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  Cécile
  | | Envoyé jeudi 11 novembre 2004 - 14h41:    |  |  
  EL FUEGO Y LA POESIA   I   Amo el amor   El martes y no el miércoles   Amo el amor de los estados desunidos   El amor de unos doscientos cincuenta años   Bajo la influencia nociva del judaísmo sobre la vida monástica   De las aves de azúcar de heno de hielo de alumbre o de bolsillo   Amo el amor de faz sangrienta con dos inmensas puertas al   vacío   El amor como apareció en doscientas cincuenta entregas   durante cinco años   El amor de economía quebrantada   Como el país más expansionista   Sobre millares de seres desnudos tratados como bestías   Para adoptar esas sencillas armas del amor   Donde el crimen pernocta y bebe el agua clara   De la sangre más caliente del día     Extrait de la tortuga ecuestre http://www.cesarmoro.com/    LE FEU ET LA POESIE    I    J’aime l’amour  Le mardi mais pas le mercredi  J’aime l’amour des états désunis  L’amour de quelques deux cent cinquante ans  Sous l’influence nocive du judaïsme à propos de la vie monastique  Des clés de sucre de foin de glace d’éclairage ou de poche  J’aime l’amour à la face sanglante avec deux immenses portes de  Vide  L’amour comme il est apparu en deux cent cinquante entrevues  Durant cinq ans  L’amour d’économie brisée  Comme le pays le plus expansionniste  A propos de milliards d’êtres nus traités comme des bêtes   Pour adopter ces simple armes de l’amour  Où le crime découche et boit l’eau claire  Du sang le plus chaud du jour    (essai de traduction de Cécile)   
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  Cécile
  | | Envoyé jeudi 11 novembre 2004 - 14h43:    |  |  
  EL MUNDO ILUSTRADO     Igual que tu ventana que no existe   Como una sombra de mano en un instrumento fantasma   Igual que las venas y el recorrido intenso de tu sangre   Con la misma igualdad con la continuidad preciosa que me   asegura idealmente tu existencia   A una distancia   A la distancia   A pesar de la distancia   Con tu frente y tu rostro   Y toda tu presencia sin cerrar los ojos   Y el paisaje que brota de tu presencia cuando la ciudad no   era no podía ser sino el reflejo inútil de tu presencia de hecatombe   Para mejor mojar las plumas de las aves   Cae esta lluvia de muy alto   Y me encierra dentro de ti a mí solo   Dentro y lejos de ti   Como un camino que se pierde en otro continente     Extrait de la tortuga ecuestre http://www.cesarmoro.com/    LE MONDE ILLUSTRE    Semblable à ta fenêtre qui n’existe pas  Comme une ombre de main sur un instrument fantasme  Semblable aux veines et au parcours intense de ton sang  Avec la même similitude avec la continuité précieuse que  M’assure idéalement ton existence  A une distance  A la distance  Malgré la distance  Avec ta face et ton visage  Et toute ta présence sans fermer les yeux  Et le paysage qui bourgeonne en ta présence quand la ville   N’était pas je ne pouvais être que le reflet inutile de ta présence d’hécatombe  Pour mieux mouiller les plumes des oiseaux  Cette pluie tombe de très haut  Et m’enferme dans toi moi seulement  Dans et loin de toi  Comme un chemin qui se perd sur un autre continent    (essai de traduction de Cécile)     
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  Cécile
  | | Envoyé jeudi 11 novembre 2004 - 14h45:    |  |  
  César Moro est né à Lima en 1903. Encore jeune, il décide d'immigrer (1924) en pensant vivre de ses peintures.   Il choisit la FRANCE, découvre le mouvement surréaliste et sa nouvelle vocation pour la poésie. C'est en français qu'il choisit d'écrire ses poèmes.  Après huit années passées et une participation active dans le groupe surréaliste 1928/1933, il retourne au Pérou où il se lie d'amitié avec E.A.WESTPHALEN avec lequel il partage ses idées, et font découvrir le surréalisme en Amérique Latine.  Il part au Mexique en 1938 où il retrouve ses amis parisiens. C'est la période la plus productive de sa vie et (l'exception confirmant la règle), il écrira cette fois-ci en espagnol: " La tortuga ecuestre ". De même, sous la direction d'André Breton, il organisera avec Wolfgang PAALEN, l'Exposition Internationale du Surréalisme en 1940 qui a lieu au Mexique.   Il y restera dix ans, puis retournera... au Pérou, continuant à écrire en français, mais sans publier ses travaux.  C'est seulement à sa mort qu'André COYNE, son ami, en publiera certains !  Mais beaucoup se sont perdus ou égarés...  L'intérêt suscité par ce poète méconnu jusqu'alors même dans son pays, nous invite à rechercher davantage pour en savoir plus sur la contribution qu'il a pu apporter à la Nouvelle Poésie en Amérique Latine.  Nous recherchons donc des informations sur ses oeuvres, travaux et publications dans les Revues et Magazines collectifs comme :      Bibliographie    "CADRE", "LAS MORADAS" (Lima),   "EL HIJO PRODIGO", "LETRAS DE MEXICO", "DYN" (Mexico), etc...  - Sur sa bibliographie:   Le Chateau de Grisou, (Mexico) 1942  Lettre d'Amour, (Mexico) 1942  Trafalgar Square, (Lima) 1954  La Tortuga Ecuestre, (Lima) 1957  Amour à Mort, (Paris) 1987  Los Anteojos de Azufre, (Lima) 1958    César Moro http://cesarmoro.free.fr/evocatio.html (texte de Mario Vargas Llosa) = surréaliste    http://perso.wanadoo.fr/mexiqueculture/nouvelles4- quijanofr.htm : article sur le surréalisme péruvien    http://www.cavi.univ-paris3.fr/Rech_sur/liens_surr ealisme.htm : sites consacrés au surréalisme  http://www.cesarmoro.com/ : des extraits (en vo)       
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