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yb
Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 21h47:   



A Morphée,


J’étais appuyé à deux mains sur le manche de la masse et regardais gésir le corps inerte du petit chien noir sur l’herbe verte ; l’œil grand ouvert était fixe et maillé d’un réseau rouge vif, le flanc ne bougeait pas, un filet épais ourlait la truffe brune d’un sucre écarlate, la longue langue pendait molle depuis la bouche entrebâillée où brillaient les canines jusqu’au sol, comme une carpette rose sur une marche d’escalier ; une mouche ventrue l’escaladait. Entre les oreilles, une petite dépression affaissait le dessus du crâne, un méplat où le poil collait écrasé : je l’avais tué.
Ça faisait dix jours et dix nuits, depuis que la chienne des voisins était en lice, que je promettais de le faire s’il continuait à gueuler comme ça mais j’avais toujours supposé que mes paroles étaient en l’air, de celles qu’on dit sans réfléchir vraiment à leur stricto sensu : « putain de chien, je vais le tuer ! » sans aucune intention, aucune, de faire ce que je disais.
Mais je l’avais tué.
Je savais que j’en étais parfaitement incapable mais je l’avais tué ; aussitôt j’ai pensé à l’autre, celui que j’étais parfois dans mes rêves : l’impavide, le coléreux, le pragmatique, le réaliste droit dans ses bottes : ce fumier avait tué le chien.
Ah ! j’allais me réveiller et me jurais de mettre fin à cette stupide et périlleuse expérience.

J’ai regagné le garage, essuyé le sang sur le fer du merlin dans du papier journal et pris une bêche pour enterrer ma victime. Ce fumier avait tué le chien et je me devais de l’assumer.
En creusant je m’étonnai à nouveau à cause de mon mal de reins ; jamais jusqu’ici je n’ai eu mal aux reins que dans ma propre vie, la vraie, la réelle et voilà qu’au second coup de louchet dans la terre durcie la même estocade m’assaillait en bas du dos. Je poursuivis cependant sans me relever ; je devais faire vite. Si elle me découvrait au beau milieu de ma sinistre besogne je savais qu’elle ne me pardonnerait jamais ; en creusant j’ échafaudais le scénario que j’allais lui servir, l’histoire, le bateau que j’ allais lui monter pour expliquer la disparition du clebs.
Par ailleurs je me demandais aussi si demain matin au petit déjeuner, comme à son habitude, elle s’amuserait quand je lui raconterais les extravagances de mes facéties de noctambule… Rêver oui ! Savoir rêver d’accord ! Mais rêver que je tuais le chien me semblait hors jeu, pour le moins hors limites.

Je soulevai le cadavre par la queue et des grosses mouches bleutées tourbillonnèrent dans un bourdon en s’échappant de la gueule où elles avaient flairé du miel dans l’haleine de la mort ; j’ essuyai sous ma semelle la petite flaque rouge et balançai le corps dans le trou où il tomba flasque, aussitôt réinvesti par l'essaim noir vrombissant des mouches. J’ai alors fermé le caveau en quatre ou cinq pelletées de terre et tapé dessus du plat de l’outil comme pour m’assurer qu’il ne s’ouvrirait plus puis j’ y empilai quelques unes des grosses branches que la tempête de la semaine dernière avait arrachées aux chênes de la haie et éparpillées dans la prairie. « Personne ne viendra l’y chercher !» pensais-je en contemplant le mausolée, « trop près des maisons pour qu’un renard se risque à fouiner sur la charogne, trop loin pour qu’un homme tombe dessus par hasard et remarque la terre remuée… »

Je ne supporte pas de la voir triste. Lorsque je lui raconte mes rêves pilotés - ce qui pourrait être une approche du self-control intégral susceptible de reléguer les théories de l’inconscient – elle y prend un plaisir enfantin et m’écoute religieusement en guettant, suspendue à mes lèvres, l’instant –il arrive toujours- où l’histoire déraille dans l’irrationnel ; elle éclate alors du rire qu’impatiente elle contient depuis le début. Mais cette fois ? Le chien ? Je n’étais pas sûr qu’elle lâcherait son rire. Je ne supporte pas davantage de la voir seulement contrariée parce que dans ces moments-là ses yeux de lavande ou de mer tropicale sur lesquels je me suis posé un matin, comme un frelon sur une pervenche, sans jamais avoir pu m’en défaire, se remplissent alors d’un vide qui me terrifie.

