Prix Apulée du premier roman : Quatre...

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Auteur Message   Akbayli Envoyé jeudi 17 février 2005 - 18h38:    Prix Apulée du premier roman : Quatre auteurs récompensés jeudi 17 février 2005(source:journal liberté .algerie) “Apulée a été le premier écrivain de l’humanité”, dira Amine Zaoui. C’est pourquoi ce nom a été choisi pour le prix du premier roman, décerné hier, à la Bibliothèque nationale d’El-Hamma, Le prix Apulée du premier roman, créé par la Bibliothèque nationale, a été décerné, hier, en présence d’un nombre important d’invités. Quatre lauréats se sont distingués pour ce prix : Jaoudet Gassouma pour “Zorna”, paru aux éditions Chihab, ex æquo avec Mehdi Meriamine pour “De l’autre côté de la vie”, aux éditions Dar El-Gharb, pour la langue française, Salim Zenia pour son roman paru aux éditions l’Harmattan-Awal en langue tamazight et, enfin, la toute jeune lycéenne, âgée de 17 ans, Sarah Haïder, pour “Apostats”, paru chez El-Ikhtilaf, pour la langue arabe. Après l’allocution d’ouverture de M. Amine Zaoui, axée sur la nécessité de créer, justement, ces prix littéraires, qui, non seulement encouragent les auteurs et leur donnent le sentiment d’être accompagnés dans leur travail, ô combien difficile de la création, mais injectent, aussi, de la vie dans notre espace culturel, tout en enrichissant par leur apport créatif, la bibliographie romanesque nationale, dans les trois langues. C’est certain que les prix se comptent encore sur les doigts d’une seule main, à peine quatre ou cinq, mais, espérons, toutefois, que d’autres prix littéraires verront le jour, pourquoi pas dans notre pays, ainsi que l’institution de bourses d’écriture et des résidences d’auteurs. Pour rappel, le prix d’Apulée, entièrement financé par la Bibliothèque nationale, est doté d’une récompense de 10 millions de centimes. Les différentes étapes qui ont abouti à l’octroi de ce prix, explique M. Zaoui, ont été, en premier lieu, le fait des choix et des titres élaborés et présentés par les maisons d’éditions. La Bibliothèque nationale a acheté 100 exemplaires de chaque titre. Après la remise des prix, une lecture des textes et une discussion, à bâtons rompus, avec les quatre lauréats, a eu lieu. Rappelons qu’ils ont été récompensés pour leur première œuvre. Pour Gassouma, ce prix vient récompenser des efforts bien que ce qui le motive le plus, dira-t-il, c’est l’accueil réservé par les lecteurs à son livre. Rappelons que le jury de ce prix était assez particulier, vu qu’il se composait, surtout, de lecteurs et lectrices qui fréquentent la Bibliothèque nationale. Ainsi, “Zorna” qui pénètre difficilement mais ardemment l’univers complexe des sentiments ne pouvait que plaire. Sarah Haïder, qui ne s’attendait pas à être récompensée d’un prix, pour son premier travail, était acclamée haut et fort, non seulement pour son jeune âge (17 ans), mais surtout pour son roman, qui annonce déjà une force de caractère, digne de construire une carrière prometteuse. Le mérite revient, également, à El-Ikhtilaf, qui a su justement être là pour cette jeune lycéenne, qui mérite d’être accompagnée et encouragée dans son envie de devenir romancière. Apulée de Madaure Lors de cette rencontre, le chercheur Moussa Zemouli a donné un bref aperçu de l’œuvre et de la vie d’Apulée de Madaure, et de sa dimension universelle. “Auteur est penseur classique. Apulée, (Licius Apuleius), l’un des fondateurs de l’une des premières écoles de la connaissance et du savoir, est pourtant méconnu, sans doute, à cause du caractère dérangeant de ses écrits”, dira-t-il. Apulée de Madaure, né vers 125, au sein d’une famille riche de Madaure (en Numidie, dans l’actuelle Algérie), fit d’abord ses études à Carthage, où il apprit