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Cécile
Envoyé dimanche 03 octobre 2004 - 23h09:   

dans les tiroirs de l’armoire
la valise vide les coins inanimés
sur l’étagère dans les miroirs
enchaînés l’escalier l’étalage
de la rue permanente pressée
au fond du jour du sac des poches
d’où viennent toutes ces clefs
le fleuve les arbres les coupoles
qui coulent avec le vent le virage
depuis longtemps contre le lit
le mur revenir sur ses pas demander
mais les gens ne sont pas d’ici
j’ai perdu quelque chose au large
de l’espace la mer le désert
au seuil d’une ombre disparue

Silvia Baron Supervielle dans La distance de sable, éditions granit, page 24.

entre le fleuve et le lit
et le vent de passage et peu
de choses à travers confondues
dedans dehors déjà parties
entre la ville le mur la mer
de la rue sans couleur ni brume
de tant de vide ou de vitres
la fenêtre s’efface lentement
le long de la face et la façade
qui se referme sans briser
sans vague ni voir ni fléchir
dans le naufrage des nuits
et sur l’aube terminée

Silvia Baron Supervielle dans La distance de sable, éditions granit, page 53.


Silvia Baron Supervielle est née à Buenos-Aires en 1934. Sa mère qui mourut lorsqu’elle avait un an était uruguayenne de descendance espagnole et son père était argentin de descendance française. Elle commença à Buenos-Aires son travail littéraire, en espagnol, sa langue natale, écrivant des poèmes et des nouvelles. En 1961 elle arriva en France et se fixa à Paris où, après une longue période de silence, elle poursuivit ses écrits directement en français et fit de nombreuses traductions de l’espagnol en français et vice-versa. En 1973 Maurice Nadeau et Geneviève Serreau accueillent ses poèmes dans la revue Les Lettres Nouvelles. La poésie de Silvia Baron Supervielle est marquée par les paysages de l’Argentine.

Dans l’œuvre poétique de Silvia Baron Supervielle, les mots sont des cordes frappées. Il y a une cadence qui s’impose comme la marche ou le mouvement d’un métronome. D’ailleurs ce qui intéresse l’auteur, "c’est l’espace du texte sur la page. J’aime que le poème soit centré. Je vais ramener les mots à la ligne, les casser pour obéir à la marque en train de se tracer sur le blanc. Je suis gouvernée par le besoin de suivre une démarcation, une empreinte sur la page. Voilà pourquoi le poème s’écrit de manière incomplète. Il manque toujours un mot, un sens. Il y a une bataille entre le silence du blanc, le sens et le tracé du texte sur la page. L’équilibre des trois n’est jamais parfait.
Christophe Derouet, Les Inrockuptibles


Silvia Baron Supervielle écrit dans une prose substantielle, que volontiers l’on dira "poétique", moins par sa richesse lexicale que par ses cadences et ses tissages : figures et fictions y importent moins que la mobilité du paysage qui les accueille, ou le réseau des rêveries et leurs motifs. Si le retour vers le passé est impossible, si la mer ne se laisse guère franchir qu’une seule fois dans le sens de la séparation, au moins le livre construit-il, feuillet après feuillet, sa "propre maison d’âme", telle un monument construit à même l’absence afin d’y loger tout ensemble la solitude et l’immensité.
Jean-Michel Maulpoix, La Quinzaine Littéraire

Silvia Baron Supervielle, poète argentin, a choisi la langue française et l'a célébrée dans d'admirables recueils où la nature fourmille de signes d'humanité, où le paysage, vent et sable, de part et d'autre de l'Atlantique, est une métaphore de l'écriture, source de visions aiguës.
Il faut considérer Silvia Baron Supervielle comme un peintre qui revient sur le même motif dans l'espoir et l'impossibilité de l'épuiser.
René de Ceccatty, Page des libraires, N°36
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Cécile
Envoyé lundi 04 octobre 2004 - 21h41:   

L’oubli

Amour désespéré, tu cherches l’oubli
comme les papillons recherchent la lumière
dans la fulguration du feu mélancolique.
Je sens que ta souffrance en moi se pose
comme sur ces chétifs jardins
où chante la voix d'une tourterelle
perdue sur la corniche d’une maison
abîmée de la ville, entre jasmins.

