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Leezie
| Envoyé dimanche 26 septembre 2004 - 22h26: | |
qu'a de particulier, outre son originalité oulipienne, ce texte de Pérec de 1969? xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx Trace l'inégal palindrome. Neige. Bagatelle, dira Hercule. Le brut repentir, cet écrit né Perec. L'arc lu pèse trop, lis à vice-versa. Perte. Cerise d'une vérité banale, le Malstrom, Alep, mort édulcoré, crêpe porté de ce désir brisé d'un iota. Livre si aboli, tes sacres ont éreinté, cor cruel, nos albatros. Être las, autel bâti, miette vice-versa du jeu que fit, nacré, médical, le sélénite relaps, ellipsoïdal. Ivre il bat, la turbine bat, l'isolé me ravale : le verre si obéi du Pernod -- eh, port su ! -- obsédante sonate teintée d'ivresse. Ce rêve se mit -- peste ! -- à blaguer. Beh ! L'art sec n'a si peu qu'algèbre s'élabore de l'or évalué. Idiome étiré, hésite, bâtard replié, l'os nu. Si, à la gêne secrète verbe nul à l'instar de cinq occis--, rets amincis, drailles inégales, il, avatar espacé, caresse ce noir Belzebuth, ô il offensé, tire ! L'écho fit (à désert) : Salut, sang, robe et été. Fièvres. Adam, rauque ; il écrit : Abrupt ogre, eh, cercueil, l'avenir tu, effilé, génial à la rue (murmure sud eu ne tire vaseline séparée ; l'épeire gelée rode : Hep, mortel ?) lia ta balafre native. Litige. Regagner (et ne m'…). Ressac. Il frémit, se sape, na ! Eh, cavale ! Timide, il nia ce sursaut. Hasard repu, tel, le magicien à morte me lit. Un ignare le rapsode, lacs ému, mixa, mêla : Hep, Oceano Nox, ô, béchamel azur ! Éjaculer ! Topaze ! Le cèdre, malabar faible, Arsinoë le macule, mante ivre, glauque, pis, l'air atone (sic). Art sournois : si, médicinale, l'autre glace (Melba ?) l'un ? N'alertai ni pollen (retêter : gercé, repu, denté…) ni tobacco. Tu, désir, brio rimé, eh, prolixe nécrophore, tu ferres l'avenir velu, ocre, cromant-né ? Rage, l'ara. Veuglaire. Sedan, tes elzévirs t'obsèdent. Romain ? Exact. Et Nemrod selle ses Samson ! Et nier téocalli ? Cave canem (car ce nu trop minois -- rembuscade d'éruptives à babil -- admonesta, fil accru, Têtebleu ! qu'Ariane évitât net. Attention, ébénier factice, ressorti du réel. Ci-gît. Alpaga, gnôme, le héros se lamente, trompé, chocolat : ce laid totem, ord, nil aplati, rituel biscornu ; ce sacré bédeau (quel bât ce Jésus !). Palace piégé, Torpédo drue si à fellah tôt ne peut ni le Big à ruer bezef. L'eugéniste en rut consuma d'art son épi d'éolienne ici rot (eh… rut ?). Toi, d'idem gin, élèvera, élu, bifocal, l'ithos et notre pathos à la hauteur de sec salamalec ? Élucider. Ion éclaté : Elle ? Tenu. Etna but (item mal famé), degré vide, julep : macédoine d'axiomes, sac semé d'École, véniel, ah, le verbe enivré (ne sucer ni arrêter, eh ça jamais !) lu n'abolira le hasard ? Nu, ottoman à écho, l'art su, oh, tara zéro, belle Deborah, ô, sacre ! Pute, vertubleu, qualité si vertu à la part tarifé (décalitres ?) et nul n'a lu trop s'il séria de ce basilic Iseut. Il a prié bonzes, Samaritain, Tora, vilains monstres (idolâtre DNA en sus) rêvés, évaporés : Arbalète (bètes) en noce du Tell ivre-mort, émeri tu : O, trapu à elfe, il lie l'os, il lia jérémiade lucide. Petard ! Rate ta reinette, bigleur cruel, non à ce lot ! Si, farcis-toi dito le coeur ! Lied à monstre velu, ange ni bête, sec à pseudo délire : Tsarine (sellée, là), Cid, Arétin, abruti de Ninive, Déjanire.. Le Phenix, eve de sables, écarté, ne peut égarer racines radiales en mana : l'Oubli, fétiche en argile. Foudre. Prix : Ile de la Gorgone en roc, et, ô, Licorne écartelée, Sirène, rumb à bannir à ma (Red n'osa) niére de mimosa : Paysage d'Ourcq ocre sous ive d'écale ; Volcan. Roc : tarot célé du Père. Livres. Silène bavard, replié sur sa nullité (nu à je) belge : ipséité banale. L' (eh, ça !) hydromel à ri, psaltérion. Errée Lorelei… Fi ! Marmelade déviré d'Aladine. D'or, Noël : crèche (l'an ici taverne gelée dès bol…) à santon givré, fi !, culé