l’éloquence latine, avant d’aller chercher, à Athènes, un enseignement philosophique supérieur. Il s’intéressa aux sciences, à la philosophie, à la religion et à la magie. Il voyagea beaucoup avant de retourner en Afrique, choisissant Carthage comme résidence permanente, où il y mourut après 170. Apulée était, aussi, un conférencier à succès, capable de parler en grec comme en latin, il a initié, en outre, le roman universel, avec ses “Métamorphoses” , “Florides” et “Apologie”, considérées comme les premières œuvres épiques et philosophiques de l’histoire. “L’âne d’or” reste une œuvre phare, témoin de la richesse et d’une écriture fertile, fictionnelle et imaginative extraordinaires. Nassira Belloula   Jean-pierre Envoyé jeudi 17 février 2005 - 22h10:    Lucius Apuleius est né à Madaure (à 28 km de Ouenza ) en 124 .....j'y était prof en 1967..... Né de haute famille , il commença ses études dans sa ville natale puis les continua à Carthage et à Athènes . Il dépensa son bel héritage jusqu’ à l’ épuiser , voyagea de cité en cité et de croyance en croyance , se fit initier à diverses religions et croyances , flirta avec la magie ,écrivait sur tout , donna des conférences à Rome et ailleurs sur la philosophie et la religion , puis retourna en Afrique ou il épousa une dame fort riche , mais aussi plus âgée , ce qui fit jaser ,on lui intenta même un procès afin de faire annuler ce mariage ; invoquant le prétexte qu’ il avait usé d’ artifices magiques pour séduire la veuve . Il présenta lui-même sa défense et gagna son procès ; ce qui n’ empêcha pas le peuple de continuer à voir en lui un magicien , on s’ en servit même par la suite pour amoindrir Jésus en racontant ses miracles . Il passa ensuite le reste de sa vie entre Madaure et Carthage pratiquant le droit , la médecine et la rhétorique , ses écrits traitaient de sujets scientifiques et philosophiques , on éleva à Madaure un monument le qualifiant de “philosophus platonicus Il écrivit un livre de contes ( traduit par l’Anglais Adlington en 1566) Metamorphoseon libri XI . Ce livre conte les aventures d’ un certain Lucius voyageant en Thessalie ( Grèce ) , s’ amusant avec diverses jeunes personnes et ressentant partout autours de lui une atmosphère de magie et de sorcellerie . Prêt à toutes sortes d’ aventures il se frotte d’ un onguent magique en faisant le voeu d’ être transformé en oiseau , mais à mesure qu’ il se frictionne il se transforme en âne . A partir de ce moment l’ histoire raconte les tribulations d’ un âne qui aurait le sens et la compréhension d’ un homme ; sa seule consolation tient au fait qu’ il possède de grandes oreilles ,lui permettant de tout écouter , même très loin . Il saisit ainsi multitudes d’ histoires étranges , comme celle entre Cupidon et Psyché . . . . On lui dit, après bien des vicissitudes , qu’ il retrouvera sa forme humaine si il peut trouver une rose à manger . Désenchanté de la vie , il fait appel d’ abord à la philosophie , puis à la religion , compose des prières à Isis , se rase la tête , et reçu au nombre des initiés isiaques de troisième classe , etc . . l'étange dans tout ça , c'est qu'Apuleus a écrit les métamorphoses environs à la même époque que julius de Patras y doit sûrement y avoir le vieil ovide derrière tout ça....   ali Envoyé vendredi 18 février 2005 - 00h28:    merci J.P peut être qu' Apulée mon ancêtre avait trouvé l'âne qui dort en chacun de nous poètes..   Hélène Envoyé vendredi 18 février 2005 - 04h06:    les éditions l'Harmattan ont une antenne au Maroc ?   ali Envoyé vendredi 18 février 2005 - 13h04:    Les livres édités par l'harmattan sont présents dans les librairies..en vérité je n'ai aucune idée précise à ce sujet,il semble que l'harmattan à des relations avec les éditions Tarik à Casablanca..