El olvido

Desesperado amor, buscas olvido
como buscan la luz las mariposas
en el fulgor del fuego entristecido.
Yo siento que al sufrir en mí te posas
como en esos escuálidos jardines
donde canta la voz de una torcaza
perdida en la cornisa de una casa
doliente, en la ciudad, entre jazmines.

Silvina Ocampo, Poèmes d’amour désespéré, édition bilingue, préface et traduction de Silvia Baron Supervielle, José Corti 1997. p. 71 et 72.

Poète et romancière argentine (Buenos Aires, 1909 - Buenos Aires, 1993). C’est Hector Bianciotti qui l’introduisit en France à partir de 1974 en publiant Faits divers de la terre et du ciel ; son travail poétique reste largement méconnu des lecteurs français. Épouse du romancier Alfredo Bioy Casares et collaboratrice de J.L. Borges, elle fit partie du groupe de la revue Sur, fondée en 1931 par sa sœur Victoria, qui fit connaître au monde entier la littérature hispanique sud-américaine. Elle est l'auteur de nombreux textes fantastiques ou autobiographiques, dont certains sont traduits en français: poésies (Petite anthologie, 1954), récits (l'Autobiographie d'Irène, 1948; Furie et autres contes, 1959; les Invitées, 1961). On lui doit également des pièces de théâtre, des romans policiers ainsi que de nombreuses traductions (E. Dickinson, E. Poe, H. Melville, E. Swedenborg...). Poèmes d’amour désespéré, Corti 1997 ; Mémoires secrètes d’une poupée, Gallimard 1993 ; Faits divers de la terre et du ciel, Gallimard 1991 ; Correspondance Roger Caillois, Silvina Ocampo, Stock 1996.

http://www.jose-corti.fr/auteursiberiques/ocampo-s ilvina.html
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Cécile
Envoyé lundi 04 octobre 2004 - 21h42:   

Le jour où sans le savoir
Nous faisons une chose pour la dernière fois
regarder une étoile,
passer une porte,
aimer quelqu’un,
écouter une voix -
si quelque chose nous prévenait
que jamais n’ont n’allons la refaire,
la vie probablement s’arrêterait
comme un pantin sans enfant ni ressort.

Et pourtant, chaque jour
nous faisons quelque chose pour la dernière fois
regarder un visage,
nous appeler par son propre nom,
achever d’user une chaussure,
éprouver un frisson -
comme si la première fois ou la millième
pouvait nous préserver de la dernière.

Il nous faudrait un tableau
où figureraient toutes les entrées et les sorties,
où, jour après jour, serait clairement annoncé
avec des craies de couleur et des voyelles
ce que chacun doit terminer
jusqu’à quand on doit faire chaque chose,
jusqu’à quand on doit vivre
et jusqu’à quand mourir.


Roberto Juarroz dans Quinzième poésie verticale, éditions José Corti, pages 30 à 33.

Né le 5 octobre 1925 à Coronel Dorrego dans la province de Buenos Aires (Argentine), Roberto Juarroz a fait des études de lettres et de philosophie à l'université de Buenos Aires et s'est spécialisé dans les sciences de l'information et de la bibliothécologie.
De 1958 à 1965, il a dirigé la revue Poesia = Poesia. Il a traduit des poètes étrangers, notamment Antonin Artaud. Il a été l'ami d'Antonio Porchia. Entre 1971 et 1984, il a été directeur du Département de Bibliothécologie et de Documentation de la faculté de philosophie et de lettres de l'université de Buenos Aires.
Mal vu des militaires argentins, il a dû s'exiler aux Etats-Unis et en Colombie. De retour en Argentine, il a dû affronter l'intolérance, cette fois, des intellectuels de gauche. A nouveau exilé, il a voyagé. Il est devenu expert de l'Unesco dans de nombreux pays d'Amérique centrale. Sa compagne, Laura Cerrato, professeur de littérature anglo-saxonne à l'université de Buenos Aires et poétesse, l'a suivi dans presque tous ses déplacements.
Il a reçu plusieurs prix de poésie, en Argentine et à l'étranger. En 1992, il a fait partie du "Groupe de réflexion sur la transdisciplinarité auprès de l'Unesco". Des écrivains et poètes tels que René Char, Octavio Paz, Julio Cortazar, Roger Munier (son traducteur) ou Philippe Jaccottet l'ont tenu en haute estime. Son oeuvre a été traduite en une vingtaine de langues étrangères.
Il est mort à Buenos Aires le 31 mars 1995.
http://supervielle.univers.free.fr/roberto_juarroz .htm