de l'âne vairon. Lapalisse élu, gnoses sans orgueil (écru, sale, sec). Saluts : angiome. T'es si crâneur ! * * * Rue. Narcisse ! Témoignas-tu ! l'ascèse, là, sur ce lieu gros, nasses ongulées… S'il a pal, noria vénale de Lucifer, vignot nasal (obsédée, le genre vaticinal), eh, Cercle, on rode, nid à la dérive, Dédale (M.. !) ramifié ? Le rôle erre, noir, et la spirale mord, y hache l'élan abêti : Espiègle (béjaune) Till : un as rusé. Il perdra. Va bene. Lis, servile repu d'électorat, cornac, Lovelace. De visu, oser ? Coq cru, ô, Degas, y'a pas, ô mime, de rein à sonder : à marin nabab, murène risée. Le trace en roc, ilote cornéen. O, grog, ale d'elixir perdu, ô, feligrane ! Eh, cité, fil bu ! ô ! l'anamnèse, lai d'arsenic, arrérage tué, pénétra ce sel-base de Vexin. Eh, pèlerin à (Je : devin inédit) urbanité radicale (elle s'en ira…), stérile, dodu. Espaces (été biné ? gnaule ?) verts. Nomade, il rue, ocelot. Idiot-sic rafistolé : canon ! Leur cruel gibet te niera, têtard raté, pédicule d'aimé rejailli. Soleil lie, fléau, partout ire (Métro, Mer, Ville…) tu déconnes. Été : bètel à brasero. Pavese versus Neandertal ! O, diserts noms ni à Livarot ni à Tir ! Amassez. N'obéir. Pali, tu es ici : lis abécédaires, lis portulan : l'un te sert-il ? à ce défi rattrapa l'autre ? Vise-t-il auquel but rêvé tu perças ? Oh, arobe d'ellébore, Zarathoustra ! L'ohcéan à mot (Toundra ? Sahel ?) à ri : Lob à nul si à ma jachère, terrain récusé, nervi, née brève l'haleine véloce de mes casse-moix à (Déni, ô !) décampé. Lu, je diverge de ma flamme titubante : une telle (étal, ce noir édicule cela mal) ascèse drue tua, ha, l'As. Oh, taper ! Tontes ! Oh, tillac, ô, fibule à rêve l'Énigme (d'idiot tu) rhétoricienne. Il, Oedipe, Nostradamus nocturne et, si né Guelfe, zébreur à Gibelin tué (pentothal ?), le faiseur d'ode protège. Ipéca… : lapsus. Eject à bleu qu'aède berça sec. Un roc si bleu ! Tir. ital. : palindrome tôt dialectal. Oc ? Oh, cep mort et né, mal essoré, hélé. Mon gag aplati gicle. Érudit rosse-récit, ça freine, benoit, net. Ta tentative en air auquel bète, turc, califat se (nom d'Ali-Baba !) sévit, pure de -- d'ac ? -- submersion importune, crac, menace, vacilla, co-étreinte… Nos masses, elles dorment ? Etc… Axé ni à mort-né des bots. Rivez ! Les Etna de Serial-Guevara l'égarent. N'amorcer coulevrine. Valser. Refuter. Oh, porc en exil (Orphée), miroir brisé du toc cabotin et né du Perec : Regret éternel. L'opiniâtre. L'annulable. Mec, Alger tua l'élan ici démission. Ru ostracisé, notarial, si peu qu'Alger, Viet-Nam (élu caméléon !), Israël, Biafra, bal à merde : celez, apôtre Luc à Jéruzalem, ah ce boxon ! On à écopé, ha, le maximum ! Escale d'os, pare le rang inutile. Métromane ici gamelle, tu perdras. Ah, tu as rusé ! Cain ! Lied imité la vache (à ne pas estimer) (flic assermenté, rengagé) régit. Il évita, nerf à la bataille trompé. Hé, dorée, l'Égérie pelée rape, sénile, sa vérité nue du sérum : rumeur à la laine, gel, if, feutrine, val, lieu-créche, ergot, pur, Bâtir ce lieu qu'Armada serve : if étété, éborgnas-tu l'astre sédatif ? Oh, célérités ! Nef ! Folie ! Oh, tubez ! Le brio ne cessera, ce cap sera ta valise ; l'âge : ni sel-liard (sic) ni master-(sic)-coq, ni cédrats, ni la lune brève. Tercé, sénégalais, un soleil perdra ta bétise héritée (Moi-Dieu, la vérole !) Déroba le serbe glauque, pis, ancestral, hébreu (Galba et Septime-Sévère). Cesser, vidé et nié. Tetanos. Etna dès boustrophédon répudié. Boiser. Révèle l'avare mélo, s'il t'a béni, brutal tablier vil. Adios. Pilles, pale rétine, le sel, l'acide mercanti. Feu que Judas rêve, civette imitable, tu as alerté, sort à blason, leur croc. Et nier et n'oser. Casse-t-il, ô, baiser vil ? à toi, nu désir brisé, décédé, trope percé, roc lu. Détrompe la. Morts : l'Ame, l'Élan abêti, revenu. Désire ce trépas rêvé : Ci va ! S'il porte, sépulcral, ce repentir, cet écrit ne perturbe le lucre : Haridelle, ta gabegie ne mord ni la plage ni l'écart. |
   
