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Aglaé
Envoyé mardi 18 novembre 2003 - 15h17:   

Attention…ANGERS

.

A part la météo résolument anti- brushing, le climat général de la journée était très amical. En entrant, des tables et des chaises, des livres et des livres. Une pièce sur l’emplacement d’une ancienne guinguette, des arbres à toutes les fenêtres, les nominés de la semaine dernière tous présents. Chacun de leur travaux collectifs, très différents du nôtre présentaient un intérêt littéraire et souvent artistique. Chacun s’est exprimé largement et Les Petits Pavés les aideront s’ils veulent être édités. Nous sommes les cinquième lauréat de ce prix annuel.

Etaient présents, vers seize heures, une petite centaine de personnes. Un journaliste de ouest France m’a posé quelques questions. J’ai fait de mon mieux, regrettant quelques oublis et quelques inexactitudes.

Le maire du patelin et le député de la région sont arrivés. Proclamations des résultats

« Le prix de l’Ecriture 2003-2004, qui verra son édition en 2004, est attribué à :

SACRé-CHŒUR par ATYPIQUE-ATELIER, atelier d’écriture »virtuel » via internet
Avec localisation allant de Paris au Québec en passant par la Suisse

Petits discours des uns et des autres. On me demande d’expliquer notre projet, notre façon de travailler, ils sont interessés par le côté « Internet »…j’en repasse une petite couche….le député me fait remarquer que notre système de corrections permet de faire faire son travail par les autres…je lui réponds aussi sec que rien ne l’empêche d’adopter cette méthode pour son propre travail…s’ensuit une rigolade générale….

J’échappe lâchement aux rafraîchissement et j’arrache in extrémis mon mari à une jeune prof de Philo aux yeux ravageurs….Taxi…brasserie…Six belles huîtres dans mon assiette.

J’appelle Catherine…elle doit passer un message à tout le monde…

Au bout du fil, une voix de jeune homme : « Aglaé Vadet ? » oui…j’y suis….j’vous la passe dans dix secondes….elle est en train de se laver les dents…

Elle est pas belle la vie ?

Aglaé
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Leezie
Envoyé mardi 18 novembre 2003 - 20h05:   

Aglaé, mes félicitations, à toi, à Hervé Baudouy, aux autres participants !!
peux-tu soit nous mettre un lien qui nous permette de vous découvrir, soit nous parler plus de ce que vous faites?

bravo, en tout cas...
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Aglaé
Envoyé mercredi 19 novembre 2003 - 13h25:   

Merci Leezie.
Je me concentre et prends conseil de Hervé pour concocter une petite présentation jolie.
Aglabises
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flo
Envoyé vendredi 21 novembre 2003 - 15h18:   

Ah! je venais justement de le voir sur http://www.angers.maville.com/actu/Detail.asp?idDO C=105815&idCLA=9

"

lundi 17 novembre 2003
Aglaé pianote à quarante mains
Quatrième prix de l'écriture aux éditions du Petit Pavé
Aglaé Vadet, dite « Mémé Glagla », 72 ans, ancienne infirmière, ancienne Montmartroise, nouvelle internaute et écrivain « pluriel » est venue récupérer au nom de ses vingt petits camarades, le quatrième prix de l'écriture, décerné samedi par les éditions du Petit Pavé dans une auberge des Ponts-de-Cé.
Parmi la flopée de prix qui déferlent sur la France à chaque rentrée littéraire, celui de l'Écriture ne risque pas de succomber au culte narcissique de la personnalité. Ainsi l'ont voulu les éditions angevines du Petit Pavé, qui l'attribuent non pas à un auteur mais à un collectif de plumitifs, à condition expresse qu'ils soient plus de quatre. Ces manuscrits à plusieurs mains émanent le plus souvent d'ateliers d'écriture scolaires ou adultes qui explorent surtout les domaines de la nouvelle et de la poésie.

Ce ne sont ni des « habits verts », ni des stars de la galaxie Gutenberg, mais leurs humbles travaux ont quelque chose de frais, d'original et de spontané qui enchante l'éditeur indépendant Gérard Cherbonnier. Celui-ci a installé en 1995 dans sa propre demeure sa maison d'édition au lieu-dit du Petit Pavé, un endroit lui-même administrativement marginal puisqu'il est situé dans le bourg de Saint-Saturnin-sur-Loire et dépend à la fois de Saint-Jean-des-Mauvrets et de Brissac-Quincé. Mais ceci, comme disait Kipling, est une autre histoire. Le Petit Pavé entretient dans son écurie une bonne cinquantaine d'auteurs, auxquels s'ajoutent chaque année les lauréats du prix de l'Écriture qui viennent singulièrement compliquer les calculs et étoffer le catalogue : plutôt qu'un chèque trivial, leur récompense consiste en la publication l'année suivante de leurs écrits. « On a pensé que c'était la meilleure des récompenses », explique Gérard Charbonnier. « Et on pense toujours que ce prix vaut bien tous les autres qu'elle qu'en soit la qualité littéraire. Les ateliers d'écriture sont très nombreux. Ce sont des gens qui ont un vécu à exprimer et leurs parcours sont souvent passionnants ».

Sacré-Choeur via Internet

Ainsi l'an dernier, ce sont les habitants d'un immeuble HLM d'un quartier bordelais plutôt défavorisé qui ont été primés. Pour l'édition 2003, le Petit Pavé a reçu une vingtaine de manuscrits de toute la France et a porté ses suffrages sur Sacré-Choeur, 150 pages de poèmes, de fiction et de souvenirs, pianotés par la confrérie branchée de l'Atypique atelier. Pianotés parce que les vingt rédacteurs qui le composent depuis deux ans ne communiquent que via Internet. Comme son surnom le suggère, la pétulante Aglaé est leur doyenne. « Ils me charrient un peu pour ça », explique la nominée septuagénaire, « mais c'est quand même mes souvenirs de Montmartre qui ont servi de fil rouge au recueil Sacré-Choeur ».

Elle navigue allégrement sur le net et sur les ailes de la poésie en compagnie de trentenaires et de quadra qui forment un panel socioprofessionnel assez représentatif : il y a une thésarde qui arrondit ses fins de mois sur un péage d'autoroute, un médecin devenu prof, des informaticiens, une historienne, Aglaé qui a été infirmière de prison et de maison de retraite avant d'élever ses quatre enfants, « et des gens moins huppés qui font des fautes d'orthographes abominables mais qui ont une imagination du tonnerre. On s'échange nos travaux, on se les corrige, on se connaît bien mais on ne se voit jamais. Ce sont des copains virtuels, mais il y a un avantage par rapport aux copains réels : dès qu'on en a marre de leur bavardage, il suffit de débrancher ».

Marc DEJEAN"

Félicitation à vous tous et surtout à "mémé glagla" !;-)))
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Aglaé
Envoyé samedi 22 novembre 2003 - 14h13:   

Merci Flo et des bises par milliers

Je déteste "Mémé Glagla" inventé par le journaleux de service, bien sympa par ailleurs. Mais ce blaze ne me ressemble guère...

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