Un essai critique sur le site de Maulpoix : http://www.maulpoix.net/juarroz.htm

Extraits de sa bibliographie en française : Poésie Verticale, plusieurs recueils publiés aux Editions Le Cormier, des recueils rassemblés par Roger Munier chez Fayard, Unes, Lettres Vives. Les recueils Treizième poésie verticale (traduction Roger Munier), Quatorzième poésie verticale (traduction Silvia baron Supervielle), Quinzième poésie verticale (traduction Jacques Ancet) sont parus chez José Corti ainsi que Fragments verticaux.
Deux essais en prose :
Poésie et Création, Unes 1987
Poésie et Réalité, Lettres Vives 1987

A lire sur le site du CIRET (Centre International de Recherche et d'études transdisciplinaires) de larges extraits d'un numéro spécial consacré à Juarroz (avec notamment des textes d'Octavio Paz et Roger Munier)
http://perso.club-internet.fr/nicol/ciret/bulletin /b5.htm#somm

Un bel ensemble sur le poète argentin sur le site des Editions José Corti :
http://www.jose-corti.fr/auteursiberiques/juarroz- roberto.html

Plusieurs très beaux poèmes de Juarroz extraits de Onzième poésie verticale :
http://membres.lycos.fr/mirra/poeRJuarroz.html
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Cécile
Envoyé jeudi 07 octobre 2004 - 22h02:   

Texte de Borges


Arte poética
Mirar el río hecho de tiempo y agua
y recordar que el tiempo es otro río,
saber que nos perdemos como el río
y que los rostros pasan como el agua.

Sentir que la vigilia es otro sueño
que sueña no soñar y que la muerte
que teme nuestra carne es esa muerte
de cada noche, que se llama sueño.

Ver en el día o en el año un símbolo
de los días del hombre y de sus años,
convertir el ultraje de los años
en una música, un rumor y un símbolo,

ver en la muerte el sueño, en el ocaso
un triste oro, tal es la poesía
que es inmortal y pobre. La poesía
vuelve como la aurora y el ocaso.

A veces en las tardes una cara
nos mira desde el fondo de un espejo;
el arte debe ser como ese espejo
que nos revela nuestra propia cara.

Cuentan que Ulises, harto de prodigios,
lloró de amor al divisar su Itaca
verde y humilde. El arte es esa Itaca
de verde eternidad, no de prodigios.

También es como el río interminable
que pasa y queda y es cristal de un mismo
Heráclito inconstante, que es el mismo
y es otro, como el río interminable.


Art Poétique

Regarder la rivière faite de temps et d’eau
Et se souvenir que le temps est une autre rivière,
Savoir que nous nous perdrons comme la rivière
Et que les visages défilent comme l’eau.

Sentir que le veille est un autre rêve
Qui rêve de ne pas rêver et que la mort
Que craint notre chair est cette mort
De chaque nuit qui s’appelle rêve.

Voir dans le jour ou dans l’année un symbole
Des jours de l’homme et de ses années
Convertir l’outrage des années
En une musique, une rumeur et un symbole

Voir dans la mort le rêve, dans le couchant
Un or triste, ainsi est la poésie
Qui est immortelle et pauvre. La poésie
Revient comme l’aurore et le couchant

Parfois l’après midi, un visage
Nous regarde depuis le fond d’un miroir
L’art doit être comme ce miroir
Qui nous révèle notre propre visage.

