Jacques BERTIN Log Out | Thèmes | Recherche
Modérateurs | Fiche Personnelle

66 zone franche - Le forum de Francopolis » Chansons et musiques » Jacques BERTIN « précédent Suivant »

Auteur Message
Top of pagePrevious messageNext messageBottom of page Link to this message

de GIL par la fourmi
Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 09h09:   

Jacques Bertin

la tristesse émerveillée

"Chanter en vérité est un autre souffle, Un souffle autour de rien, un vol
de Dieu, un vent" (Rilke).

Longtemps, longtemps il aura chanté debout pour que les hommes vivent
debout. Les pieds dans la neige, la tête dans les étoiles. De Besançon à
Santiago, des fleuves impassibles aux lampes en huile en chacun de nous.

Maintenant il chante assis, non que la bourrasque du temps l'ait emporté ou
aigri, mais pour mieux faire élever sa voix, respirer large, reposer son
corps. Le temps lance en creusant les fossés de la solitude, en éloignant
les lucioles, mais la flamme est là.

Et Bertin, honneur de la chanson française, chante toujours aussi haut.
Malgré une chaude alerte sur sa santé au Québec lui montrant le fil ténu de
la vie, il résiste au temps des imbéciles, à la vie qui plante une lance
dans les flancs avec sa superficialité et son manque de valeurs. La France
semble devenue un vaste préau d'écoles pour citoyens impubères et "la
positive attitude" montre l'immense mépris pour les hommes qui régit ces
jours de maintenant. Le mal de terre s'échange contre le mal de tête.

Loin des chanteurs domestiques qui mangent dans la main médiocre de la
vanité, Jacques continue son chant essentiel et fraternel. Face aux
autoroutes du binaire et des musiques "inactuelles", ses longs chemins
donnent une ombre fraîche, une eau vive, une écharpe de mémoire.

Les chansons de Jacques Bertin travaillent pour lui, très lentement.
N'attendons pas pour lui faire place, pour le reconnaître, car les
rossignols meurent souvent le c¦ur gelé.

« Je ne sais où,je ne sais où, dans quelle enfance
ou dans quelle nuit de quel futur j¹entendis
ou dans quel continent perdu de l¹espérance
cette voix murmurant dans l¹entrée
.Tout est dit » (l¹essentiel)

Non tout n¹aura pas été vain, ils nous aura été donné de recevoir les
chansons de Jacques Bertin, nous avons moins froids.

Certes l'époque ne se veut pas tragique, elle l'est pourtant par trop de
blessures. Ceux qui osent chanter à hauteur d'homme sont accueillis par un
silence gêné.
Sommes-nous devenus si peu présents au monde que la chanson pure nous
effraie, que des mots simples à nous brûler du dedans soient vite oubliés.
Quand cesserons-nous de fuir vers le divertissement futile?

Honte pour ces "chanteurs-promotion" qui ne savent pas aligner deux rêves et
un accord, et encombrent inutilement les couloirs de notre mémoire.
Jacques lui revient du bout des "blessures sous la mer" qui ne se referment
toujours pas. Seul avec le chant des peupliers, il nous parle de nous, de
nos amours qui tremblent ou qui saignent, de la vie difficile qui fait nos
c¦urs plus vastes.
"Bon de la bonté des faibles", Jacques a écrit d'immenses textes, des
chants obstinés qui passeront par-dessus les âmes lavables et amovibles,
mais toucheront les autres : ceux qui savent, ceux qui se reconnaissent en
Bertin leur semblable, leur frère.

Ave un détachement apparemment quasi aristocratique, Bertin regarde l'écume
de ces vanités, mais le coeur saigne. Car il ne faut par confondre
l'exigence et la ferveur avec le dédain. Et Bertin a appris de par la vie,
de par son père maçon, le juste travail artisanal sans cesse à polir et
repolir mots et musique.

Dans le disque « La jeune fille blonde » il est dit "J'écris dans le ciel
et vous n'y lirez rien".

