Auteur |
Message |
Leezie
| Envoyé jeudi 26 août 2004 - 17h28: | |
sur le forum québecois de Verlamer, Hugo le modérateur propose un petit jeu. J'espère qu'il ne m'en voudra pas si je le transporte ici Il s'agit d'écrire un poème court, de un à cinq vers maximum, en reprenant obligatoirement un mot du poème précédent je commence : xxx les fleurs sont fauves il y aurait presque la forme d'une goutte entre deux pentes
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Aglaé
| Envoyé jeudi 26 août 2004 - 17h50: | |
Ma joue si je pleure Forme une pente entre deux gouttes |
Cécile
| Envoyé jeudi 26 août 2004 - 21h25: | |
une pente coloriée de fleurs brille dans le vert de ta malice |
Aglaé
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 13h19: | |
"""Le diable aux pieds fourchus Hors la boîte à malices a massacré les fleurs""" |
Cécile
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 13h58: | |
Diable-loup ? Où es-tu ? Entends-tu pleurer les fleurs ? |
aglaé
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 15h35: | |
J'les entends, j'les'entends, celles qui pleurent ont mal aux dents |
Anonyme
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 16h51: | |
dents effilées pierre d'ouest alors que ma rue s'entremusique et les draps comme des mèches sur ma peau je t'entends encore ma route |
Anonyme
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 16h58: | |
des gris loriots de nuit écourtent l’île des membranes et vers l’ouest à la naissance des sauvages dans le sans doute des rues étreignent une réponse voilée |
aglaé
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 17h04: | |
Que c'est beau!!!!! Aglaé |
Cécile
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 17h52: | |
naissance des mots par delà les routes quelque part dans le désert un anonyme s'assied. |
Anonyme
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 19h39: | |
tous les rochers qui brûlent du désert tous les courants de moi qui précipitent roulent comme une toile blanche sur mon infime linge de poussière une sorte d’infinité de table
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Anonyme
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 19h46: | |
c'est sûr après la mer on brise le rouge et violet des arêtes on envie le courant on le suit on se connecte au cas très improbable où ça n'aurait pas été toujours là
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yv
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 21h59: | |
La mer brise les âmes vieux matelot. Le chant des brise-lames est ton épithalame. |
Anonyme
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 23h09: | |
à gauche de ce papier de carte on écoute les roches et la mer démontée comme une étoile
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Teri
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 23h21: | |
Par les courants d'étoiles emportés, jusqu'à ce point de l'océan où cesse la dérive |
Cécile
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 23h26: | |
dans les eaux bleues lagunes ou océans espoir |
Anonyme
| Envoyé samedi 28 août 2004 - 00h37: | |
de l'espoir de l'espoir dites-vous tous encore et près de l'ombre mais comment tout simplement replier sous sa peau l'aile d'un brouillon d'aube? |
Aglaé
| Envoyé samedi 28 août 2004 - 08h11: | |
Aube, ma drogue préférée, Tu prépares à ravir L'ivresse de ma journée |
aglaé
| Envoyé dimanche 29 août 2004 - 17h52: | |
Nuits rouges des ivrognes Nuit légère d'un enfant Aube pour tous |
Cécile
| Envoyé lundi 30 août 2004 - 20h58: | |
le printemps se souvient, de la fleur qui se fane et de l’enfant qui dort.
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Teri
| Envoyé mardi 31 août 2004 - 00h21: | |
La passion fane, les amants ne survivent aux longs printemps.