On raconte qu’Ulysse, fatigué de prodiges
Pleura d’amour en divisant son Itaca
Verte et humide. L’art de cette Itaca
D’éternité verte, ne donne pas de prodiges.

C’est aussi comme la rivière interminable
Qui passe et qui reste et est le reflet d’un même
Héraclite inconstant, il est le même
Et est autre, comme la rivière interminable.

(traduction de Cécile)
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Cécile
Envoyé jeudi 07 octobre 2004 - 22h03:   

JORGE L. Borges

El remordimiento
He cometido el peor de los pecados
que un hombre puede cometer. No he sido
feliz. Que los glaciares del olvido
me arrastren y me pierdan, despiadados.

Mis padres me engendraron para el juego
arriesgado y hermoso de la vida,
para la tierra, el agua, el aire, el fuego.
Los defraudé. No fui feliz. Cumplida

no fue su joven voluntad. Mi mente
se aplicó a las simétricas porfías
del arte, que entreteje naderías.

Me legaron valor. No fui valiente.
No me abandona. Siempre está a mi lado
La sombra de haber sido un desdichado.

Le remords

J’ai commis le pire des pêchers
qu’un homme puisse commettre. Je n’ai pas été
heureux. Que les glaciers de l’oubli
me traînent et me perdent, impitoyables.

Mes parents m’ont engendrés pour le jeu
dangereux et beau de la vie,
pour la terre, l’eau, l’air, le feu.
Je l’ai ai déçu. Je n’ai pas été heureux. Révolu.

je n’ai pas été leur jeune volonté. Mon esprit
s’est appliqué aux symétriques obstinations
de l’art, qui mêle des bagatelles.

Ils m’ont léguer des valeur. Je n’ai pas été vaillant.
Elle ne m’a pas abandonnée. Elle a toujours été à mes côtés
L’ombre d’avoir été un malheureux.

(essai de traduction par Cécile)
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jml
Envoyé lundi 25 octobre 2004 - 05h54:   

Silvia Baron Supervielle a aussi publié en français: Nouvelles Cantates, Le Livre du retour et L'Eau étrangère chez José Corti. Elle était la nièce de Jules Supervielle.
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Cécile
Envoyé mercredi 03 novembre 2004 - 20h56:   

Coucou, j'ai profité de mon voyage pour me procurer différents livres, dont un recueil de poésie en castillan de Silvina Ocampo... Comme j'ai vu plein d'animaux sur les côtes argentines, ce poème illustre bien les questions que j'ai pu me poser. J'ai essayé de vous le traduire en dessous.

LOS DELFINES



Los delfines no juegan en las olas

como la gente cree.

Los delfines se duermen bajando hasta el fondo del mar.

Que buscan ? No sé.

Cuando tocan el fin del agua

despiertan bruscamente

y vuelven a subir porque el mar es muy profondo

y cuando suben, que buscan ? No sé.

Y ven el cielo y les vuelve a dar sueño

y vuelven a bajar dormidos,

y vuelven a tocar el fondo del mar

y se despiertan y vuelven a subir.

Así son nuestros sueños



Silvina Ocampo, dans Poesía completa II, editions Emecé, Buenos Aires, Aargentine, page 141



LES DAUPHINS

Les dauphins ne jouent pas dans les vagues

Comme nous le pensons

Les dauphins s’endorment en descendant au fond de la mer.

Que cherchent-ils ? Je ne sais pas.

Quand ils touchent le fond de l’eau

Ils se réveillent brusquement

Et ils commencent à remonter car la mer est très profonde

Et quand ils montent, qu’est-ce qu’ils cherchent ? Je ne sais pas.

Et ils voient le ciel et ils recommencent à avoir sommeil

Alors ils recommencent à descendre en s’endormandant,

Et il recommence à toucher le fond de la mer

Et ils se réveillent et ils recommencent à monter.

C’est comme cela que sont nos rêves.

