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Teri
| Envoyé lundi 13 septembre 2004 - 00h36: | |
(Je n'en vénère qu'un, c'est lui) ................................. Tant que sera son chemin qui berce mon choix Et tenter de fondre à sa hauteur pareille ................................. Soie intérieure des naissances cette belle bénie animale pistil d'orgeuil inné aux lèvres tremblant d'une attention envahie de lumière harmonisant les effluves ballant sur l'avenir rivière alanguie au duvet des principes figurant frégate prêchant et incrustation de nacre pigments de terre les yeux faits de mer réhaussée de graines violettes le volume du repos ce poupard ou bien la représentation d'un instant. ................................. une lumière initiale ne filtre l'intensité de chair qui longe les rivages de la principale artère du regard ................................. les cimes claires semblent être nées en une seule nuit sans faire preuve s'élevaient qui diffusait ineffable pour emporter vers le dernier commandement de l'hivernal Matthieu Messagier, Les Chants Tenses (Flammarion) |
   
Cécile
| Envoyé mercredi 15 septembre 2004 - 12h40: | |
Merci teri ! je ne le connaissais pas ! Tu pourras nous en dire plus sur lui ? Le deuxième extrait est magnifique. |
   
Teri
| Envoyé samedi 18 septembre 2004 - 22h02: | |
Cécile, Matthieu Messagier est un poète précoce (premiers poèmes dès l'âge de cinq ans), né en 1949 il se fait connaître en 1971 par le "Manifeste électrique aux paupières de jupes", livre écrit en collaboration avec notamment Michel Bulteau et Zéno Bianu, et salué par entre autres Allen Ginsberg et Alain Jouffroy. Dans son écriture, il joue avec la langue, la grammaire (il n'hésite pas, par exemple, à utiliser un verbe à l'infinitif comme nom commun, et inversement), brise la syntaxe, parce que pour lui la sensation prime sur le sens. Il s'inspire le plus souvent de bribes, d'instants de la nature, de paysages... Comme il l'a fait dans le livre "Orant", poème en prose de 800 pages où il décrit son pays de Trêlles, pays presque introuvable puisque presque totalement imaginaire. Un film actuellement sur les écrans lui est consacré : Le dernier des immobiles. Je n'exagère pas en disant que je le vénère (ce n'est pas mon poète favori, mais c'est bien le seul que je vénère...), si je le rencontrais j'emmettrais sans doute un long cri aigü puis m'évanouirais. Es la vida de la groupie... ;-) Ici le témoignage de ma dévotion : http://terialves.free.fr/messagier.html Quelques liens : http://crlfranchecomte.free.fr/ecrivains/des-ecriv ains-en-fc/efc30-matthieu-messagier.html http://crlfranchecomte.free.fr/ecrivains/eric-toul ot/e30-matthieu-messagier.html http://www.printempsdespoetes.com/le_livre/moteur. php?fiche_poete&cle=414&nom=Matthieu%20Messagier http://www.cipmarseille.com/statique/pages/cipm.ht ml?principale=/statique/pages/auteurs/fiches/messa gier.html à bientôt
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Cécile
| Envoyé dimanche 19 septembre 2004 - 13h05: | |
Merci beaucoup Teri pour toutes ces info ! je vais essayer de le connaître plus ! comme ça je viendrais en discuter avec toi. |
   
Teri
| Envoyé lundi 20 septembre 2004 - 21h45: | |
Avec plaisir Cécile
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