui des lecteurs diminué de moitié " édifiant!! mais je m'en doutais Je me dis que c'est encore sur le net qu'on est lu le plus souvent . parfois par de vrais amateurs de poésie et parfois ... m'en voudrez vous si je dis par marketing? "C'est seulement après de régulières collaborations à des revues que vous pourrez songer à la publication d'un livre" oui . Je le crois d'autant plus que si parfois on oublie un poème notre mémoire retient les noms qui reviennent souvent et notre cusiosité est éveillée en lisant un nom familier en librairie ! à propos des concours !: "des attrape-couillons avec médailles en chocolat et diplômes de pacotille. Fuyez les "Jeux Floraux" qui n'ont d'autre but que de flatter la vanité des organisateurs -souvent de très médiocres lecteurs et faiseurs de poésie- et à bercer d'illusions les auteurs sur des qualités d'écriture qu'ils n'ont guère." Tout à fait d'accord sauf que j'ajoute que je me suis fait quelques amis en participant plusieurs fois à un concours de la SPAF dans ma région et que j'aime les retrouver lors des remises de prix ou assemblées générales devant un bon repas suivi de quelques lectures qui demandent parfois l'indulgence . certains aiment la poésie et au moins la conversation ne m'ennuie pas . "publiez vous-même votre livre " Absolument. mais bien sur n'espérez pas faire du bénéfice! si vous récupérez votre mise ce sera un beau résultat. Un petit truc constaté sans le vouloir : participez à des spectacles, lisez des poèmes même ceux des autres; on achètera votre recueil C'est de cette façon que j'en ai vendu le plus alors que la plupart du temps je ne lis pas mes propres textes . Mais il parait que je suis amusante et expressive. mais ne nous décourageons pas. Continuons de rêver ? Que ferait on sans illusion ! (;-)) presque tout est illusion on dit même que l'amour... mais ceci est une autre histoire . Amitiés à tous et publiez donc sur ce forum! ça ne coûte rien Hélène et surtout joignez des timbres pour la réponse quand vous participez à ds concours !!
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Anonyme
| Envoyé mercredi 31 août 2005 - 16h04: | |
fuyez les concours comme la peste, ils ne servent strictement à rien et ne sont que des systèmes plus ou moins efficaces de renvois d'ascenseur deux règles : 1) s'imposer en revue 2) savoir en sortir tenter chez un éditeur connaissant son métier et ouvert à la nouveauté (le Dé Bleu, Rétroviseur) chez les auto-éditeurs, à éviter de toute urgence : Publibook (bonne couverture promotionnelle, mais ils ne paient pas les droits) Editinter (trop cher pour le niveau de prestation) Manuscrit.com (travail bâclé - d'où les coquilles et les renvois à la ligne hasardeux) |
   
lafourmi
| Envoyé mercredi 31 août 2005 - 17h05: | |
Ne sont ont pas vilains du tout les recueils d'Editinter . et sauf si ça a augmenté n'étaient pas plus cher que chez un imprimeur leur concours existe bien . nous connaissons quelques poètes qui y ont été publiés suite à ce concours dont Yves Heurté , Daniel Leduc... bien entendu il faut un certain talent ! pour bénéficier de la publicité et de la distribution Editinter désire préserver sa réputation de qualité. qui est réelle. je connais quelques autres éditeurs qui pratiquent la souscription avec papier velin à prix fort pour les premiers numéros . Le procédé me met mal à l'aise . Il est génant pour un auteur d'envoyer ces bulletins à ses amis et connaissances et vous n'en citez aucun certains auteurs désirent avoir quelques recueils à distribuer , échanger avec leurs amis ,parfois participer à des salons modestes. la poésie n'est pas toujours qu'histoire d'argent et qui ignore encore qu'elle ne l'enrichira pas ? Je souligne que j'aurais préféré un post signé vous n'engagez vous mais engager un anonyme n'est pas bien courageux (:-) amicalement Hélène sinon je partage tout à fait votre avis pour la qualité du dé Bleu et rétroviseur . j'ajouterais volontiers traces et friches , etc... Il y a tant de revues je ne peux donner da'vis sur les autres noms cités n'ayant aucune connaissance qui ait eu des contacts avec eux. merci quand même ... amicalement cher???? anonyme!
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Éric Dejaeger
| Envoyé jeudi 01 septembre 2005 - 18h16: | |
Il n'y a pas QUE la poésie ! Pourquoi se limiter à un seul genre ? |
   
