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Noel
Envoyé jeudi 18 mars 2004 - 19h05:   

et vi , à la demande génerale )))))))
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Noel
Envoyé jeudi 18 mars 2004 - 19h09:   

Lever de rideau
Un homme est assis sur un banc public, Cyrielle s’assoit à ses cotés, il ne la voit pas.

- Bonjour.

- Ah, bonjour !

- Mauvais temps, n’est –ce pas ?

- Ah non pas ça ! pas aujourd’hui ! me parler de la pluie et du beau temps ?

- C’était juste pour engager la conversation .

- Je sais et c’est bien pour ça que je ne peux pas vous en vouloir ,cela fait une éternité que cela dure . Les discussions entre voisins ou inconnus ne savent se limiter qu’aux quatre saisons, à la progression étonnante de leur progéniture, au prix de la vie, à l’incapacité du gouvernement, même s’il change.
Il est temps que cela cesse. Personne n’aurait l’idée de parler de paix, d’amour, de vie. Mais dites-moi au fait, n’étiez vous pas à Trifoully les oies a une heure du matin ?

- Que me vaut cette question ?

- Cela fait trois personnes que je croise ce matin. Toutes ont vécu ce grand voyage. Comme moi, et comme vous aussi je parie, elles se sont toutes désistés de leurs obligations prétextant de diverses fausses excuses.

- Serions-nous donc plusieurs a avoir vécu la même expérience ?

- Regardez donc la route …Voyez vous donc quelque chose, quelqu’un ?

- Rien ni personne.

- D’habitude a cette heure – ci tout grouille, grogne ,klaxonne ,bouillonne, s’insulte dans le tumulte .Ce matin rien de tout çà ,cela ne vous semble point singulier ?

- Que s’est- il passé d’après vous ?

- Pour ma part je pense que nous ne sommes pas sortis du rêve. Nous y sommes toujours bien encrés ,profondément . Je ne m’en plaint pas ,je ne ferais même rien pour l’achever. Tout est si beau, si calme ,si serein. Finalement n’est-ce pas le souhait de chacun que le rêve devienne réalité , que la réalité ressemble enfin à un rêve .

- En effet tout est bien tranquille ………………………

- Bon ben c’est pas tout, a très bientôt mademoiselle ce fut un grand plaisir.

- Croyez bien qu’il fut partagé, au revoir monsieur .




















Un homme à l’air serein fait son apparition.

- Bonjour ,veuillez m’excuser ,mais vous aussi avez –vous fait ce rêve ?

- Eh oui !

- Puis-je m’asseoir à vos cotés ?

- Bien sur ,prenez place .

( L’homme s’assoit ,prend un air pensif ……..Après un long moment de silence il s’adresse à Cyrielle) .

- Je suis bien désolé d’être si silencieux mademoiselle, mais je pense.

- Mais à quoi pensez – vous ?

- A tout et à rien, c’est bien là l’intérêt … Auparavant je songeais toujours à une chose précise, gagner plus, toujours plus, ma pensée était monopolisée par ce but rendu suprême. Le profit, le profit, le profit, subir cette idée jusqu'à l’obsession, pour cela il fallait réfléchir ,constamment réfléchir. Dorénavant je suis délivré .

- Dites- moi en plus .

- Ma vie était calculée , rangée , minutée , programmée , organisée , je suis désormais libéré de ces contraintes . Je réfléchissais pour penser ,maintenant je pense sans réfléchir . Je m’étouffais , je respire . Un tel choc donne à réfléchir, non ?

- Et cela vous convient de penser encore ?

- C’est différent , je pensais au concret . Il me fallait voir pour croire , tout n’était que barrières . Je découvre enfin l’imagination, elle, est sans limites, elle dépasse l’horizon, elle fait qu’enfin je pense, …à l’espérance …………

Mademoiselle, c’est avec un grand plaisir que je vous ai connu, mais je m’en vais penser ailleurs, le monde me paraît si beau que l’envie de le visiter perpétuellement m’est devenu insoutenable, au revoir.

