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Cécile
| Envoyé dimanche 22 août 2004 - 14h32: | |
Etrange, fantastique, merveilleux, idéal, chauchemardesque,... ? Mais qui est-il donc pour être si souvent parmi nous ? |
   
noel
| Envoyé lundi 23 août 2004 - 17h29: | |
un voile de soie se posant sur ton visage , te masquant le mur juste derriére ... |
   
ali
| Envoyé lundi 23 août 2004 - 18h07: | |
Céci !! Tu parles du lézard ou de la chauve souris?!!! Ou tout simplement de cette toupie-rouge-émo?!! |
   
Cécile
| Envoyé lundi 23 août 2004 - 19h10: | |
il est rapide comme le lézard, mais vit plusieurs décennies ! |
   
Ali
| Envoyé lundi 23 août 2004 - 20h09: | |
mmmmm! comme le lézard!!? vit plusieurs décennies!? Et rapide?!.. ji conni ji conni!!!. |
   
s*
| Envoyé mardi 24 août 2004 - 14h36: | |
-- Opération "organe du rêve" -- - Professeur, vous pensez vraiment que ?... Léonova fit tourner l'électrode entre ses doigts, comme elle l'aurait fait d'un pissenlit. Pour la centième fois, le professeur Boudilnik adressa une mimique compréhensive à son assisante. Il savait bien que cette question, il se l'était posée autant de fois qu'elle. - Je suis allé voir le grand cratère du Nouveau-Mexique, le roi des cratères. Je l'avais réservé pour la fin. Il m'a fourni les mêmes pistes que les autres. Il... il correspond à la tempe. En guise de réponse, les vents soufflèrent encore plus furieusement, à la surface, loin au-dessus du laboratoire sibérien. - Quand je pense que nous en sommes là grâce au manque de crédits... Après la perestroïka puis la chute de l'Empire, les étudiants en science avaient été priés, par souci d'économie, de choisir deux spécialités au lieu d'une. C'est ainsi qu'Evgueni Boudilnik était devenu géologue-spécialiste du sommeil. La terre et les rêves étaient les deux continents de sa planète. Cela avait des jolis effets. Par exemple, ses patients rêvaient au milieu d'une magnifique collection de cristaux. Sept ans auparavant, le professeur Boudilnik avait bondi de sa chaise. Il était sixheures du soir, il se consacrait donc à sa seconde spécialité. Mais par erreur, il avait oublié de fermer sur son ordinateur une fenêtre concernant sa première spécialité. La première fenêtre montrait une carte complète des impacts de météorite sur notre planète. La seconde montrait le schéma exact des électrodes sur le visage d'un patient. Sept années de recherches, de voyages en avion en classe économique, de métal sur les tempes, de sommeils paradoxaux et de cratères avaient peu à peu confirmé la première intuition, folle, délirante d'Evgueni Boudilnik. L'opération "Organe du rêve" avait été déclenchée. Il avait eu droit à cinq cent dollars et à une voiture de seulement 10 ans d'âge, avec ses quatres roues, preuve de la haute estime dans laquelle les autorités tenaient ses travaux. - Léonova, vous pensez vraiment que ?... L'assistante hocha gravement la tête. Cette fois, ils étaient parvenus au bout de leurs investigations et c'était au professeur que revenait le devoir de poser la question rituelle, pour boucler la boucle. Ils superposèrent une dernière fois les deux cartes. À présent, toute espèce de doute était envolé. Le professeur se permit donc de prononcer pour la première de manière totalement affirmative, la phrase qui résumait sept années de recherches. - Je suis en mesure de prouver que le tracé impacts de météores sur la terre correspondent très exactement à celui des points d'attache des électrodes appliquées sur les tempes d'un rêveur... Evgueni Boudlinik étreignit son assistante. Ainsi, l'"organe du rêve" était la Terre. La planète était... quelqu'un, et elle rêvait. Et... quelqu'un d'autre, une sorte de confrère cosmique d'Evgueni, avait eu assez de crédits de son gouvernement pour venir un jour, il y avait plusieurs millions d'années de cela, étudier les rêves de la Terre. À l'échelle de la planète, les cratères impressionnants étaient les simples traces invisibles des électrodes sur un visage humaines. Loin au-dessus du laboratoire, le vent changea rapidement de direction plusieurs fois. Il n'y avait personne dans cette partie de la Sibérie, encore plus inhospitalière que les autres. Mais si quelqu'un avait été là pour écouter le vent, il aurait distinctement perçu le rythme reconnaissable d'un gigantesque rire, balayant la taïga. 23-08-2004 |
   
