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Leezie
| Envoyé lundi 15 septembre 2003 - 20h29: | |
Une chanson pleine puissance, de Rob, l'An Cinquante : pour l'écouter cliquez ici (et vous êtes priés de faire attention à ce que vous dites si vous parlez de l'accompagnement, c'est moi au piano :-)) Arrivaient les silex, les éclats de l'enfance Ses tiares d'insolences incendiant ses voyances Du vieux banc d'écolier sous la plume gradée Arrivait la rubrique de la nuit détraquée Arrivait en Juillet l'idée de se connaître Des chansons débusquées qu'on écrirait peut-être De vagues suffisances à portée de clarté Arrivaient les silences, les vouloir raconter Arrivaient vers le soir les pactes d'alliances Trèves de tramontanes pour jurer nos présences Sucreries mal fixées vers l'église aux fantômes Arrivaient les ragoûts les compotes de pommes Arrivaient les chaleurs des hanches incurvées Les livres interdits des rêveries mouillées Les larmes sans écrit devinant la guitare Arrivaient quelques chants pariant sur le tard Arrive l'an cinquante à l'affût de la houle A scruter les saisons que les nuits me déroulent A trembler sur des traces, à brouiller des sillages Arrive un signataire absent en bas de page Arrivait par défaut le jeu des solitudes Les battements du cœur les retraits d'attitudes L'écriture en fagot fouillait ses procédures Arrivait l'âge d'homme cherchant sa tessiture Arrivaient attentives des partitions solaires Des dérives en solo des sourires de mère Quelques renoncements à chanter pour plus loin Arrivait en sous-main le port et son lointain Arrivait l'imprudence de mes mots sur le gril Quelques rages banales pour emmêler les fils Quand je tournais les yeux vers le dernier venu Arrivait le ciel sec d'une garrigue nue Arrivait l'envolée au grands vents de l'ouvert Une route peu sure sur des sentiers d'hiver Point de mire ou d'ancrage d'une chanson tardive Arrivaient les remous d'une rime attractive Arrive l'an cinquante, tango d'acteur muet Le corps percé de morts, de mots saignant secrets Le corps au bastingage, au plus prés de l'étoile Arrive l'an cinquante, et les temps qui dévalent |
Jordy
| Envoyé vendredi 24 octobre 2003 - 20h30: | |
L'accompagnement est superbe,comme la chanson. bisous! |
Leezie
| Envoyé vendredi 24 octobre 2003 - 20h46: | |
mais mais mais c'est Jordy...! bisous, Jordy |
Jordy
| Envoyé vendredi 24 octobre 2003 - 21h12: | |
oui oui, c'est bien moi! ça te la coupe, hein? :-)) rebisous |
gt
| Envoyé dimanche 26 octobre 2003 - 04h23: | |
Quoi ! C'est toi au piano ! et avec des applaudissements en prime. Oui c'est joli comme tout, l'accompagnement, la chanson et la voix ! |
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