- A très bientôt monsieur .

































- Au secours ,au secours !

( Un homme arrive en courant ) .

- Qu’avez vous monsieur ?

- Dites-moi , est –ce que vous aussi vous faites partie de ces fous ?

- Je pense être une personne tout à fait sensée .

- ENFIN ! enfin quelqu’un de normal , merci mon dieu ! (levant les bras au ciel )

( l’homme s’assoit avec soulagement ,sort son mouchoir ,s’essuie le front et le torse )

Il sont devenus tous cinglés !

- NON ! ! !

- OUI ! ! ! ,ils sont déboussolés ,ils parlent de paix ,de calme ,de sérénité . Vous vous rendez compte mademoiselle ,de sérénité .

- Qu’avez vous donc contre ce mot ?

- Mais rendez vous compte ,mademoiselle ,auparavant ils ne connaissaient même pas la signification de ce mot ,la sérénité ,la sérénité, la sérénité, on entends que ça ,c’est inquiétant ! non ?

- Pourquoi donc ,ils ne vont pas déclencher une guerre ?

- S’il n’y avait qu’une petite guerre ,quelques villes détruites pour la relance économique ,cela ne serait pas préoccupant ,tout le monde y trouverait son compte . Mais là ,,,,là c’est la CATASTROPHE , ils parlent de révolution spirituelle ,,,,,,,,,çà n’a jamais fait vivre personne ! ! ! ! ! Ils prétendent qu’a leurs yeux l’argent n’a plus aucune importance ,ils ne songent qu’au plaisir de vivre . La mort de la société de consommation ,la paralysie des marchés financiers ,nous allons connaître l’enfer ,comment faire si cela se prolonge ? mais bon Dieu comment faire ? (levant les bras au ciel ) . Une vie sans travail , c’est presque criminel , ce sont des hors la loi .

- Dites-moi ,par hasard ,n’auriez-vous pas entendu parler d’un rêve qu’ils auraient tous fait ?

- Ah ,ce maudit cauchemar ,ne m’en parlez pas ! (levant les bras au ciel ) Vous n’allez sans doute pas me croire , mais moi aussi je l’ai subi hier soir .

- Ce n’est pas vrai ,vous ?

- Si ! je vous le jure !

- Croix de bois ,croix de fer ?

- Si je meurs je vais en enfer !

- ……… Ah bon !

- Oui , disais-je ,je faisais de l’auto-stop en pleine nuit dans un bled paumé . Cela m’a paru louche ,je n’ai jamais pris d’auto-stoppeur de ma vie et encore moins je n’en ai fait , surtout de nuit en plus ! Mais vous savez les rêves ,ce que c’est , on ne se pose jamais de questions .

- Oui ,je sais ! (air fataliste ) .

- Et puis ,un gars à l’air louche s’est arrêté , je suis monté a ses cotés sans plus de méfiance . Et là d’un coup il m’a raconté ,un comble pour un rêve , des histoires à dormir debout .

- Qu’est – il arrivé ? ( intriguée ) .

- Je me suis senti très mal à l’aise ,j’ai insisté pour descendre de sa voiture et je me suis réveillé en sueur .

- Quelle aventure !

- La vrai aventure c’est plutôt de voir tous ces gens errer de bon matin . « J’ai trouvé le sens de ma vie ,j’ai trouvé le sens de ma vie » ,qu’ils disent . Ils ont l’air de hippies ,de parachutés des nuages ,d’abrutis par les mouches , d’évaporés d’une flaque .

- A ce point ,vous pensez ?

- Et encore là , je minimise pour ne pas vous effrayer ,vous ne pouvez vous douter du réconfort que je ressens de vous avoir rencontrée . Enfin ,une personne raisonnable ,merci mon Dieu ! (levant les bras au ciel ) .

- Etes-vous si sur de vous ?

- Dites-moi que ce n’est pas vrai ,vous aussi ?

