| Auteur | 
Message | 
      
  passante
  | | Envoyé lundi 15 novembre 2004 - 16h16:    |  |  
  (Un autre ici agrandira sans doute ce fil mais je l'ouvre déjà avec ceci)    I    Tu renies les surgeons du repos  le cercle sûr et la bouée  dans l'ombre sans chaleur  tu cherches une issue  le naître blanc d'une volonté nue  or tu regorges de faux-fuyants  et les ailiers de ta patience  ne savent plus comment  défendre ton existence  on te croirait sans armes tellement  tout te confine au renoncement    (...)      III      Race de mal-éteints  vous me défoncez la rate avec vos misères  je ne suis pas une maison de tolérance  je vais tous vous foutre aux élégies  c'est ça   c'est ça  la planche pleine de clous  recommencez pour voir  hoqueteux  va    IV    Pas du trois dans deux  non  tout simplement un peu  comme ce vent des forêts prénatales  espère    V    Tu réponds j'espère mais  je suis entité vieillissante  mon sang date  moi   la veuve d'un excès    (...)      (Extraits de "Ouvrir le feu" coll. : Les poètes du jour) 
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  karl
  | | Envoyé jeudi 25 novembre 2004 - 18h09:    |  |  
  Il a vraiment surpassé toutes les modes ce Langevin.  Un poète vif. Ma deuxième influence après Nelligan.    karl | 
      
  jml
  | | Envoyé jeudi 25 novembre 2004 - 20h12:    |  |  
  À vif, oui, en tendresse ou en colère. Un poète de rue qui vivait vraiment sa poésie. Un être entier et vrai. Salut Gilbert ! La majeure partie de son oeuvre n'a pas été publiée. On la cherche encore. L'an dernier, un concierge en a ramené une caisse complète qu'il avait retrouvé dans une maison de chambre.  | 
      
  karl
  | | Envoyé vendredi 26 novembre 2004 - 14h58:    |  |  
  Oui et paraît-il qu'à l'occasion,  il donnait un poème comme ça, à la serveuse du bar, avant de quitter.    "Cordial, vif aux abois" se définissait-il. 
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  passante
  | | Envoyé vendredi 03 décembre 2004 - 05h14:    |  |  
  Lettre pour la vie en pleine nuit    Ta soif la plus claire  se noie dans mon verre  désirable désirante  jamais indifférente  à tout ce qui brûle  à tout ce qui hurle  souvent bienveillante  au plus faible murmure  dans l'éclos dans l'ultime  voilà pourquoi je vénère  ton nom comme on respire  sans savoir s'il s'agit  tout à l'heure de mourir  ou de vivre autrement  sur un autre versant    (Le dernier nom de la Terre, éd. l'Hexagone, 1992)    Notice bio à cette adresse :    http://felix.cyberscol.qc.ca/LQ/auteurL/langevin/langev2.html   
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  jml
  | | Envoyé lundi 06 décembre 2004 - 20h03:    |  |  
  merci beaucoup pour les liens |