Grand Jacques tu te trompes nous lisons en tes chansons comme en nous
enfin. Nous regardons les années mortes qui veulent sortir du miroir et les
voiliers qui y retournent. Les femmes aimées sont là, couchées en chien de
fusil, elles ne tombent plus juste dans nos dedans, elles sont autour de
nous. Nous voici enfin rassemblés sur le quai des fumées, nous nous
regardons partir les uns après les autres. Le cercle ne doit pas se briser
avant nous, nous sommes nos clôtures, nous sommes nos chutes. Nous les
simples nous confondons la douleur et la vie. Nous laissons nos amours
pauvres jaunir entre des pages non vécues. Les oiseaux de passage qui
nichaient en nous s¹échouent un peu partout .

Tout cela passe ainsi dans les chansons de Jacques Bertin. On se demandera
seulement pourquoi les hommes ne gèlent qu¹à partir du c¦ur, puis on ne
demandera rien. Jusqu¹à la stupeur la stupeur du silence. Mais Bertin nous
oblige à reposer cette question sans cesse, et il nous enjoint ne pas se
taire. Réveillez-vous! souvenez-vous! l¹eau attend le feu, nous dit-il.

Jacques, si proche de Cadou par sa limpidité, sa ferveur, son approche
tout à la fois immédiate et complexe de la vie qui va. Avec aussi un sens du
tragique de la vie et des domaines de la douleur qui lui est particulier.
Jacques Bertin a fait sienne cette fière phrase d'homme : "Le tragique de la
vie n'est pas que l'on meurt, mais que l'on meurt volé".

Et Jacques lutte jour à jour dans ses chansons contre cette dépossession.
Les poèmes et les chansons sont des fragments d'existence, des choses
usuelles de nos vies, "usuelles comme le ciel qui nous déborde" et toujours
selon Cadou:
"Amis, plein de rumeurs, où êtes-vous ce soir? Dans quel coin de ma vie
longtemps désaffecté? Pardonnez-moi de vous aimer à travers moi
crieurs de journaux intimes seuls prophètes Seuls amis en ce monde et
ailleurs!"

Jacques Bertin est un de ces crieurs de journaux intimes. Dans "Blessure
sous la mer" à "Hôtel du grand retour", et « La jeune fille blonde », ses
derniers disques, il sait des trahisons les mystères, et des amours les
miroirs ternis, du temps l'usure et surtout cette vieillesse qui nous perd
au creux de la vie.

L'homme, lui, chemine, vaille que vaille, dans la précarité des choses de
la vie, et il n'a pas de trop de l'écharpe nouée des amitiés pour passer
l'hiver.
Et ses mains tendues et coupées à la fois, les mouvements d'ombre de ses
mots sont bien ceux d'un des rares voyants de la chanson face à la marée
binaire du monde. Des textes comme "La femme triste", "L'or pur", L'aube à
Cassis, "L'éternité à Denfert", "Une grange" et sont parmi les plus beaux
textes d¹amour, donc de désamour de la chanson française. Ses musiques
montent doucement de ces mots, et se se glissent dans l¹haleine des autres.

Ces petites chansons entêtantes, ces petits manèges tristes tournant à
jamais dans nos mémoires, finissent par être autant de petits feux, de
lampes allumées au bord de la nuit froide et que l'on n'espérait plus.
Jacques Berlin, de rage en blessure, de larmes suspendues en musique
délivrée, transmue le peu d'amour en des paroles d'amitié pour les autres.
Plus que de survivre dans les chansons, Jacques Bertin, chevalier des causes
ferventes et belles, aura été avant tout fidèle.

Il chante à hauteur d'homme, à hauteur d'enfance. Pour nous, fraternellement
il sait la gravité des mots ; les tressaillements des choses.
Devant les impossibles, il tente toujours l'envol de l'espoir, le sacrifice
matinal de l'alouette pour annoncer des aubes improbables, et il attend des
renforts illusoires qui ne viendront qu¹à l¹aube alors que la nuit sera
infiniment longue. Les chats craintifs viennent y dormir parfois.