- Apprenez ,cher monsieur ,qu’il vaut mieux vivre avec lucidité sa folie qu’avec anxiété sa raison .

- ( L’homme s’enfuit ,les bras au ciel ) Mon Dieu , au secours ,au secours ! ! !


- Voilà ,parlez de ce qui n’est pas conventionnel a un homme qui se clame normal , que fait-il ? Il vous fuit , vous rejette . Savoir se remettre en question n’est point preuve de faiblesse dont il faudrait avoir honte . Notre sensibilité ,tant délaissée ,doit nous permettre de nous enrichir de nos différences . Les barrières les plus infranchissables sont bien celles qu’érigent nos certitudes . Ne pas agir comme la majorité suffit malheureusement pour être montré du doigt . C’est maintenant cet homme qui se situe dans la marge . Tout était régi sous l’influence de la compétition entraînant dans son sillage l’envie et la jalousie . Nous sommes désormais peu être prêt a vivre ensemble . Pas simplement survivre , vivre.

……………………

( Un monsieur s’avance du banc ou Cyrielle s’est assise ).

- Bonjour, mademoiselle puis-je m’asseoir auprés de vous ?

- Bien sur, monsieur, faites.

- Vous ne pouvez pas savoir le plaisir que je ressens de communiquer de nouveau avec le monde extérieur.

- Communiquer de nouveau ?

- Oui, hier encore j’étais un vieil ours paranoïaque, aigri de sa petite vie, de ses petits malheurs. La vérité m’est maintenant évidente, ce n’est pas les gens qui ne sont pas a ma hauteur, mais bien moi qui est en fait un bien pale personnage.

- Vous me paraissez bien dur avec vous-même.

- C’est le prix a payer de ma lucidité. Je ne pouvais pas me voiler éternellement la face, je commence à me comprendre… Il m’a fallu cette nuit de rêve pour enfin me retrouver face à moi-même. J’ai mal, croyez-moi, d’être sorti de ma coquille. Je pensais mener une vie sans reproche, où tout était réglé, prévu, planifié… Si planifié que sans relief… Mes préoccupations n’étaient que matérielles. Avec la priorité du paraître, j’en ai oublié d’être… Mes proches se sont éloignés, mon orgueil n’a rien arrangé. Je pensais avoir tout fait pour eux et que ce n’étaient que des ingrats, et patati et patata. C’est d’amour et d’écoute dont ils avaient d’abord besoin, je n’ai pas su le voir, l’entendre… Le don de soi est le plus précieux des présents… Nous nous préservons de cette idée s’économisant pour Dieu seul sait quel moment, mais si vous savez l’entretenir l’amour de vos proches peut se révéler être un puits sans fond. Chaque attention est une pièce portée sur la mosaïque de la vie, si petite soit-elle, elle est indispensable pour la rendre merveilleuse. Nous devons nous efforcer de ne rien gâcher, ne rien lâcher, ne serait-ce qu’une seconde.

- Cher monsieur, vous me parlez de gâchis, de temps perdu, de don de soi, mais que vois-je en face de moi sinon quelqu’un qui se laisse abattre. Les grandes et belles idées, c’est bien beau, mais il faut agir. Vos proches vous ont peu être tourne le dos mais je pense qu’ils ont beaucoup a perdre de ne pas vous connaître vraiment, ce manque, ils le ressentiront toujours. Pas une seconde a perdre, disiez-vous, courez donc leur parler comme vous avez su le faire avec moi. La sincérité n’a pas de prix et l’amour ne s’achète pas. Partez vite leur tendre vos bras, simplement, maintenant.

- Merci pour tout, merci beaucoup, je vous quitte sans tarder. A très bientôt petit ange. (bisou sur le front, rideaux ).






















( Un homme paraissant fébrile et soucieux arrive sur scène, il s’adresse par moment aux spectateurs ).

