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Mazig
| Envoyé samedi 14 mai 2005 - 22h51: | |
Troupeau Dédié à mon frère Moha Souag Pais en paix troupeau au pré des illusions Le berger,le chien,le loup décident de ton destin Dans du marbre gravent ton épitaphe:confusion Après s'être régalés de leur ultime festin Je te zieute furtivement en cachant mes cornes Terré en ma tour de pisé aux meurtrières D'où mes aïeux visèrent,tirèrent et tuèrent Et où je tisse un thrène aux motifs si mornes Troupeau,que la prière et le salut soient Sur toi,populace,comme une étoffe en soie Je me taille en quatre n'étant point charmeur De najas,ô goujats,à la triste humeur Je te fausse compagnie et m'en vais mourir Bien loin des pouilleux;parmi les anges heureux A l'empirée en chérubin courir Sans piteuse raison ni savoir dangereux Tafraout,le 14/05/2005
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Farid Mohamed zalhoud
| Envoyé lundi 31 octobre 2005 - 23h59: | |
Au restaurant du poète À ma soeur Reqia Tanirt Entrée: Grillés et salés Offerts faute de grives Ces mots succulents non emballés Fendus sur ton palais de convive Plat de résistance: Encore des mots d'inouïs goûts et saveurs Macérés aux parfums et arômes d'herbes Bouillon de relevés verbes Qui de boulimie sont sauveurs Desserts: Mots mielleux et sucrés Dont le poète seul détient les secrets Régale-toi veinard lecteur Des mes lettres affranchies dont l'amour est facteur L'addition: -Combien je vous dois monsieur? -Un sourire de bonne humeur! -C'était très bon, merci. -De rien, je vous en prie. Farid Mohamed Zalhoud |
   
Farid Mohamed Zalhoud
| Envoyé mardi 01 novembre 2005 - 00h07: | |
Comme une brindille de paille Pour ma fille Siman à l’occasion de son premier anniversaire Qu’il est fragile mon être et combien éphémère Quoique sec et jaunâtre,il rêve encore de verdure Calculateur,il espère que sa vie piteuse perdure Pourtant,le constat est là : suite d’échecs amers Comme une brindille que le vent à sa merci soulève Et que le destin entraîne vers des lieux incertains Il se laisse emporter soumis sans force ni sève Seul le poème le console par ses vocables mutins Chaque jour qui naît tue en lui une bribe Une dent, une neurone avant que la mort ne couronne Rasant la cinquantaine, je vis déjà mon automne Accusant le leitmotiv monotone du scribe Aussi longtemps que ma main peut tenir La plume, j’écrirai au plaisir des poèmes Fausser si je peux compagnie et m’abstenir A la foule qui végète et se meurt en dilemme Farid Mohamed Zalhoud
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ali
| Envoyé mardi 01 novembre 2005 - 19h20: | |
tjrs de la belle poésie! merci Farid et bon anniversaire à la petite lune Siman! tanemmirt bahra yerghan |
   
Farid Mohamed zalhoud
| Envoyé samedi 26 novembre 2005 - 19h16: | |
La nuit et les mots Dédié à Ouakrim Mustapha Eveillé,je pérore;"Sarvam anityam",à toute heure La douce sagesse de Bouddha;en crever est mon heur. Je ronronne;elle descend tel mon souffle et remonte Moi qui ai foi en Dieu sans nulle honte Seul,en boudeuse,face aux ténèbres et aux mots, Loin des présences irréelles des êtres bien-portants. Tel Epicure méprisant foule et maux, Je fais du pitre Diogène un homme important. Je compte les misères sans y inclure le doute Et c'est l'orgueilleux Plotin qui boucle la liste. ce spectre,passionné d'adages réalistes, Joue à l'orgue sa Fugue et me met en déroute. Tourmenté,je sors du cercle d'erreurs,d'illusions. Pieds au bas d'une échelle ne menant nulle part; Coeur meurtri de lésions,âme lasse de terribles visions Et une foule pressée à mon point de départ. Farid Mohamed Zalhoud Aday Tafraout Maroc Tamazgha
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Farid mohamed zalhoud
| Envoyé lundi 05 décembre 2005 - 19h46: | |
salut!Voici un nouveau poème pour les férus de la poésie.Je souhaite à toutes et à tous une bonne lecture. Farid Mohamed Zalhoud Silence Complice Dédié à Agathe Spartacus et Prométhée Agathe me gâte et vous rejoint Celle qui connaît tous les recoins Des caveaux sombres de l'Empirée Sagesse de pieux largesse l'athée Ma muse souffleuse m'a inspiré Une vérité sur le silence Inégalée par l'opulence Par corpulence voire par les lances Que je répète aux fines émeraudes Aux pierres précieuses lecteurs des odes Mots sous baîllon la lèpre aux lèvres De votre mutisme tous je vous sèvre Car le silence est complice D'exactions et d'injustices Quand les tyrans à bout portant Leurs démagogues cons bien portants Vous font lavage à la pilule Dénoncez-les voire en cellules Troupeau qui paît sujets soumis Honteux silence ménage le chou L'avide caprin adage de fou O gueux finie l'ère aux cigales Brûlez et fables et vaines morales Point de réserve jure la fourmis Ensilez rage enfilez gants Cognez sales gueules de vos brigands Que faire que dire que diable dire??? Foncez-y frères sans fantaisie Ne jamais taire l'hypocrisie Que dire? Mot dire Médire Maudire Farid Zalhoud
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ali
| Envoyé mardi 06 décembre 2005 - 17h30: | |
ifulki bahra umarg nnek a gma nu.ifessi yceqqa igh afgan ur izdtar ad yini may llan deffir as,ar ittajja wiyadt héaren negh aguns n tirrgin...tanemmirt. |
   
tachlhite de paris
| Envoyé vendredi 23 décembre 2005 - 00h29: | |
ark ntchkare bahra fi che3re d tandamtennek sa fais plaisire bonne continiation.un petit mot en passant! il faut toujours faire ce que l,on croit ne pas pouvoir fair. |
   
ali
| Envoyé vendredi 23 décembre 2005 - 00h45: | |
tanemmirt nnem aweltma tamazight..werri-d darnegh ghghi kuyass mar annessyissen i wiyadt may nems..
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Farid mohamed zalhoud
| Envoyé samedi 31 décembre 2005 - 15h33: | |
Azul(salut!) Je remercie Tachlhiyte de Paris et Ali pour leur appréciation.C'est un grand plaisir que de lire des Timazighin et des imazighen qui encouragent le poète à continuer son bonhomme de chemin dans la langue poétique. Tanemmirt Votre frère farid mohamed zalhoud |
   
Farid Mohamed Zalhoud
| Envoyé vendredi 13 janvier 2006 - 22h47: | |
Pour les lectrices et lecteurs de francopolis un nouveau poème. Un pont A ma soeur France Renaud La Corse Prétexte pour un poème Et texte de ma bohème A force De penser à toi image qui me résiste Sans jamais te connaître J'amorce une métaphore qui te métamorphose En sage-femme qui assiste La langue lyrique douce chose Témoin d'un sourire qui va naître Servant de pont fraternel Courtois Pour toi Vocable ô lueur qui s'éteint Et ne sachant que dire D'un état qu'on atteint Nous allons le maudire Répétant un refrain De musique qui élève Eludant le pétrin Aux humains et leurs rêves Farid Mohamed Zalhoud |