Ce fleuve qui vient de si loin", ces mots nous traversent, pleins d'échos
dans les forêts de nos mémoires. Alors que la vérité est plus fragile que
les souvenirs, nos jours sont déjà chassés plus loin que les nuages: il est
temps d'écouter Bertin.Dans la grange pleure le vent ou notre enfance.
Seules les chansons de Jacques savent nous consoler de n'avoir été que
nous-mêmes.

Même si l¹âge lance, même si la solitude est une mer qui vous noie, Jacques
s¹accroche à sa légende et dit merci à cette chienne de vie.
Cette vie comme un cheval perdu dans nos têtes et qui ne trouve plus le
ciel et encore moins la prairie, cette vie qui nous laissera inconnu et
fidèle, toujours fidèle.
Fidélité à l¹enfance, à la mémoire des parents déjà dans le froid, fidélité
aux amours ferventes et trahies.

Ses chansons saignent encore doucement et, comme au premier matin, elles
nous atteignent au profond de nous-mêmes, mélanges de goût d'enfance et de
douleurs d'homme.
La poésie c'est sortir de soi-même et des mots, pour y faire entrer les
autres, souvent les chansons de Jacques Berlin deviennent cette évidence
intime qui nous manquait.
Jacques Bertin a aussi dû répondre à la question essentielle des chanteurs
aux yeux ouverts :
Que faire quand les grands élans qui nous ont portés ont disparu? Certains
choisissent le silence ou les bluettes, Jacques n'a pas eu à choisir, la vie
l'a fait pour lui. Au fil du sang, dans les cailloux des larmes figées, une
chanson sans fin monte vers nous, loin des eaux plates de la tristesse, des
chemins d'herbe des amours mortes - une chanson d'homme, avec le temps qui
frappe aux tempes, et cet espoir qui palpite encore.

Jacques Bertin, nous accueille sous la grange de ses chansons. Bien sûr il
y a des trous au toit par où passent les pluies des sentiments, mais les
mots palpitent toujours. Et devant les chansons ferventes de Jacques, à nous
de faire silence aux bruits du monde, d'allumer un fanal au fond de soi pour
accueillir dignement un ami.

Milosz: écrit: "Ce sera tout à fait comme dans cette vie, les gens se
réjouiront d'être là, qui ne se sont jamais connus et qui ne savent les uns
des autres que ceci : il faudra aller ensuite dans la nuit, sans amour et
sans lampe." Nous nous rencontrerons comme jadis, pour entendre Jacques et
son chant profond, profond. Demain il faudra recompter les fontaines et les
enfants enfuis, maintenant il faut écouter Jacques.

L'amour qui fait ce qu'il peut, le vide rongeant l'être, les feux et les
flammes mal entretenus mais aussi l'aube et l'homme voici quelques-uns des
thèmes des chansons. Les absents se pressent sur les chemins de l¹absence,
ils coupent au travers des vergers. La tête se vide par un petit trou
d'enfance.

"J'aurai laissé des chairs aux ronces, des chansons", oui mais ces chansons
sont notre chair. D'ailleurs le nouveau combat de Jacques Bertin est pour
la défense du patrimoine de la chanson française. Il dénombre un bon millier
de chefs-d'¦uvre dignes de figurer au répertoire national, aussi Jacques
Bertin envisage de créer un atelier d'apprentissage et de réflexion sur la
chanson, à partir de l'interprétation des chefs-d'¦uvre passées.

"Nous avons été fidèles et nous avons vécu tellement ardemment" Dit
Jacques, oui mais ses chansons y sont pour beaucoup.

L'amitié et la ferveur s'appellent encore Jacques Bertin et ses chansons
entrent par toutes les portes de nos rêves d'homme. La pauvre écharpe de
notre écoute ne changera pas le cours des choses mais au moins, le temps
d'un feu de bois, que la chanson nous redonne courage et espérance même si
la vie nous a souvent volés.

Jacques ce soir, le repas sera servi, nous ne pouvons pas nous manquer.