Bon sang, mais où est-elle ?
Que peut-elle bien faire ?
Pardon Monsieur, auriez vous l’heure ? ….
Moi aussi j’ai fait ce rêve, mais pourquoi voulez-vous que cela change ma vie, j’étais déjà dans les nuages avant, j’ai toujours été un romantique….
Que me dira-t-elle pour s’excuser ? qu’elle ne pouvait pas savoir que son absence allait tant m’angoisser, que si elle avait su, elle serait venue de suite au lieu de traîner Dieu seul sait où.
Lorsqu’elle me reconnaîtra, des larmes jailliront peut être de ses prunelles tellement son émotion sera grande. Elle pourra s’extérioriser ! Pour ma part je garderai tout au fond de moi. Rien ne paraîtra de l’extérieur, mais à l’intérieur quel ravage. Tout se retrouvera sauvagement massacré, bouleversé, renversé, mutilé, achevé, ce sera terrible.
Mais que fait-elle ? elle n’imagine pas le temps passe, s’écoule à une vitesse folle et moi pour elle je tourne en rond… Bon d’accord, je suis de plus en plus heureux lorsque je songe que plus le temps avance plus je sais que se rapproche le moment de son arrivée. Mais si…
Mais si elle ne venait pas ! Non cela est impossible, j’ai déjà tout réservé pour elle, le train-train de ma vie pas quotidienne, mes heures perdues qu’elle gagnera, mon amour que j’entrepose, le temps dont je dispose et tout ce que je n’ai pas vécu et que je ne pourrais vivre qu’avec elle. Alors elle, elle ne peut pas me faire de surprises, j’ai déjà tant confiance en elle. Je suis toujours là… à l’attendre, il faudrait qu’elle le sache, je voudrais qu’elle le sache.
Savez-vous que d’autres ont même essayé de m’avoir ? elles ont essayé de se faire passer pour elle, parole. Enfin moi j’ai douté, pour la reconnaître c’est loin d’être évident. Elle a un parfum si immortel, il reste collé à tes côtés. Si ce n’est à l’épiderme, c’est par la pensée. Avec elle, l’éternité ne pourrait suffire.
Enfin, du jour où ces impostures firent leur apparition, je fus vigilent, accueillant certes, mais tout de même sur mes gardes..
J’ai peur que cette méfiance la vexe le jour de son arrivée, pourvu qu’elle prenne la peine de me connaître, la patience de gagner ma confiance.
Et puis moi je parle, je parle, je fais les cent pas pour elle et je ne la vois toujours pas, quelle vie ! Toujours attendre, toujours l’attendre. Mais je suis seul sans elle, je serais toujours seul sans elle…. Mes mots seront insignifiants pour traduire la beauté de mes pensées et le réconfort de l’avoir croisée. Ce sera fou, ce sera dingue, elle sera énormément pour moi, elle sera tout.
Je pense que ce sera elle que je pourrai nommer «Femme de ma Vie », elle et pas une autre.
Je l’attends, elle n’est pas encore passée, elle n’est pas là autour, du moins je le souhaite, je m’en voudrais de ne pas l’avoir remarquée. C’est sans doute mon attitude que l’on nomme espérance… Que c’est dur à assumer… Car si l’on dit «tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, cela voudrait dire que le temps passe avec l’espoir ».
Elle, si présente, tant absente.
Pourvu qu’elle vienne vite, je suis anxieux, j’ai tant besoin d’elle, je ne sais plus où aller. Je l’attends toujours …indéfiniment
Veuillez m’excuser, auriez-vous l’heure ?


( La lumière s’éteint ).


















(Le romantique s’assoit sur le banc, après un moment, Cyrielle revient et s’assoie à ses côtés. Ce dernier la regarde étrangement. Cyrielle s’en aperçoit et jette plusieurs regards interrogatifs sur le public. Du coup le romantique s’avance de plusieurs pas et au public :

- C’est peut-être elle ? (il se ravise, vient se rasseoir, Cyrielle se lève avance, le romantique la regarde bouche bée, elle s’adresse à la salle)

- C’est qui celui-là ? (Elle se rassoit).