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GTM
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 00h53: | |
longue passion des amants joues gonflées de rires complices la rivière sort de son lit cède sa place. |
Teri
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 01h13: | |
Aux jours de hauts soleils des reflets de protubérances traversent la rivière et dérivent découpés
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GTM
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 03h46: | |
des reflets venus de là-haut dérivent vers ces possibles rencontres accoudées à la falaise loin du bruit de la ville
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aglaé
| Envoyé dimanche 05 septembre 2004 - 11h07: | |
vers des falaises impossibles je rampe à quatre pattes Invisible dans la rosée |
Cécile
| Envoyé dimanche 05 septembre 2004 - 21h40: | |
falaise d'Etretat la pierre creusée par le coeur de la mer |
Anonyme
| Envoyé dimanche 05 septembre 2004 - 22h15: | |
pierre au creux d'un métal métal au creux d'une flamme au creux d'un fleuve de confiance au fleuve donné des nouvelles forces à la force de s'être lié |
Cécile
| Envoyé lundi 06 septembre 2004 - 22h42: | |
métal couleur du temps flamme passion d'antan le sable s'écoule |
Anonyme
| Envoyé lundi 06 septembre 2004 - 23h04: | |
sable j'aurai pris m'aura retournée démêlée c'était dur |
Cécile
| Envoyé lundi 06 septembre 2004 - 23h25: | |
dur le sable emmêlé dans les fils de ta pensée je me suis égarée |
Anonyme
| Envoyé mercredi 08 septembre 2004 - 01h15: | |
les rires secrets de votre fil tendu je les poserai dans la coupe les cris de vos genoux penchés de votre front humide je les enterrerai de cendres
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Anonyme
| Envoyé mercredi 08 septembre 2004 - 01h22: | |
Ce ne sera pourtant que la ligne amarrée de ton visage sur les paupières. Son écho doux au bas de la falaise. Ses vagues. Ton regard qui interroge, penché en moi dans une incommensurable dimension. |
k
| Envoyé vendredi 10 septembre 2004 - 21h30: | |
pourvu qu'ici bas nos histoires se fondent au visage d'un mendiant la peine accrochée les mains salies |
Cécile
| Envoyé dimanche 12 septembre 2004 - 22h08: | |
les yeux dans l'espoir se fondent dans le blanc des ailes |
Anonyme
| Envoyé lundi 13 septembre 2004 - 00h17: | |
le haut mur blanc sur qui tu peins des taches rouges l'épaule rouge où tu accroches un oiseau noir l'abîme noir dessous les seins où perce une âme jaune et verte |
Teri
| Envoyé lundi 13 septembre 2004 - 00h18: | |
Des instants de nuit jusque dans le plus blanc des neiges
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Anonyme
| Envoyé lundi 13 septembre 2004 - 20h19: | |
la neige amoncelée d'épuisement pour ce plan de soleil couvre les toits de plages anonymes
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chat
| Envoyé mardi 14 septembre 2004 - 20h02: | |
l'amoncelée comme âme scellée au lit des tuiles roses où le ruban de ton oeil glisse étrangement quand tes rêves fondent |
Anonyme
| Envoyé mercredi 15 septembre 2004 - 13h00: | |
Ame comme à tous les vents rouges de sable ouverte affectueusement tient mon poignet vers une intensité de socle |
chat
| Envoyé mercredi 15 septembre 2004 - 16h12: | |
ton poignet ton sang sa mouvance enroule des siècles de chair astres vivants leurs culminances dans l'immuable pourtant ce n'est jamais que l'aube |
Anonyme
| Envoyé vendredi 17 septembre 2004 - 22h34: | |
mon aimé mon aimé voici que les mouvances passent l'incommensurable hauteur d'un chêne et qu'une sorte d'étang parmi des racines seul établit votre rencontre |
Axel
| Envoyé samedi 18 septembre 2004 - 00h05: | |
résoute en rien si légère infuse une page dans l'air comme île racine aux balustres ors laqués squames d'outremer les nimbant la courbe des lustres |
Anonyme
| Envoyé samedi 18 septembre 2004 - 21h37: | |
elle est si blonde et déposée sur des balustres comme un empan d'étoffes je lui demande ce crayon pour un poète la jeune femme signe en rougissant |
Cécile
| Envoyé dimanche 19 septembre 2004 - 13h19: | |
tête blonde ta tige se plie sous le rythme du vent ballet silencieux champs de vie
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Jackie Chan
| Envoyé jeudi 23 septembre 2004 - 15h04: | |
ballet des bras et des jambes il suffit de la pointe d'un petit orteil pour faire tomber la tête de l'autre |
Ali
| Envoyé jeudi 23 septembre 2004 - 17h46: | |
que reste t-il de toi Mogador des vents sauf ce quai des alizés rodé de ressacs aux têtes sans lendemain
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Anonyme
| Envoyé jeudi 23 septembre 2004 - 18h13: | |
ressac de l'aube étendue votre uniligne existence établit conjonction par chaleur personne vôtre grave soustraction de souffrance compréhension source
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khalid
| Envoyé jeudi 23 septembre 2004 - 18h32: | |
quand du tumulte des mots sur les coeurs en écueils renaitra la rivière je remettrai à flot mon radeau en souffrance et sans mat de misaine |
Cécile
| Envoyé jeudi 23 septembre 2004 - 19h19: | |
dans les flots mes pensées se sont perdues au recoin d'une algue au retour d'une moisson |
Ali
| Envoyé jeudi 23 septembre 2004 - 19h37: | |
aux pleurs des mers dans ton coeur agité s'ajoute la semelle du vent pour que naisse le mot en grains des moissons |
Anonyme
| Envoyé jeudi 23 septembre 2004 - 20h08: | |
Le sel d'une larme s'enfle et tournoie un mot se tait s'enferme dans la vague blancheur turquoise d'un retrait |
Cécile
| Envoyé jeudi 23 septembre 2004 - 20h27: | |
la lenteur d'une larme dans le courant du ciel s'évapore dans un rayon de mer
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Axel
| Envoyé jeudi 23 septembre 2004 - 21h27: | |
Le ciel en miettes lentement vole ma main un grain de poussière |
Ali
| Envoyé jeudi 23 septembre 2004 - 21h30: | |
Miroir des vagues le soleil s'allonge jaloux des eaux aux dirs des monts la capture des poètes telle est sa fin! |
Jackie Chan
| Envoyé jeudi 23 septembre 2004 - 22h16: | |
des algues pour mon amour longues âmes liées autour d'elle seule liberté laissée par vous au noyé qui a encore droit aux vagues pour accrocher quelque chose à son cou
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spammers inc.