Chez nous dans l¹autre monde une lumière est encore allumée. Voilà les
premières étoiles vont s¹allumer dans la première nuit du monde. La première
neige va tomber sur l¹aube de l¹enfance:

"Laissez une fenêtre ouverte à votre maison entre la voie ferrée et la
rivière

Je vous entends, j'entends les bruits du repas, votre enfant,

Je vous entends murmurer dans votre premier sommeil,

Je viendrai tout à l'heure rôder dans la cour, les chiens seront calmes

Il viendront à mes pieds

Vos rêves passent avec des mots épars ils s'en vont dans la rivière
escortée de flambeaux

Je veillerai sur vous dans la pelisse de la nuit et le museau des chiens

Au premier bruit de l'aube, je partirai

Vous pousserez le volet, vous ne saurez jamais que j'étais si près de
vous". (Jacques Bertin).

Il est beaucoup de textes superbes de Bertin, grand poète selon moi, ils
se trouvent pour la plupart dans le livre "Plein Chant, Pleine page" et dans
celui à paraître en mars 2005.

Seuls cinq sont ici cités car ils sont inscrits sur nos écorces, à
l'intérieur de nous-mêmes.

Le soir


Ne t'en fais pas pour l'ombre ni pour la patience
Elles progresseront ensemble avec le temps
Ni l'or à quoi le beau soir dénudé ressemble
Et qui semble parfumer le pays d'encens


Ne t'en fais pas. Tout vient à son temps, à son heure
L'oubli viendra, comme un messager des lointains
Ailleurs s'étrangle à nouveau le cor du sonneur
Annonçant des rémissions proches. Tout est vain


Tout est vain : on ne voit plus, qui blessaient les vignes
Ces routes tracées dans la chair vive au couteau
Juste une buée montant des souffrances, on devine
Mourant, les formes féminines des coteaux


Avec le temps, les trahisons, les espérances
Qu'en reste-t-il ? Le parc oblique vers la nuit
Rentre, serrant sous ta veste ton peu de science
Tout vient à son heure, et le pardon de la pluie


Tout fut-il donc dépensé pour rien ? Tu protestes
L'escalier geint. Ce soir, personne ne t'attend
Dans le noir tu parcours ta galerie de gestes
Le fardier d'insomnie s'ébranle pour cent ans


Ne t'en fais pas. Toute chose à la fin fait cendres
Même l'oiseau dont les braises brillent encore
Et, dans la nuit sans oubli où tu vas descendre
Son aile implorante frémit, dans le décor

Les biefs


Le soir
Quand vous basculez dans le ciel
Vers votre aventure nocturne
Je voudrais retenir qui j'aime

Il est trop tard
Les biefs sont fermés
Serai-je aussi seul avec le chant des peupliers
Quand il n'y aura plus personne sur la terre ?


Le soir
Quand vous basculez dans le ciel
- Espoir ourlé de ses chagrins -
Je vous dessine de la main

Les biefs du c¦ur
Ne sont qu'assoupis
Le chant des arbres, c'est la vie qui nous tient réunis
Je suis partout, veillant sur vous, sur cette terre


Le soir
Quand vous basculez dans le ciel
Le front brûlé au lendemain
Je suis l'air et le vent dormant
Les biefs du c¦ur
Tremblent jusqu'au matin
Il me suffit que vous me sachiez attentif dans l'ombre
Je ne suis jamais seul. Vous ne m'oubliez pas

Le rêveur


J'étais l'enfant qui courait moins vite
J'étais l'enfant qui se croyait moins beau
Je vivais déjà dans les pages vides
où je cherchais des sources d'eaux


J'étais celui à l'épaule d'une ombre
qui s'appuyait, qu'on retrouvait dormant
Je connaissais les voix qui, dans les Dombes,
nidifient sous les mille étangs


Je fus plus tard l'adolescent qu'on moque
au regard vain dans la ville égaré
l'homme qui campe à l'écart de l'époque
tisonnant ses doutes pour s'y chauffer


Je suis monté au lac des solitudes
dans l'écrin gris des charmes sans raison
où de vieux airs palpitaient sous la lune
J'aurai laissé des chairs aux ronces, des chansons


La note basse des monts, les absences
les émeraudes du val interdit
toutes les belles ruines du silence
tout ce qui ne sera pas dit !