« Elle ne saura jamais ! » me dis-je en rangeant la bêche au fond du garage.

En regagnant la maison sous le soleil de plomb je m’interrogeai encore ; j’étais pris d’une fatigue subite qui me coupait les jambes, d’une certitude que j’ allais dormir dès que je m’allongerais sur le divan vert du salon et je me demandais bien comment cette envie-là pouvait me venir alors que j’étais déjà au plus profond de mon sommeil. J’ y pensais encore en me couchant sur le cuir du divan, les yeux au plafond, dans cette vague léthargie qui remue les idées en vrac, entre chien et loup, entre veille et sommeil ; puis il me sembla que je m’endormais… alors que je savais que je dormais déjà. Cette supposition que je pourrais peut-être un jour, une nuit, rêver que je rêve m’excitait et me plongeait dans un vertige ; je n’en étais pas encore là.

Je m’éveillai en l’entendant rentrer et décomptai sur le carrelage de terre cuite les clapotis de ses souliers vernis qui allaient et venaient dans le salon avec entre eux les glissades sur les pavés des ongles de ce putain de chien qui, toujours entre ses jambes, la suivait partout en haletant. Bientôt je la sentis s’approcher jusqu’à la respirer, se pencher sur moi et j’ ouvris les yeux sur son sourire et la lumière bleue de son regard.
- « tu dors ? » interrogea-t-elle
je lui fis de la tête un signe de dénégation en réfléchissant son sourire.
Elle enchaîna en m’examinant des pieds à la tête :
- « mais qu’est-ce que tu as fichu ? T’as vu tes godasses ? Elles sont pleines de terre … t’aurais pu les retirer quand même »
et elle se pencha pour me les enlever d’un bloc en tirant sur les talons sans même les délacer, elle les balança vers le paillasson de la porte d’entrée où elles rebondirent à gauche et à droite, l’une à l’endroit, l’autre à l’envers, en effrayant le chien qui, la queue pliée sous lui, sans la quitter des yeux, le ventre rasant le sol, se glissa sous la table du salon où il s’immobilisa la tête tendue posée sur ses pattes avant.

J’avais pris son poignet sans dire un mot, je l’attirai vers moi pour la faire basculer sur moi ; elle se laissa tomber en s’arrangeant pour que sa bouche entrouverte tomba contre la mienne ; la précision de sa chute et celle déjà de son geste pour dégrafer en un dixième de seconde le premier bouton de la fermeture de mon pantalon n’étaient pas plus ambigus ni moins résolus que ce que je lisais dans la fixité de ses yeux bleus de cobalt ; dans la minute qui suivit l’ensemble des vêtements que nous portions l’un et l’autre, blue-jean et jupe, petit slip de dentelles rose et caleçon, tee-shirts, nous avait quittés et elle en fit un tas en haut du dossier du divan vert puis elle s’allongea sur moi, de tout son long ; comme chaque fois je la ressentis si légère et si lourde tandis que cette odeur familière, chaude, suave et âcre, musc et ortie, engageante et excitante, s’échappait des plis où se fronçaient nos cuirs qui s’échauffaient, brûlaient parfois, en se frottant. Elle entama alors son travail de butineuse ; la pointe de son sein durci, comme la rasette d’une charrue ouvre le chemin du soc, glissait sur ma peau doucement tout du long, allant et venant de haut en bas, suivie de près par ses lèvres tremblantes et la pointe de sa langue dont elle me labourait avec méthode et délicatesse. Bientôt elle se croupeta et s’affaira entre mes jambes dans une posture d’allégeance, ses fesses blanches et rondes surplombant sa tête qui avait plongé vers mon ventre que je gardais tendu en retenant ma respiration ; j’ai caressé lentement et concentriquement ses petits cheveux courts et fins du haut du sinciput jusque dans la nuque comme pour la bercer mais sachant pertinemment que mes effleurements décuplaient en fait sa volupté et sa volupté sa voracité.