| Envoyé jeudi 23 septembre 2004 - 22h52: | |
grâce à nos produits à base d'algues dynamisez votre eau dans la plus parfaite salinité des yeux d'un homme troué qui nage dans un verre plein qui verse dans l'air vide la liberté par petits grains |
.............
| Envoyé jeudi 23 septembre 2004 - 23h29: | |
se rencontrer sur un coup de glaçon dans un verre trop vide et fondre dans l'espace du dédain |
barman
| Envoyé vendredi 24 septembre 2004 - 14h38: | |
en forme de coeur le glaçon tourne et s'arrondit dans le ventre d'un coktail givré hiver facile à vivre si on y apporte son soleil |
l'assoiffée
| Envoyé vendredi 24 septembre 2004 - 15h12: | |
un soleil tiède de décembre fera fondre les congères le glaçon aux lignes douces rêve d'être source puis fleuve nous entraîner vers un océan de délices |
à soi fée
| Envoyé vendredi 24 septembre 2004 - 15h30: | |
chaque mois s'appelle décembre traînées grises des tempes du ciel déjà mûres dès leur naissance bleue chaque mois porte un enfant et un vieux qui en rient et marchent ensemble |
Anonyme
| Envoyé vendredi 24 septembre 2004 - 15h52: | |
maintenant le seul chemin ce qui sera déjà autour des arbres des mûres parsemées verte et automne la conjonction des murs de Champollon |
Anonyme
| Envoyé vendredi 24 septembre 2004 - 16h30: | |
un désert volubile s'élance rouge et parsemé le grand arbre veille |
Cécile
| Envoyé vendredi 24 septembre 2004 - 17h38: | |
rouge étalé là bas sur un bout de ciel entre un mur et l'immensité |
Chandrani
| Envoyé vendredi 24 septembre 2004 - 18h17: | |
le mur parle des bouches s'ouvrent et s'appellent des cordes se tendent entre les deux côtés on se consulte pour savoir qui va sauter en premier |
Anonyme
| Envoyé vendredi 24 septembre 2004 - 19h02: | |
Sable aussi se consulte aux cris de sa peau reconnaître une arrivée imprévisible six oiseaux purs enfuis dans l'eau du soir |
sombrero bleu
| Envoyé vendredi 24 septembre 2004 - 20h08: | |
venu d'un autre monde ce flacon de sable arrivé dans ma main eau verte ciel orange vagues rondes mais exactement le même désordre dans les rêves |
canal historique
| Envoyé vendredi 24 septembre 2004 - 20h13: | |
l'orange a grandi sur l'eau elle se couchait et se levait à la place du soleil et maintenant quand je la prends dans ma main c'est elle qui me mord pour rire |
Anonyme
| Envoyé vendredi 24 septembre 2004 - 20h46: | |
des rires aux éclats des poèmes tous pliés avec soin dans l'éclair de ma lampe à beurre j'écris une lettre pour l'orge |
Anonyme
| Envoyé samedi 25 septembre 2004 - 00h37: | |
les herbes volent sur la pente au loin d'Oban un éclair pris de face et le matin posé sur Mull avec ton ombre Is mise isa o Albain
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Satya
| Envoyé samedi 25 septembre 2004 - 01h06: | |
Siddharta sourit un cercle d'herbes entoure le vide la foudre se rassemble en position du lotus |
Zola Budd
| Envoyé samedi 25 septembre 2004 - 10h27: | |
elle court sous la foudre portée par les brins c'est une de ces matinées où il faut courir pieds nus pour rattraper le soleil |
Milarepa
| Envoyé samedi 25 septembre 2004 - 11h26: | |
le vent les appelle ils restent sourds des pierres lourdes soudées aux chevilles pourtant les roux de l'été indien ressemblent tant au soleil qui secoue sa chevelure
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marin d'eau douce
| Envoyé samedi 25 septembre 2004 - 11h35: | |
un bateau se noie dans les feuilles se rouillera dans l' abandon trempé de pluies de vagues lourdes restera-t-il un capitaine un mousse qui craint la sécheresse des canicules des étés
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Anonyme
| Envoyé samedi 25 septembre 2004 - 12h56: | |