Teri
| Envoyé dimanche 26 septembre 2004 - 23h39: | |
Outre un gigantesque palindrome (qui est, j'imagine, l'originalité oulipienne dont tu parles), je ne vois pas...
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Leezie
| Envoyé dimanche 26 septembre 2004 - 23h45: | |
oui c'est le plus grand palindorme connu, pas mal, hein? ne reste plus qu'à faire des textes en palindrome (argh) |
   
palidrome
| Envoyé jeudi 30 septembre 2004 - 21h41: | |
bob |
   
Teri
| Envoyé vendredi 01 octobre 2004 - 18h36: | |
Il faut une bonne dose de courage (d'inconscience ?) pour s'attaquer à un texte de ce type. Mais le Pérec nous a habitué à de tels exercices ("La disparition" pour ne citer qu'un des plus fameux)
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Leezie
| Envoyé vendredi 01 octobre 2004 - 19h15: | |
c'est surtout, Teri, que nos techniques habituelles sont complètement mises à mal, et que nous devons en inventer de nouvelles par exemple pour la disparition, je crois que je chercherais d'abord à me faire un nouveau lexique de mots sans "e", et j'essaierais d'apprendre à les lier entre eux, les utiliser là je cherche pour le palindrome, parce que la technique de construction elle-même est à trouver soi-même (ou alors elle existe? chais pas) mais je sens que je vais essayer, j'adorerais ça (tu as vu que le titre de mon texte, dans romans et nouvelles, Sète sonne en nos étés, est un palindrome? mais ce n'est pas moi qui l'ai inventé, il est dans les dictionnaires ) |
   
Teri
| Envoyé dimanche 03 octobre 2004 - 03h58: | |
Sète sonne en nos étés, j'avoue ne pas avoir vu que c'était un palindrome. Je dois dire que j'ai toujours eu du mal avec l'Oulipo (non pas les oeuvres mais la pratique), peut-être justement parce qu'il met à mal des techniques, acquises parfois après un long, très long labeur... "La disparition" est l'exemple parfait de mon rapport à l'Ouvroir : cette idée d'écrire un livre sans utiliser une lettre de l'alphabet (fut-elle l'une des plus employées) ne m'a jamais fait sauter au plafond, mais j'ai été séduit par le livre (et j'aurai toujours le regret d'avoir lu ce roman tout en sachant qu'il manquait la lettre E, celles et ceux qui l'ont lu comprendront pourquoi...) Je te souhaite bon courage pour le palindrome, j'espère que tu posteras le résultat |
   
Leezie
| Envoyé dimanche 03 octobre 2004 - 12h39: | |
euh oui j'en suis à un seul mot pour l'instant (mais c'est un très beau mot, et pas un gag :-)) ) ça va venir donc... je trouve que la disparition du "e" est très importante dans la création d'une autre ambiance sonore, dans "la disparition" sinon, pour l'Oulipo eh bien je crois que le fait d'être musicienne m'aide beaucoup à apprécier toutes ces techniques. En musique, l'invention et la contrainte aident beaucoup à la création (voir les grilles de blues, par exemple, assez rigides et répétitives) on a donc l'habitude d'être malmené pour inventer, disons |
   
