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mir
Envoyé mardi 12 avril 2005 - 17h54:   

nous allions à la rivière sous le soleil trop fou trop fort sous les ondes du temps nous criions le courant allait bon train au prochain tournant dans le prochain bouillon la fête nous espérait c’était un jour d’enfance sans tonnerre et sans augure c’était 12 ans dans le coeur des anges et le vent nous aimait jusqu’à rêver ce devait être poétique rien ne nous en empêchait et le dimanche on s’écrasait dans l’infortune en attendant la suite il n’y avait rien pour s’en faire adultes nous serions des heureux parmi d’autres ça c’était certain nos amours se faisaient au rythme lent des affaires d’enfants je me souviens de nos histoires autour du feu de la bière qui coulait qui donnait la contenance pour affronter les sentiments de ses yeux doux de l’amour au coin des lèvres de l’amour et de la trop longue veillée s’éternisant par une guitare trop tranquille morte presque aussi par cette aurore pointée vers nos lits vers nos coeurs fragilisés par trop d’alcool il y a longtemps presque une éternité que les souvenirs trop loin s’enfouissent sous un tapis d’absence moi je n’ai pas de mémoire quasiment pourtant nous étions là jeunes et fous et ensevelis sous le soleil parfait sous le futur promis ce n’est plus du regret c’est plus loin loin en des jours révolus ce n’est pas frustration ce n’est rien du tout et c’est pire encore peut-être moi je m’absente parfois comme ça entre deux souffles entre deux poèmes plats je pars en croisière d’oubli j’essaie des idées vagues me dissimule en des mots partis déjà flou comme les souvenirs distants comme les pléonasmes comme tout ce qui compte et part je me dis ce n’était qu’une rivière et la jeunesse qui naviguait et je me dis tant pis aujourd’hui les règles sont apprises aujourd’hui est un moment parmi d’autres tantôt j’analyserai le présent comme on filme une fête tantôt je serai situé entre l’écarlate d’une folie et la stupeur d’après ça traînera par ces eaux-là
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Garhance
Envoyé jeudi 14 avril 2005 - 18h38:   

Un chouïa de ponctuation aiderait à la compréhension.. Tout le monde n'est pas Marcel Proust... :-)

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