| Auteur | Message | ||
     mary |
…..Cela devenait urgent de faire le grand ménage de printemps mais bien sûr Stan ne va pas se mettre à nettoyer les vitres, à trier les tas de papier, à frotter le sol, à ranger la cave… ……….Ah non ! ……….Il va changer sa vie ! …..Il va tout réorganiser, jeter tout ce qui est inutile et recommencer à zéro. Il est grand temps, il faut le faire tout suite avant qu'il ne soit trop tard. Il ne veut surtout pas répéter la faute de son poète préféré, qui a prié sur son lit de mort : ......"Oh mon Dieu, laisse moi une seconde vie ......Je ne referai pas de vilenies ......J'ai assez protesté ......Tu vas voir comment je vais bien redoubler ......Je serai obéissant et galant ......Je prendrai tout mon temps ......Considérons que c'était juste une répétition ......Et maintenant nous recommençons." …..Stan va tirer une leçon de ce poème, et il va s'y mettre immédiatement, d'une manière très méthodique et bien raisonnée. Pour cela il lui faudra beaucoup de boîtes. Il fait le tour des supermarchés, il est même obligé d'en piquer une à son ami Grosby, quelques autres à son travail. Ces petits délits ne sont pas bien graves vu l'importance de son projet. Après mûre réflexion, il décide de prévenir ses amis pour qu'ils puissent aussi profiter de son idée. …..Dans chaque boîte Stan va mettre tout ce qui le dérange, tout ce qui fait mal, tout ce qui est inutile. Le travail est énorme, colossal. D'abord : les maladies, et voilà elles ne rentrent dans aucune boîte et en plus elles se cachent et disparaissent de temps en temps. Stan est astucieux et têtu : il met dans la boîte tous les dossiers médicaux, toutes les ordonnances et tous les médicaments, dans un premier temps ceci devrait faire l'affaire. Les plus facile sont les cigarettes et l'alcool, au moins quelque chose de concret à ranger. ……Puis vient le tour de la haine, celle-ci n'est pas facile à attraper, elle est glissante, gluante, collante ; comment peut-on mettre la haine dans une boîte en carton ? Il découpe donc dans la presse toutes les images qui provoquent chez lui des éclats de colère comme la misère, l'injustice, le mépris et les range soigneusement. Pour faire bonne mesure, il rajoute, gribouillés sur le papier, les yeux presque fermés, les noms de quelques personnes. On ne sait jamais, peut être il réussira à les oublier. Il travaille dur, pendant de nombreux jour. Il cherche, fouille, réfléchit, pour ne rien oublier. Il s'est gardé pour le dernier jour le problème le plus délicat. Oh, il ne veut même pas le nommer. Il s'agit d'un mal qui s'est répandu dans tout son corps. Il ne veut pas le nommer mais, pour ne pas augmenter sa douleur, il doit pourtant se l'avouer … il s'agit d'une violoncelliste débutante. Ce mal le prit tout d'un coup, sans crier gare. On ne sait encore pas si c'est un virus ou une bactérie. Car selon tous les psychiatres du monde, la passion est une maladie. Donc on ne sait pas la traiter. Stan prépare soigneusement le carton et y met toutes les photos, la photo de cette femme rêvée, de son violoncelle, ses partitions préférées, chacun de ses gestes est très douloureux et exige un grand effort. Il se ressaisit et poursuit péniblement son travail. Maintenant il va emballer soigneusement chaque boîte dans un papier argenté et la première partie des travaux sera terminée. La chambre de Stan disparaît sous les cartons. Il faut de toute urgence tout évacuer. Il se rend donc dans un magasin de meubles et remporte un grand carton qui contenait un frigo. Il va lui servir de cercueil. Il y met tout ce qu'il peut y emballer. Il reste cependant un peu de place. Stan va donc proposer l'opportunité à ses amis. Certainement eux aussi auront leurs boîtes secrètes à y mettre. Le tout est emballé de nouveau dans le papier argenté et la seconde partie des travaux est terminée. …..La troisième partie sera la fête d'une libération. Stan et