Leezie
| Envoyé dimanche 03 octobre 2004 - 22h15: | |
quelque chose qui n'est pas un palindrome, mais qui est écrit dans le même esprit : une odeur d'amour entre mes bras le corps se risque de ces gravités comme une histoire ancienne, s’étend et à midi avec l'orage indéchiffrable en traits de ce qui tourne les temps (comme le dit à flanc de combe ) s’étalent secrètes au toucher fossiles de noir mes épaules on ne sent rien Le froid s'est avancé plus vite
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Leezie
| Envoyé dimanche 03 octobre 2004 - 22h17: | |
Le froid s'est avancé plus vite on ne sent rien mes épaules fossiles de noir secrètes au toucher s’étalent (comme le dit à flanc de combe ) en traits de ce qui tourne les temps avec l'orage indéchiffrable et à midi s’étend comme une histoire ancienne le corps se risque de ces gravités une odeur d'amour entre mes bras
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lau
| Envoyé lundi 04 octobre 2004 - 16h46: | |
J'aime beaucoup le rythme que tu crées Leezie. :-) |
   
Leezie
| Envoyé lundi 04 octobre 2004 - 21h51: | |
c'est (pfou) le rythme (pfou) de la marche... cette année-là (y a longtemps, deux ans) j'étais allée lire au bord du lac d'Allos, un beau lac préhistorique de la région de Nice, à 2000 mètres d'altitude et (pfou) c'était dur :-), mais la vue en valait la peine et ensuite très vite à midi un orage s'était installé, comme il arrive souvent dans cette période d'automne
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Rémy
| Envoyé jeudi 06 janvier 2005 - 10h59: | |
Il y a une langue où les palindromes sont plus faciles : c'est l'arabe. Les poèmes où chaque vers est un palindrome n'y sont pas rares. En français, ça marche particulièrement mal, parce qu'il y a énormément de sons représentés par plusieurs lettres, et donc que les groupes de lettres n'ont pas du tout la même fréquence dans un sens et dans l'autre. Par exemple, "ou" "au", "eau" sont fréquents mais "uo", "ua", "uae" extrêmement rares. Comme méthode, on peut passer des tas de textes à la moulinette statistique, et n'en garder que les mots pour lesquels la fréquence des groupes de lettres dans un sens est du même ordre de grandeur que celle dans l'autre sens. J'ai écrit un programme qui calcule ces fréquences, et qui les utilise pour composer des textes (http://remy.mouton.free.fr/art/babil), si vous voulez, un de ces jours je le complèterai pour qu'il affiche les fréquences ou bien sélectionne les mots... |
   
Rémy
| Envoyé vendredi 07 janvier 2005 - 09h53: | |
Autre devinette : pourquoi le dernier dimanche de septembre est-il un jour particulier pour les fabricants de calendriers ? |
   
Rémy
| Envoyé vendredi 07 janvier 2005 - 10h28: | |
Autre type de palindrome, vraisemblablement plus facile, mais moins habituel : Ouate en cîme ardente, ô très noire, ô honte, c'est l'été, laisse ton haut roi naître au tendre ami sans toit ! |
   
arbracadabra
| Envoyé vendredi 07 janvier 2005 - 11h29: | |
Parce que les feuilles commencent à tombe et qu'il faut les recoller ? |
   
palindrome chaud
| Envoyé vendredi 07 janvier 2005 - 11h30: | |
été |
   
Rémy
| Envoyé vendredi 07 janvier 2005 - 11h48: | |
Réponse pour arbre à cardes à bras : parce que c'est le jour le plus long, typographiquement. |
   
calanque grillée
| Envoyé vendredi 07 janvier 2005 - 11h51: | |
Parce que c'est le retour de transhumance des calendriers et qu'il faut les ramener des alpages ? |
   
de la haute couture, ce Rémy
| Envoyé vendredi 07 janvier 2005 - 11h55: | |
aaah joli, donc le jour le plus court doit se situer en mai ?
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Rémy
| Envoyé vendredi 07 janvier 2005 - 12h19: | |
Il y a plusieurs jours les plus courts, et en plus, ça dépend de la police et des numéros ! Ce sont les premiers ou les deuxièmes lundi et jeudi de mai, et, en cas de police proportionnelle, ceux de juin... lundi premier mai jeudi quatre mai lundi cinq juin jeudi huit juin mais lundi six mai jeudi neuf mai lundi trois juin jeudi six juin Il est souvent difficile de faire au plus court... |
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