Je relativisai ma réflexion et ma remise en cause de tout à l’heure quant à l’expérience que je menais depuis quelques temps. Bien sûr l’histoire du chien n’était ni prévue ni ordonnée et je ne l’avais pas davantage contrôlée ; elle m’avait un peu angoissé mais finalement quand j’en appelais aux sentiments les plus intimes, à mes phantasmes les plus sensibles, je parvenais bel et bien à dérouler mes rêves comme je l’entendais, levant les émotions, provoquant et satisfaisant les désirs que je voulais au moment où je le voulais ; et si je ne désirais rien j’ étais capable de ne pas rêver du tout, c’était presque sûr.

Elle se releva, m’enfourcha en se cabrant en arrière et m’engloutit loin en elle en poussant un petit cri ; le chien dressa les oreilles puis reprit sa pose de sphinx.

Quand j’ouvris les yeux, le ciel par la fenêtre de la chambre était bleu marine ; depuis les premières grosses chaleurs nous dormions nus, sans draps, la fenêtre grande ouverte.
J’ allumai la lampe de chevet et saisis mon carnet à crayon qui ne quittait jamais la table de nuit ; je portai en haut et à gauche d’une nouvelle page la date d’aujourd’hui et, en suçant le crayon pour mieux réfléchir, je rédigeai mentalement et chronologiquement le déroulement de mon rêve afin de le consigner scrupuleusement comme je le faisais chaque matin, chaque fois que je me réveillais.
Elle dormait encore avec des bruits de chaton dans sa respiration et dans une position de demi chien de fusil ,entre sur le ventre et sur le flanc, une jambe tendue, l’autre pliée qui faisait ressortir , saillir en l’arrondissant, sa croupe que le sommeil semblait avoir amollie ; elle enserrait sous sa tête, de ses deux bras blancs, son oreiller chiffonné et ses longs cheveux de jais s’étalaient de part et d’autre dans l’envergure et les reflets des ailes d’un corbeau.
Un gros papillon brun jouait dans la tache claire que la lampe faisait au plafond, tournait sur lui-même, tambourinait de ses ailes, hésitait entre l’ombre et la lumière ; je le regardai s’épuiser dans ses évolutions désespérées m’interrogeant sur les caprices de la Nature qui poussaient ces êtres de la nuit à venir, mûs par une force incontrôlable, se brûler dans le feu de ce qu’ils prenaient pour le jour… le jour où d’ailleurs ils n’avaient rien à faire.

Je commençais à peine à écrire quand elle se retourna ; elle se colla à moi et posa à plat sa main grande ouverte sur ma poitrine, effleurant, jouant, du bout des doigts dans le petit duvet qui tapissait comme un nid d’oiseau ce creux à mon sternum. Elle me dévisagea de ses grands yeux noirs sans fond où la lampe de chevet allumait deux petites chandelles identiques. Elle tendit la bouche vers mon oreille et murmura :
- T’as perdu mon chéri… c’est toi qui fais le café ce matin
- qu’est’ ch’ que tu ‘acontes ? répondis-je en mâchonnant le bois du crayon
- si… t’as perdu ! reprit-t-elle avec des intonations d’enfant boudeur ; le papillon qui tombait vint effleurer sa joue, elle le chassa d’un mouvement du bras et poursuivit :
- t’as perdu ! c’est moi qui ai joui la première et le plus fort, j’en suis sûre.
Le crayon m’échappa de la bouche et le carnet des mains, ils tombèrent sur le plancher l’un près de l’autre ; j’essayai de me lever mais elle me retint :
- attends… attends un peu… reste un peu, c’est dimanche… raconte-moi ta nuit
Elle s’était penchée puis couchée en travers de moi. En cherchant du bout des doigts, à tâtons, le calepin sur le sol, elle toucha le gros insecte mou et laineux qui aussitôt, dans une ascension tourbillonnante, regagna là-haut la flaque lumineuse où il reprit sa danse frénétique de derviche.
Elle garda cette pose ; je sentais ses seins mous comme des choux à la crème écrasés sur mon ventre et les pointes de ses plus longs cheveux traîner encore entre mes cuisses.
A présent le papillon exténué battait des ailes dans l’entonnoir de l’abat-jour puis dans un bruit d’allumette qu’on craque il toucha l’ampoule et disparut dans un petit pet enfumé.
Je me levai presque d’un bond et comme pour lui échapper.
- non, non … t’as raison j’ai perdu ! J’ vais faire le café