ton dessin que je touche infatigablement, ce contour si incurvé vers l’eau de pluie d’orage dehors une volute écartée d’ornements vient habiter le monde et me dire toujours la tessiture émue, toujours, de ton image |
Septième cyclone
| Envoyé samedi 25 septembre 2004 - 13h43: | |
j'ai dessiné trop de vent dans mon paysage la feuille s'envole je tourne avec elle accroché à la table et aux chaises dans ma main un verre rempli de toi je tourne dans l'autre sens
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Anonyme
| Envoyé samedi 25 septembre 2004 - 19h08: | |
deux pèlerins chacun dans l'autre sens lui vers la mort l'autre la vie (très momentanément) brûlés de raisins blancs de raisins noirs |
Septem Triones
| Envoyé samedi 25 septembre 2004 - 20h05: | |
sous la casserole une tête plus une étoile au coucher du soleil le ciel ressemble un peu à une table de cuisson
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cuisinier du ciel
| Envoyé samedi 25 septembre 2004 - 21h03: | |
attention ça brûle n'attends pas trop longtemps trop de réflexion pour ta pensée incandescente le soleil peut ne pas se réveiller ils resteront la tête à l'ombre pour toujours
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le sorcier des vents
| Envoyé samedi 25 septembre 2004 - 21h08: | |
ils iront tous au diable ceux qui se sont assis ils mourront tous brûlés par leur aveuglement à trop regarder un soleil moqueur l'iris se fanent
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le même
| Envoyé samedi 25 septembre 2004 - 22h52: | |
correction :" l'iris se fane" |
monsieur Solution
| Envoyé samedi 25 septembre 2004 - 23h15: | |
on va dire qu'il ne se fane pas |
hé hé
| Envoyé samedi 25 septembre 2004 - 23h22: | |
ah, tu as modifié ton post, tu t'es trahie mais je savais déjà :-) efface le mien, il n'a plus de sens. Bisous à la fondue. |
toujours le même
| Envoyé samedi 25 septembre 2004 - 23h38: | |
t'es qui toi ? de quel post tu parles et à qui parles tu en quoi la correction d'une faute d'orthographe peut te concerner? ou tu t'adresses à monsieur solution? marrant ces gens qui croient tout savoir. la fondue ça se mange en temps de neige. je fais pas de bisous aux inconnu(e?)s et je suis pas une gomme. ou alors il y a eu un autre message qui a été effacé que je n'ai pas vu bon je retourne arroser mes iris noirs
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Leezie
| Envoyé dimanche 26 septembre 2004 - 06h51: | |
hé, calme, calme... (?? il s'est passé quoi? ) on peut reprendre au texte du "sorcier des vents" hop :-) "ils iront tous au diable ceux qui se sont assis ils mourront tous brûlés par leur aveuglement à trop regarder un soleil moqueur l'iris se fanent"
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Jacques Bertin
| Envoyé dimanche 26 septembre 2004 - 06h53: | |
des femmes sont assises dans l'hiver il fait grand froid |
Anonyme
| Envoyé dimanche 26 septembre 2004 - 07h23: | |
Au milieu des chemins Au milieu des étangs d’hiver et de brûlure Sous l’écorce des frênes Dans la cage des os Où se tenaille l’arpent simple |
Cécile
| Envoyé jeudi 30 septembre 2004 - 19h29: | |
l'arbre se dénude la fleur sommeille sur le lit du soir mille couleurs sur l'écorce d'un rêve |
voyagessncf.com
| Envoyé jeudi 30 septembre 2004 - 21h40: | |
je suis l'écorce d'un train la pelure du voyage laissée par une main brune une sorte de trace après tout |
Cécile
| Envoyé jeudi 30 septembre 2004 - 23h14: | |
qui es-tu voyagessncf, qui est cet anonyme et cet utilisateur de pseudonymes aux étranges coincidences ? |
Dark Duck
| Envoyé jeudi 30 septembre 2004 - 23h30: | |
les traces de canards retrouvées dans cette ville à la civilisation ancienne démontre scientifiquement que les oiseaux de ce temps avaient trouvé le bon pas pour ne pas mourir