ses amis envoient des cartons d'invitation. Ils louent une salle, ils préparent les fleurs, la musique et c'est parti ! Ils vont incinérer leurs soucis et leurs défauts dans la joie. Demain une nouvelle vie commencera. …..La cérémonie fut grandiose. Il y avait une immense foule. Cela donnait chaud au cœur refroidi de Stan. Il n'était plus seul. Tout ce monde qui voulait aussi recommencer une vie nouvelle ! …..Tout c'est très bien passé pendant l'incinération. Chacun a posé une fleur sur le cercueil et puis, dignement, tout le monde a écouté la musique. Concentration et méditation ; de dignes adieux. …..Puis le moment du discours arriva. Là, Stan commença à être inquiet, certains avaient oublié le but suprême du rassemblement, les plaisanteries ont commencé à fuser, les mots déplacés et les remarques désobligeantes à fleurir. Et puis un fou rire. Et tous ont détourné la fête : alcools, cigarettes, désirs, vanités, envies, lâchetés, jalousies ont ressuscité. Stan n'avait pas prévu cela. Il chercha désespéramment du secours et se mit à errer en cherchant une âme compréhensive. Soudain il aperçoit la violoncelliste débutante. Celle qui devrait être oubliée. Le cœur de Stan s'emballe de nouveau, il ne peut pas s'empêcher de la regarder… Non, Non, Non. Stan finit par sortir, il devait recommencer sa vie. Tant pis. Il s'éloigne, résigné. Il refera le ménage à l'automne car l'été n'est pas une bonne saison. | ||
| jp |
si tu continue, ......non c'est trop tard, je suis amoureux de Stan ou de Mary ......allez donc savoir | ||
| j-p |
si j'osais, je ferais un énorme bisou à Mary mais elle n'aime peut être pas ça , ou pas des vieux , ou pas de moi mais stan je l'adore et ça, personne ne pourra m'en enpêcher!! | ||
| Noel |
Quand l’automne arrive C’est un grand rouleau qui déboule Je cours Mais je sais Il me rattrapera Ma main sortira Se tenant au fil des jours Pour y arriver Enfin , au soleil … C’est la roue d’un camion Lentement s’avançant Moi cloué au sol Priant qu’il passe vite Qu’il passe enfin Qu’il s’éloigne C’est un tunnel sur le passage De l’autre coté tout au bout Je sens la lumière Je sais les prairies Mais j’ai peur de ces moments là Ceux où je cours Les yeux fermés …. C’est pas toujours facile Mais si dans nos mains il y en a d’autres Ça ira , j’vous promets , ça ira … cours tant que tu peux Stan , immensement fort, avant que les automnes te rattrappent , n'aie pas peur de vivre , d'exister ... | ||
| mary |
Jp, Je suis désolée pour ma réponse trop conventionnelle mais d'abord il y quelques formalités à remplir. Tu peux toujours m'envoyer un dossier contenant : •photo •CV •lettre de motivation •avis de l'imposition Ensuite je te promets que ton dossier sera soigneusement examiné. Bisous Mary | ||
| Anonyme |
"•lettre de motivation •avis de l'imposition " tu veux dire toutes les fois où il a imposé les mains pour faire des sculptures? | ||
| Anonyme |
Mary, moi aussi j'adore Stan mais alors j'adooooooooooooooooore | ||
| Anonyme |
une place des Francophones sans Stan, c'est aussi désolé qu'une déclaration d'impôts | ||
| Anonyme |
on pourrait créer une rue de Stan? (elle donnerait sur la place) (bisous, Mary) | ||
| noel anononyme |
ou ( soyons fou )une place Stan donnant sur toutes les rues , là des Stan(ds) de fetes lumineront tjs , le Stan(d'art) serait à son apogé et plus jamais on y dirait Stan - bye ... | ||
| Anonyme |
Stan-tant, ton truc, ouais... | ||
| mary |
Donc, pendant qu'il reste encore le temps, je prends le pain qui est sur la table et le mets de côté pour souris, loin de l'endroit infernal. Quelle le prenne et q'elle soit heureuse ! Ce n'est pas à moi à juger si cela a peu ou beaucoup d'importance. Et même si cela est peu, il vaut mieux cela que rien du tout. Mrozek | ||
| jp |
"Ce n'est pas à moi à juger si cela a peu ou beaucoup d'importance" ni à personne d'autre d'ailleurs mais j'étais avec les souris! |