En entrant dans la salle j’ai remarqué immédiatement nos fringues en tas sur le dosseret du divan vert et près du paillasson mes chaussures boueuses restées comme elle les avaient lancées. Sur la paillasse de l’évier je commençai de préparer le petit déjeuner avec des gestes automatiques, sans voir vraiment ce que je faisais, préoccupé à remettre de l’ordre dans le bordel de mes méninges où j’ étais en train de me perdre. J’en étais là de mes pensées quand je l’entendis demander du fond du lit, en forçant la voix :
- Dis donc, t’as pas vu le Filou ? Il est pas rentré… il est même pas venu manger ; faut que tu dises aux voisins d’enfermer leur chienne quand elle est en chasse…. Il est insupportable ce corniaud quand il est amoureux ! Remarque, au moins on ne l’a pas entendu pleurnicher pendant ce temps là.

Je retournai vers la chambre.
Elle n’avait pas bougé, étendue sur le ventre dans la diagonale du matelas, elle cajolait son oreiller. J’ai ramassé, vivement et sans dire un mot, mon carnet et le crayon et de retour près de l’évier, d’un même geste je brisai l’un et déchirai l’autre puis j’ouvris la poubelle pour les y jeter ; de grosses mouches bleues sortirent en vrombissant du récipient et quelques-unes se reposèrent aussitôt sur la viande noircie dans la gamelle du chien. La comtoise sonna deux coups ; par la fenêtre le ciel était toujours bleu foncé avec quelques aréoles et traînées blanches qui laissaient deviner la lune sur le toit. Je me pinçai la joue violemment puis frappai du poing sur ma cuisse mais rien n’y faisait : il était deux heures du matin, un dimanche et, devant un grille-pain et une bouilloire, nu comme un ver, je préparais un petit déjeuner ! je n’étais plus capable de dire si je venais de m’endormir ou de me réveiller., de me réveiller ou de m’endormir.

Je me suis dirigé vers la porte et me voilà sur le perron enluné. Je respire longuement et remplis mes poumons de l’air attiédi, un peu humide, saturé par l’odeur stagnante, étonnante et entêtante, des géraniums épanouis ; je me tiens les yeux fermés, les narines grandes ouvertes, cherchant à m’imprégner des mystères de la nuit.
Un bruit comme un vent agite un peu les troènes près du garage ; aussitôt me tournant vers eux je les fouille du regard dans la vague obscurité.
- Filou, Filou, Filou ! Viens Filou, viens ! Filou, Filou, Filou ?

J’ai appelé ainsi à plusieurs reprises d’une voix que j’ai prise de fausset en enchaînant vite les sons des mots et les syllabes dissonantes pour qu’ils ressemblent à une chansonnette engageante. C’est le vieux coq du poulailler qui me répond d’un cocorico aussi sonore qu’ incongru.

En vain je force mes yeux vers le bas de la prairie où l’on devine les spectres alignés des chênes émondés de la haie assombrie ; une sorte de colère me prend et monte comme une mayonnaise en moi et contre moi-même au fur et à mesure que j’évalue mon impuissance à trop comprendre et à ne rien comprendre ; entre mes dents serrées je m’entends maugréer :

- Putain d’chien ! J’vais le tuer !


