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Juliette
| Envoyé mardi 11 octobre 2005 - 16h52: | |
Poème 6 Je me souviens de toi telle que tu étais en ce dernier automne. Tu étais béret gris avec le coeur paisible. Dans tes yeux combattaient les feux du crépuscule. Et les feuilles tombaient dans les eaux de ton âme. Enroulée à mes bras comme un volubilis, Les feuilles recueillaient ta voix lente et paisible. Un foyer de stupeur là où ma soif flambait. Douce jacinthe bleue incurvée sur mon âme. Je sens vaguer tes yeux et distant est l'automne : béret gris, voix d'oiseau, coeur d'un lieu familier et vers là émigraient mes souhaits les plus intimes et tombaient mes baisers joyeux comme des braises. Ciel depuis un bateau. Champs depuis les collines. Ton souvenir est clair, fumée, étang paisible ! Au-delà de tes yeux flambaient les crépuscules. Les feuilles de l'automne tournoyaient dans ton âme. Pablo Neruda traduction liette la clochelune (inspirée d'après le recueil bilingue 20 poèmes d'amour et une chanson désepérée chez poésie/gallimard et une traduction sur le jardin des muses, site de pier de lune dont voici le lien pour lire également le poème dans sa version espagnole http://www.pierdelune.com/nerdua18.htm )
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