| Auteur | 
Message | 
      
  aar
  | | Envoyé jeudi 28 avril 2005 - 14h58:    |  |  
  c'était un pays où les gens vivaient à l’étroit  sans joie  ils allaient au travail tous les matins  toujours le même travail  les même feuilles à remuer  le même humus sous les pieds  les même voisins  les même jérémiades   la pesanteur à perpétuité  la promiscuité    dans leur château intérieur ils rêvaient  ils rêvaient d’ailleurs  d’autres vents, d’autres écorces  ils rêvaient de la solitude des grandes villes  ces grandes villes étincelantes de milliers de soleils électriques  les nuits urbaines sans nuit  le bruit  les boulevards asphaltés  l’odeur des croissants évadée d’une boulangerie   
       
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  Cécile
  | | Envoyé vendredi 29 avril 2005 - 13h19:    |  |  
  La photo illustre bien le poème Aar ! Et elle est superbe cette photo ! | 
      
  aar
  | | Envoyé vendredi 29 avril 2005 - 14h34:    |  |  
  salut Cécile, c'est le texte qui illustre la photo (et non pas le contraire)  Un bois de bouleaux argentés est une des plus belles choses de la taïga   (à nos yeux bien sûr mais pas forcement à ceux des bouleaux) | 
      
  Hélène
  | | Envoyé vendredi 29 avril 2005 - 17h50:    |  |  
  je n'aime pas la foule je ne voudrais pas être un bouleau de la taïgà !   on se croirait dans le métro aux heures de pointe!   mais c'est très beau à regarder.  |