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     sandrine |
Il faut réserver, par mail ou téléphone CHANSON FRANÇAISE EN SORBONNE Mardi 29 novembre 2005 A 21 heures, amphithéâtre Richelieu (entrée par le 17, rue de la Sorbonne 75005 Paris) Entrée libre sur réservation : Action.Culturelle@paris4.sorbonne.fr / 01 40 46 32 83 KENT Grand frère de cette vague "d'enfants du rock" qui ont renoué avec les charmes de la chanson française, Kent se fit jadis connaître comme Kent Hutchinson, à la tête du groupe Starshooter. Depuis, il s'est imposé comme un des artisans du renouveau de la chanson française qui n'a plus peur de revendiquer sa filiation avec la tradition. Il a ouvert ainsi une voie empruntée dans son sillage par Benabar, Sanseverino et autres … Son dernier album, Bienvenue au Club, est un retour au rock. C'est le résultat d'une collaboration spontanée avec des artistes aussi différents que Mickey 3D, Laurent Voulzy, la Grande Sophie, M, Romain Didier ou Lojo. Drôle de SIRE Drôle de Sire, deux albums et une vraie personnalité, est un groupe à l’énergie rafraîchissante, dont les textes bousculent parfois, mais avec légèreté, le plus souvent plein de tendresse envers les contemporains qu’il chante. On y croise des personnages inattendus et attachants, des filles à qui il s’adresse avec pudeur et humour, on s’attache aux histoires et aux êtres. L’esprit des chansons est ainsi résumé: « Si t’es un voyou, un pouilleux, un poète / Si tu boîtes un peu de la tête (…) Si tu ne baisses pas ton froc / Si t’es toqué, si t’es fada / Bienvenue dans notre bicoque » (Notre bicoque). Olivier GANN « On m’a dit tu chantes bien, mais y’a déjà Goldman / Encore un matin pour rien à être Olivier Gann » est souvent passé sur les radios en 2001, la première chanson d’Olivier Gann était son premier succès. Soutenu par Francis Cabrel qui a produit son premier album et dont il fait régulièrement la première partie (et très récemment encore à l’Olympia), Olivier Gann chante les femmes et les hommes, ou plutôt « les filles et les gars », les difficultés à se parler ou ne pas se parler, les délicats rapports amoureux (ou « pré » ou « post » amoureux). D’ailleurs, « Les filles et les gars / C’est pas qu’ça s’aime pas / C’est bien plus compliqué que ça » (Vanille chocolat). Comment mieux dire… ? Fleur GIRE Il faut entendre Fleur Gire voleter sur son piano et lancer de manière mutine ses « chansons-portraits », une sorte de bestiaire humain dont on n’aimerait pas faire partie et où pourtant on se reconnaît parfois. Il y est question aussi bien de la solitude des personnes âgées, des wagons-bars SNCF (avec le « fondant chocolat Grand-mère », où « ils ont dû mettre plus de grand-mère que de chocolat… »), que du mariage, des dragueurs un peu lourds ou de l’amour éternel (« L’amant fatal, fatalement, ment / Sans son cheval le prince est moins charmant… »). Un univers original qui montre, une fois n’est pas coutume, qu’il y a de la nouveauté dans la chanson française. Organisé par Matthias VINCENOT, avec le soutien du Service Culturel des Etudiants de l’université Paris-Sorbonne (Paris IV). |