- C’est peut-être vous ?

- Pardon !

- Oui, vous êtes peut-être la femme de ma Vie, je la recherche depuis une éternité, peut-être l’ai-je trouvée à l’instant. Je venais justement d’en parler.

- Mais Monsieur, je ne vous connais même pas.

- Par contre, connaissez-vous l’amour ?

- Malheureusement pas encore.

- Ouf vous m’avez fait peur, mais alors votre cœur serait-il à prendre ?

- Il faut dire qu’il n’a jamais été vraiment occupé.

- Cela ne vous manque t-il pas.

- Comme à tous les solitaires, énormément.

- J’aimerais vous faire lire un poème, mon souhait le plus profond serait de l’avoir écrit pour un jour pouvoir le ressentir avec vous. Voulez –vous ?

- Bien sûr, donnez. ( Cyrielle lit calmement )

Te parler sur des rimes embrasées,
songer à nos corps embrassés,
ton esprit dans mon cœur enlacé,
s’est peu à peu enraciné.

Te voir vers moi courir,
espérer, avec toi, mourir,
ailleurs ensemble, s’enfuir,
ensemble en nous s’enfouir.

T’imaginer un jour partir,
peu à peu me voir mourir,
notre vie en souvenir,
dans mes regrets m’évanouir.

Mais m’immerger dans une joie immense,
à chaque moment te rappelle ta présence,
en toi le sens de ma vie je me meurs,
pour lui les battements de mon cœur.

C’est magnifique, c’est de vous ?

- Non, c’est pour vous. ( bruit d’éclair).

- J’espère que nous aurons largement le temps de nous connaître.

- Je pense que nous n'en aurions jamais assez pour nous aimer.

( morceau de violon et grand baiser , ensuite ensemble ) .

- Wahouu.

(un autre baiser de film et ensemble ).

- Pas de doute c’est elle.
- Pas de doute c’est lui

C’est quand même dingue, connaître tant d’amitié en un jour juste avant de connaître l’amour, ce n’est pas possible je dois encore rêver.

- Mais non regardez (Cyrielle est pincée par le romantique).
(le rideau bouge, Cyrielle est dans son lit, se réveille, regarde le public elle se redresse brusquement comme si elle était surprise, les draps repliés sur sa poitrine).

- Mon Dieu mais que fais-je là ? Et vous ? (S’adressant au public ) que faites-vous là à me regarder avec vos yeux de Merlans frits. Ce n’est pas possible cela doit être encore un rêve (elle se pince ). Non ce n’est pas vrai ,c’est vrai ! Mon Dieu quelle honte, (elle part emmailloter dans ses draps ), quelle honte, mais quelle honte, s’endormir dans un théâtre.

(Le rideau se referme et le narrateur vient conclure).


Le sommeil c’est un peu se replonger dans le ventre de sa maman, le confort, l’obscurité, la chaleur, la sécurité. Comme toute naissance où un enfant s’ouvre à la vie dans un premier cri, nous espérons que cette pièce sera pour vous comme une petite seconde naissance. Si vous vous surprenez à vous pincer afin de vérifier que vous n’avez pas rêvé, si vous voyez actuellement la vie d’un œil plus léger, si vous allez aimer encore plus la personne assise à vos côtés , alors l’auteur ne pourra que se satisfaire d’avoir largement atteint son but.

Un dernier conseil, surtout, ne vous pincez jamais,
vivez toujours vos rêves à fond....





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Hélène
Envoyé jeudi 18 mars 2004 - 21h10:   

je ris beaucoup et je copie colle tout de suite pour l'envoyer à une véritable Cyrielle!!
de quatorze ans et qui adore les histoires de rêves et de magie.
merci

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Noel
Envoyé jeudi 18 mars 2004 - 23h22:   

c'est nous qui te remerçions de ta presence , j'ai pas eu le temps ou l'occasion avant , on a qu'a dire que je cherchais un endroit au calme , tu nous as manqué ....

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