(traduction de Cécile)

Biographie

Poète et romancière argentine (Buenos Aires, 1909 - Buenos Aires, 1993). C’est Hector Bianciotti qui l’introduisit en France à partir de 1974 en publiant Faits divers de la terre et du ciel ; son travail poétique reste largement méconnu des lecteurs français. Épouse du romancier Alfredo Bioy Casares et collaboratrice de J.L. Borges, elle fit partie du groupe de la revue Sur, fondée en 1931 par sa sœur Victoria, qui fit connaître au monde entier la littérature hispanique sud-américaine. Elle est l'auteur de nombreux textes fantastiques ou autobiographiques, dont certains sont traduits en français: poésies (Petite anthologie, 1954), récits (l'Autobiographie d'Irène, 1948; Furie et autres contes, 1959; les Invitées, 1961). On lui doit également des pièces de théâtre, des romans policiers ainsi que de nombreuses traductions (E. Dickinson, E. Poe, H. Melville, E. Swedenborg...). Poèmes d’amour désespéré, Corti 1997 ; Mémoires secrètes d’une poupée, Gallimard 1993 ; Faits divers de la terre et du ciel, Gallimard 1991 ; Correspondance Roger Caillois, Silvina Ocampo, Stock 1996.
http://www.jose-corti.fr/auteursiberiques/ocampo-s ilvina.html
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Cécile
Envoyé mercredi 03 novembre 2004 - 21h00:   

Oui Silvia Baron Supervielle vit d'ailleurs en France. Elle a traduit des poèmes de Silvina Ocampo que je viens juste de présenter (à propos de Silvina, elle était la femme de Bioy de Casares, le grand ami de Borges).

Voici un autre poème de Silvia Baron Supervielle suivi de sa bibliographie.

ni plante ou plume
aimantée ou mot

pas une goutte
d’encre de couleur

ni terre ou ombre
penchée seule
dans cette serre
la page ouverte
des saisons

Silvia Baron Supervielle dans La distance de sable, éditions granit, page 15.


Bibliographie

Lectures du vent, Editions José Corti, 1988.
L’Or de l’incertitude, Editions José Corti, 1990.
Le Livre du retour, Editions José Corti, 1993.
L’Eau étrangère, Editions José Corti, 1993.
La Frontière, Editions José Corti, 1995.
Nouvelles Cantates, Editions José Corti, 1995.
Les Fenêtres, Hors Commerce, 1977
Plaine blanche, Editions Carmen Martinez, 1980.
Espace de la mer, Editions Thierry Bouchard, 1981.
La Distance de sable, Editions Granit, 1983.
Le Mur transparent, Editions Thierry Bouchard, 1986.
Un été avec Geneviève Asse, entretien, L’Échoppe, 1996.
Après le pas, poèmes, Arfuyen, 1997.
La Ligne et l’ombre, Editions du Seuil, 1999

Traductions :
En espagnol
Les Charités d’Alcippe de Marguerite Yourcenar. Visor, Madrid 1982.
Théâtre de Marguerite Yourcenar. Tome I, 1983 ; Tome II, 1986. Editions Lumen, Barcelone.


En français
Les Travaux et les nuits d’Alejandra Pizarnik. Oeuvre Poétique 1956-1972. Avec Claude Couffon. Editions Granit/Unesco, 1986.
Les Conjurés de Jorge Luis Borges. Jacques T. Quentin, éditeur, Genève, 1989.
Elena Bellemort de Macedonio Fernandez. Editions José Corti, 1990.
Papiers de Nouveauvenu et continuation du Rien de Macedonio Fernandez. Editions José Corti, 1990.
Papiers de Nouveauvenu et continuation du Rien de Macedonio Fernández. Avec Marianne Millon. Editions José Corti, 1992.
Les Jours heureux de Juan Rodolfo Wilcock. Editions La Différence/Unesco, collection Orphée,1994.
Fragments verticaux de Roberto Juarroz. Editions José Corti, 1994.
Quatorzième poésie verticale de Roberto Juarroz. Editions José Corti, 1997.
Poèmes d’amour désespéré de Silvina Ocampo. Editions José Corti, 1997.
El cambio de lengua para un escritor essais, Corregidor, Buenos Aires, 1998.

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