.











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belem
Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 21h59:   

Maupassant raconte une histoire sinistre dans ce genre, aussi. Là, le mec entend carrément le chien hurler sourdement, et il croit être poursuivi par son fantôme, jusqu'à devenir fou quasiment. Ce n'est que longtemps après qu'il se rend compte que le chien enterré, en fait, n'était pas réellement mort et avait longtemps hurlé pour qu'on le libère de sa tombe.
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yb
Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 22h16:   

ça c'est l'histoire de "Pierrot"... le petit chien "Pierrot" de Guy de Maupassant en effet.

deux bonnes femmes l'ont jeté dans un puits pour ne plus avoir à la nourrir... mais il n'y meurt pas tout de suite et, incapables qu'elles sont de l'en sortir, elles vont nourrir à ses cris un véritable remords et lui donner finalement jour après jour cette pâtée qui leur coûte des sous... jusque ce que le chien se taise défintivement et les torture ainsi au delà de sa mort ...

c'est vrai qu'en faisant crever mon clebs on peut faire des rapprochements... celui-là est flatteur... mais ici ce n'est pas vraiment le chien que je voulais mettre en scène: le chien c'est juste le prétexte pour discuter un peu de ce que l'onirisme peut avoir de fascinant.
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yb
Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 22h22:   

à moins que tu n'ais songé à cette autre Maupassanterie où un type, après moult considérations, tergiversations, justifications, se décide à noyer sa chienne... fidèle depuis tant d'années... à la fin alors qu'il est à la pêche, tenquille au bord de l'eau, la rivière fait passer sous son pif un cadavre gonflé comme une outre : celui de sa chienne...

Maupassant... c'est un affreux ! génial mais affreux !
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yb
Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 22h23:   

"tranquille"... voulais-je écrire : toujours mes maladresses!
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isa
Envoyé lundi 06 mars 2006 - 09h27:   

T'en avais donc, des zérotics, crapule ! A moins qu'il soit tout récent, celui-là, crapule au carré.

Sinon, intéressant le méli-mélo du rêve qui échappe au contrôle et de la réalité, symétrie et inversion. Subtile et difficile construction. Cependant, il ne faut peut-être pas que la combinatoire des élélements déstabilisants soit trop complexe, le lecteur doit être déséquilibré mais pas trop perdu.

Peut-être, les éléments chien vivant-mort, substitution d'une femme à l'autre, suffiraient-ils, et garder le même temps dans les deux univers ?
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yb
Envoyé lundi 06 mars 2006 - 13h57:   

bah non, Isa, il n'est plus très frais celui-là... j'ai déterré ce cabot pour la circonstance.

et son érotisme me semble plutôt soft !

c'est vrai que la difficulté était de ne pas larguer complètement le lecteur éventuel dans cette confusion entre rêve et réalité (sujet passionnant: ne plus parvenir à faire le dsitinguo... à l'instant, ce qu'on vit, n'est-ce pas le rêve... et ce qu'on croit rêver, n'est-ce pas notre réalité)...
pas facile quand on tient le fil aisément et en toute intelligence, puisqu'on l'écrit, de savoir si il peut peut-être tenu aussi facilement par celui qui tente la lecture... j'ai encore un doute d'ailleurs, ta remarque le renforce un peu.

Je ne crois pas que Raphaël aborde le même sujet... il "casse", cette fois du chien, avec le mordant de son style habituel (qui n'est pas sans intérêt, avouons le), tous les crocs dehors !
.
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isa
Envoyé lundi 06 mars 2006 - 21h14:   

Justement, soft, c'est meilleur.
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yb
Envoyé mardi 07 mars 2006 - 00h07:   

oui, bien sûr... mais quelques hard'iesses aussi... soft ton respect, naturellement !
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isa
Envoyé mardi 07 mars 2006 - 13h35:   

Certes ! d'ailleurs le respect me semble en la matière un sentiment un peu inadéquat ... au risque de rester ... coit.

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