Si jamais tu t'accroches à ma légende
il faut que tu t'en remettes à mon mal
Ne trahis pas, vois la plaie où s'épanche
tout un monde animal


L'enfant muet s'est réfugié dans l'homme
Il écoute la pluie sur les toits bleus
Les c¦urs sont effondrés, le clocher sonne
Que faire sans toi quand il pleut ?


Ma vie ne fut que cet échec du rêve
Je ne brûle plus, non : ce sont mes liens
Les sabots des armées m'ont piétiné sans trêve
J'écris dans le ciel vide et vous n'y lirez rien

Paroisse


Des femmes sont assises dans l'hiver
Le long de la radio, sur un dernier travail
C'est tard la nuit, il est déjà dans les dix heures
Depuis longtemps dorment dans les chambres glacées
Des enfants protégés du mal par un signe de croix
Des femmes sont assises dans l'hiver. Il fait grand froid.




A la gare on attend encore le train de Combourg et Dol
Dans la prairie les gitans guettent le sommeil des chevaux
Ils ont plié le cirque dérisoire et ils s'en vont. Demain
Les maçons ne travailleront pas sans doute à cause du gel
Demain il y a messe pour la jeune fille qui est en deuil
De Nantes vient le givre avec ses cuivres. Il fait grand froid.


Paroisse de l'année soixante. O périphérie de la paix
Femme posée comme une lampe à huile dans le silence
Rassemble dans cet écrin-là tous tes enfants. Emporte-les
Vers le bon dieu et qu'on ne nous sépare pas
Demande-lui si c'est bien demain que le payeur passe
Et quand va-t-on enfin goudronner la rue. Tu as froid.


Tu fermes la radio. Tu montes en faisant attention
Vers un endroit que je t'ai préparé dans ma mémoire
Et qui s'est détaché de moi pour vivre, comme une chanson
Où tu es bien parce qu'on ne nous séparera pas.


La nuit on ne peut ...


La nuit on ne peut vraiment plus échapper
On rentre dans une grange à la charpente
Inquiétante comme l¹éternité


Les amis d¹enfance dorment dans le foin,
Quelquefois l¹un d¹eux s¹éveille
Et me regarde, et se rendort.


Il y a de très jeunes filles, dont je suis éperdument
Amoureux
Un peu de leur neige sur mon épaule est restée
Il y a si longtemps et la neige est restée
La nuit on ne peut vraiment plus échapper ...


Je sors en douce de ma vie par la porte du fond
Ou êtes vous, ou êtes vous, la nuit vous découvre et vous couvre ou êtes
vous
Est ce que vous me cherchez aussi, dites si nous allions,
Comme autrefois dormir dans des décors de hasard avec de bons feux d¹odeurs
Est ce qu¹on nous permettrait d¹y mourir
Enfant perdu, enfant puni, est ce que vous rodez autour du parc interdit
Où le jour et la nuit Dieu vous accueille juste pour vous donner l¹avant
goût du retour


- photographie de Claude Aubry, DR- photo parue sur Francopolis -

Pour la discographie et tout le reste il faut absolument aller sur son site
: http://velen.chez.tiscali.fr/bertin/index1.htm

*

Jacques Bertin (suite) : lettre à Jacques Bertin

*

retour au sommaire "Chansons"

*

retour à l'accueil d'Esprits Nomades





Toute reproduction de ce site est interdite sans autorisation expresse de
l'association Esprits Nomades

- Mise à jour : 3 février 2005 - En cas de problèmes de consultation,
contactez le Webmestre





RECITAL
JACQUES BERTIN

VENDREDI 6 MAI 2005
21 HEURES
Montolieu, village du livre
Salle des fêtes Jean Guéhenno
Autoroute direction Carcassonne.
Sortie n°22 Direction Bram

Réservation :
Tél. : 06 03 40 36 13 (de 10h à18h)
Web : www.espritsnomades.com

Le postage de nouveaux messages est actuellement désactivé dans cette catégorie. Contactez votre modérateur pour plus d'informations.

Thèmes | Depuis hier | La semaine dernière | Vue d'ensemble | Recherche | Aide - Guide | Crédits programme Administration