philippe Bray
| Envoyé vendredi 02 septembre 2005 - 23h13: | |
A mon avis Eric Dejaeger, tu dis des bétises à propos de Manuscrit.Com 1) Il n'est pas demandé d'acheter 50 exemplaires commetu le laisse supposer, mais 1 seul si tu veux avoir un ISBN. 2) le travail d'impression est correct. Il n'y a rien à redire. J'ai ai eu plusieurs sous la main. La mise en page et la mise en forme est entiérement faite par l'auteur dans un fichier word. Si ce n'est pas bon et qu'il ya des coquilles c'est entièrement de la faute de l'auteur, pas de l'éditeur. L'auteur signe un BAT et l'éditeur Publie ce qu'on lui envoie. Manuscrit.com en 2005 n'est plus celui de 2001. Voilà comment nait la désinformation.
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philippe Bray
| Envoyé vendredi 02 septembre 2005 - 23h17: | |
deux règles : 1) s'imposer en revue ( que veux tu dire ?. avoir quelques poèmes dans quelques revues ? ) 2) savoir en sortir (oui) tenter chez un éditeur connaissant son métier et ouvert à la nouveauté c'est évident. |
   
philippe Bray
| Envoyé vendredi 02 septembre 2005 - 23h38: | |
A propos de cette lettre. Un poéte qui écrit des poèmes ne doit pas écrire des poèmes qui ressemblerait à ceux d'autres poètes. Sinon je ne vois pas où se situe la nouveauté. La singularité d'un poète est d'être reconnu comme ressemblant à aucun autreS poèteS. Un poème doit situer son auteur comme en musique, la musique de Mozart, indiscutablement reconnaisable entre toutes autres. Ceci est valable pour toute la littérature qui s'écrit aujourd'hui, mais la poésie est de même à part, elle n'a principalement que des poètes comme lecteurs, ce qui est dommage, d'où le cercle fermé. Si j'ai bien compris, le poéte doit s'acclimater au climats des catalogues, mais si c'est une nouveauté, il n'a aucun climat qui lui ressemble, alors que fait-il ? De plus, il me semble qu'un poète a bien souvent jamais de gros moyens financiers, bref qu'il est pauvre, mais riche intérieurement généralement, alors, comment faire pour acheter et s'acclimater aux climats des catalogues des éditeurs de climats ? Ne me parlez pas des bibliothèques, il achète très peu de poèsie contemporaine, parce que aucun lecteurs ne les consultent. Ils ne savent donner généralement à leur bibliothèque que des poètes d'autrefois immensément célèbre.
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Éric Dejaeger
| Envoyé samedi 03 septembre 2005 - 18h42: | |
Je persiste : un ami a été publié il y a quelques mois par manuscrit.com et a dû acheter 50 exemplaires de son roman. Les mutiples coquilles sont évidemment de lui mais un éditeur digne de ce nom ne peut pas laisser passer ça. Il a un DEVOIR de correction. Quant à la manière dont Louis Dubost dirige le Dé Bleu, elle n'engage que lui et c'est lui qu'il faudrait questionner. Mais la plupart des problèmes qu'il rencontre avec les auteurs sont connus de tous les éditeurs. Et la pauvreté financière des poètes est très souvent partagée par ceux qui les éditent et dont les buts sont certainement plus littéraires que commerciaux. Éric Dejaeger
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philippe Bray
| Envoyé dimanche 04 septembre 2005 - 12h44: | |
Rien dans le contrat oblige d'acheter 50 exemplaires. La source de ton ami n'est pas fiable. Il y a plusieurs phases avant publication. Tu dois donner un manuscrit prêt et définitif dans un fichier word C'est à l'auteur de regarder tout ce qu'il a à regarder. Ensuite et en dernier ressort, juste avant le BAT finale, il a encore la possiblite de rectifier dans une certaine limite. C'est donc l'auteur de se mordre les doigts s'il n'est pas satisfait du livre édité. Avec le poème, c'est bien ce que je dis,on tourne en rond, il n'y a pas d'argent a gagner, faut juste penser à ne pas en perdre. C'est valable pour l'auteur de poèmes comme l'éditeur de poèmes. J'ai trois volumes |
   
