| Auteur | Message | ||
     Joseph |
UNE JOURNEE COMME LES AUTRES 7H45 Comme chaque jour de la semaine, Howard se rend à son travail. Il a le choix entre les embouteillages monstres et la cohue du métro. Il opte pour la cohue. Debout dans la rame, agrippé à la barre, il pense déjà au film qu’il regardera ce soir, seule lueur d’espoir dans une journée qui s’annonce aussi morne et pénible que d’habitude. Arrivé au travail, il salue ses collègues d’un hochement de tête et s’installe à son bureau. La matinée se déroule comme à l’accoutumée : dossiers à classer, papiers à remplir, clients à recevoir etc… A midi, il va manger rapidement dans un snack, seul. Repas rapide et insipide. Retour au travail : dossiers à remplir, papiers à classer, clients à recevoir etc… De temps en temps il regarde anxieusement tourner la petite aiguille des minutes sur la pendule murale de son bureau. Bien que donnant l’impression de faire du surplace, elle arrive toujours par faire le tour complet du cadran, signifiant ainsi que l’heure de la libération est arrivée. Ca y est, c’est fini ! Howard reprend le métro, se fondant à nouveau dans la masse compacte et gluante de ses semblables. Il est au bord de la nausée. Quand il arrive chez lui, sa femme lui demande d’un air absent : « Alors mon chéri, tu as passé une bonne journée ? ». C’est alors qu’Howard se met à suffoquer, son cerveau s’embrouille, ses yeux se mettent à lancer des éclairs et, se rapprochant de sa femme, il lance une énorme plainte qui se transforme progressivement en un immense cri de désespoir. « Howard ! Howard ! Arrête de crier comme ça, tu vas réveiller tout le monde. Qu’est-ce qui t’arrives, bordel ? » Howard se réveille alors en sursaut, le visage en sueur, complètement paniqué. « Bon, ça va maintenant, calme toi. » lui lance son compagnon. « T’as encore fait ce putain de cauchemar, hein, c’est ça ? » « Ouais » répond Howard qui retrouve peu à peu son calme. Jetant un regard encore inquiet autour de lui, il constate avec soulagement la présence rassurante des quatre murs, de la fenêtre avec ses barreaux et de la porte solidement fermée à clef. Oui, tout à l’air en place. « Bordel, je n’arrive pas à me débarrasser de ce cauchemar à la con : le bureau, le travail, le métro. Toutes ces conneries. Quand est-ce que ça va finir, nom de Dieu ? » « T’en fais pas, le rassure son compagnon, c’est bientôt fini. Ton exécution est pour après-demain. » « Et ben c’est pas trop tôt ! » et il allume tranquillement une cigarette. | ||
| Hélène |
ah tu as une façon de surprendre et de faire rire tiens tu as eu l'occasion de voir des minifilms de Jean Christophe Averty ? avec ses moulins à hacher les bébés ? tu m'y fais penser ! Tu es un humoriste noir ( blanc, pourtant j'imagine (;-) et ce que c'est drôle . |