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Anonyme
| Envoyé jeudi 30 septembre 2004 - 23h42: | |
je ne sais pas si les oiseaux ont peur du lac si le chêne est assez profond mais le lieu qui existera juste blotti sous le rocher entre tes bras serré très fort
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fin d'été
| Envoyé lundi 04 octobre 2004 - 22h54: | |
il m'a semblé que l'été n'était pas encore parti j'ai eu peur qu'il ne s'en aille trop tôt |
monsieur meteo
| Envoyé mardi 05 octobre 2004 - 19h13: | |
une feuille tremble seul l'été la retient à l'arbre de ses rêves un enfant la ramassera la blottira dans son cahier
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Gryffondor
| Envoyé mardi 05 octobre 2004 - 23h35: | |
des têtes coupées dessinées dans le cahier s'animent se contredisent l'enfant aura le dernier mot |
Song to the siren
| Envoyé mardi 05 octobre 2004 - 23h42: | |
jaunes petites les sirènes tirées de l'eau fabriquent nos têtes dans l'atelier clandestin |
Anonyme
| Envoyé mardi 05 octobre 2004 - 23h44: | |
coupées comme par le vent les feuilles interminables un chêne à la porte fabrique la nuit |
Asile
| Envoyé mardi 05 octobre 2004 - 23h48: | |
la porte s'ouvre et se ferme bat au rhytme des tempes les étaux tiennent solidement les fous
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Anonyme
| Envoyé mardi 05 octobre 2004 - 23h53: | |
une porte qui n'existe pas battant sous la lune six lieues encore jusqu'au début des routes |
Fly me to the moon
| Envoyé mercredi 06 octobre 2004 - 00h04: | |
aujourd'hui la première expédition lunaire a posé les pieds sur la terre puis elle est repartie en concluant qu'ici il n'y avait pas de vie intelligente |
Anonyme
| Envoyé mercredi 06 octobre 2004 - 00h12: | |
il n'y a que des herbes intelligentes ici avec le contour d'un sommet sur la plaine le nid chaleureux d'un passage pour mon aimé si triste et salué par tous les sables du désert
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Cécile
| Envoyé mercredi 06 octobre 2004 - 11h38: | |
Saluer la plaine, la pampa ou le désert Dire à l'ami que l'on est triste quand s'écoule le sable de nos doigts |
aurore
| Envoyé jeudi 07 octobre 2004 - 12h21: | |
sur la dune un oiseau aussi blanc que le sable est ce cette colombe au regard de l'aurore celle qui illumine le vert des peupliers? est-ce elle qui attend les rayons la douceur d'un beau soleil d'automne délavé par la pluie ? ses plumes assombries se satinent soudain d'un reflet de printemps oublié par avril au loin des éboueurs ramassent en chantant l'encre de plumes déchirées
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Anonyme
| Envoyé samedi 09 octobre 2004 - 20h19: | |
satinent les robes noires des chevaux de Sardaigne s'étirent les brouillards d'un matin différent s'étalent des branches du lieu qui n'existe pas s'accordent les éclisses mon clavier de Simiane s'éteignent les inquiétudes en la direction du désert |
Anonyme
| Envoyé samedi 09 octobre 2004 - 20h25: | |
(pour Anne Roche) Simiane était pour nous si loin si dure une autre pièce un homme joue les variations Goldberg avec son ventre
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Leezie
| Envoyé dimanche 10 octobre 2004 - 12h31: | |
ce matin des variations de parmesan tombées dans le café on dirait le mois d'août avec ses étoiles |
admin
| Envoyé dimanche 10 octobre 2004 - 12h33: | |
café de ville après la pluie un homme chante en italien |
Leezie
| Envoyé dimanche 10 octobre 2004 - 12h38: | |
zut j'ai oublié de changer le nom par défaut, c'est moi Leezie bravo bravissimo, vous avez écrit cent poèmes courts dans ce jeu! merci beaucoup de votre participation j'ouvre un second fil pour la deuxième centaine, car celui-ci commence à être long ! |