Cécile
| Envoyé mercredi 25 août 2004 - 21h00: | |
eh bien ! Quelle imagination Stéphane !!! je n'ai pas encore planché sur le sujet (du reste il est bien vaste ce sujet ?) Il flotte par ici ou par là, je le sens mais il ne m'a pas encore pris par la main... je l'attends, demain, peut-être... |
   
noel
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 23h30: | |
vvvvvvvuarf , la mééééétrésse qui travaille pas les devoirs qu'elle donne à ses éléves , délire ;)) |
   
noel
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 23h37: | |
je serais tenté de penser que c'est le coeur ( c'est trés beau à dire ) ou bien le cerveau ( moins imagé , moins symbolique , pas beau , mais tant plus réel ) , puis le matin au reveil il semble souvent que l'organe évident ne soit ni l'un ni l'autre ( mais je ne m'etendrais pas )))) |
   
Cécile
| Envoyé lundi 30 août 2004 - 21h12: | |
Hi hi hi ! Noel ! Tu me fais rire !!! Bon pis, je suis une mééééétrésssse qui a encore beaucoup à apprendre aussi ! Mais paresseuse en ce moment, je fais l'école buissonière ! L'organe du rêve ? Ne serait-il pas une petite part de nous même, le chemin que nous cherchons, la réalité que nous enfermons ? L'organe du rêve ? Un coeur ? Ou alors une oreille ? |
   
ali
| Envoyé mardi 31 août 2004 - 01h15: | |
Il s'agirait d'un complexe de notre âne alors!!?Nous sommes encore dans l'auberge Céci!!! |
   
Cécile
| Envoyé mardi 31 août 2004 - 08h34: | |
C'est vrai que notre âne (voir haïkus d'août) se nourri de beaucoup de rêves ! Tiens regarde, je le vois qui passe devant la fenêtre... Il tient dans sa bouche un rêve... Attends, je m'approche, je veux voir le rêve, à quoi ressemble-t-il ? L'âne est passé trop vite... Je ne l'ai pas vu... |
   
Cécile
| Envoyé mardi 31 août 2004 - 22h52: | |
Dans ses yeux, l’étonnement, un je ne sais quoi Une angoisse perdue se meut dans l’ombre Je la secoue, elle se renverse Je la balance, elle se recule Alerte Dans ses yeux, un diable loup, un dragon chat Une forme qui le pénètre et sème le trépas L’animal hurle et griffe Il s’affole et agonise Souffre Dans ses yeux, des couleurs, rouge criardes Des contours que je distingue, futiles Des perles sur la peau Dans le dos un lac Réveil Dans ses yeux, l’étonnement, un je ne sais quoi Il se réveille et il fouille dans son cœur Il repose dans sa paume Minuscule effrayant Rêve Dans ses yeux, l’étonnement, un je ne sais quoi La canine se réveille et fouille dans le cœur Dans sa paume repose Minuscule effrayant Rêve
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Cécile
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 11h02: | |
Oups, je me suis trompée en envoyant le poème. La dernière strophe dans son premier jet ne me plaisais pas de trop alors je l'ai modifié mais j'ai laissé les deux dans ma contribution, il fallait lire : Dans ses yeux, l’étonnement, un je ne sais quoi Une angoisse perdue se meut dans l’ombre Je la secoue, elle se renverse Je la balance, elle se recule Alerte Dans ses yeux, un diable loup, un dragon chat Une forme qui le pénètre et sème le trépas L’animal hurle et griffe Il s’affole et agonise Souffre Dans ses yeux, des couleurs, rouge criardes Des contours que je distingue, futiles Des perles sur la peau Dans le dos un lac Réveil Dans ses yeux, l’étonnement, un je ne sais quoi La canine se réveille et fouille dans le cœur Dans sa paume repose Minuscule effrayant Rêve
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Ali
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 13h48: | |
Beau cauchemar en poéme!!on dirait que le rêve lui même par sa complexité est "organe du rêve"! j'ai aimé beaucoup ces courts vers: Dans le dos un lac Réveil et Dans sa paume repose Minuscule effrayant Rêve Merci Céci!!
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Choupie
| Envoyé dimanche 19 décembre 2004 - 17h23: | |
Pour une scène d'ombres chinoises Prendre pour pinceau une nuit noire Avec ses cils recueillir Dans la face opale de la lune Un peu de clarté Et en diluer la nuit. |
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