philippe Bray
| Envoyé dimanche 04 septembre 2005 - 12h46: | |
J'ai trois volumes en cours je veux dire au manuscrit.com
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Éric Dejaeger
| Envoyé dimanche 04 septembre 2005 - 19h19: | |
Philippe, que l'éditeur se désintéresse totalement de ce qu'il publie signifie que manuscrit.com se contrefiche des auteurs. J'ai un roman qui doit paraître le mois prochain chez un éditeur pro en Belgique (Memor). C'est mon 4ème livre chez lui en 4 ans et on commence à se connaître. On se voit même régulièrement simplement pour prendre un verre ensemble et parler... littérature, le plus souvent. Il y a 3 semaines, mon éditeur a fait la mise en page de mon manuscrit, a imprimé une épreuve, l'a relue et a prévu une série de corrections, sur lesquelles nous avons discuté ensemble il y a deux semaines. Il a ensuite effectué les corrections sur la maquette, a retiré une épreuve et me l'a envoyée. Je l'ai relue ce week-end et il y a encore des corrections à discuter/faire. On verra ça ensemble. Il y aura donc au moins une troisième épreuve avant le "bon à tirer" sans lequel l'éditeur ne peut pas faire imprimer le livre. Ça n'a rien à voir avec manuscrit.com où l'auteur doit se débrouiller comme il veut ou peut. J'ai un deuxième pote qui a été publié là et un troisième qui va l'être. Aucun des trois n'a été accepté à ce jour par un éditeur traditionnel. Chez (m)anuscrit. com (je commence à m'énerver), ça va très vite, c'est oui tout de suite puis il y a des délais, vu sans doute le nombre de manuscrits acceptés. Aujourd'hui, tout doit aller vite ! Attendre six mois pour recevoir la réponse d'un éditeur, c'est 180 jours de trop ! Il existe toujours énormément d'éditeurs traditionnels. Et c'est tant mieux. Le Salon du Livre à Paris, tu connais ? J'ai eu l'occasion d'y passer une après-midi lors du dernier. Avant ça, je ne connaissais que celui de Bruxelles. En découvrant la quantité d'éditeurs présents à Paris, je me suis dit : "Et il y a des auteurs qui ne trouvent pas d'éditeur !" Bonne chance avec manuscrit.com. J'espère que tu nous en reparleras aussi positivement dans six mois ! Très amicalement, Éric Dejaeger
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philippe Bray
| Envoyé dimanche 04 septembre 2005 - 22h23: | |
Mon sort est réglé avec manuscrit.Com pour 3 volumes. Je vais faire en sorte que l'impression soit bonne. Cela va quand même plus vite qu'avec un éditeur traditionnel. Qu'ils s'en foutent de mes poèmes, cela ne me dérangent pas, l'important c'est qu'ils soient imprimés correctement, c'est tout ce que je demande et je vais veiller à cela et prendre le temps qu'il faudra. Rien ne presse ! Cela correspond avec ce que tu leur donne. C'et vérifiable et si ça va pas, tu as un recours très vérifiable et identifiable. La mise forme d'un recueil de poèmes, c'est pas du roman ! Il faut savoir également qu'au bout de dix mois,le contrat peut-être rompu. J'ai beaucoup d'autres écrits a publier dont des poèmes. Je m'arrête pas à manuscrit.com Faut juste avoir le courage d'envoyer des manuscrits à d'autres. C'est cela le plus dur pour moi avoir ce courage. Amicalement Philippe Bray
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ali
| Envoyé lundi 05 septembre 2005 - 00h57: | |
y a une autre altérnative ,-que bcp de poétes natifs de la langue française oublient souvent;c'est de publier leurs recueils dans des pays francophones dans de très bonnes conditions qu'ils n'ont pas dans leur pays..Et avec de bons lecteurs.. |
   
iidée d'Ali à étudier
| Envoyé lundi 05 septembre 2005 - 08h44: | |
Tiens c'est peut être interessant cette idée Ali? et je trouve que si des auteurs francophones Belges, Québécois, Suisses, Français arrivaient à être publiés et donc lus au Maroc par exemple ce serait un pas vers davantage de connaissance les uns des autres D'autant semble-t-il que pas mal d'éditeurs français aiment chercher à publier des étrangers même en tratuction. * l'échange serait fructueux et les cultures apprendraient les unes des autres. et voilà quelque chose qui nous ferait comprendre pourquoi nous avons eu cette idée de créer francopolis tiens... Hélène |
   
Kel
| Envoyé lundi 05 septembre 2005 - 12h48: | |
Sésuisant, en effet :-) |
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