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Leezie
| Envoyé dimanche 10 octobre 2004 - 12h36: | |
Voilà j'ouvre un second fil pour commencer une deuxième centaine, si vous avez envie de continuer café de ville après la pluie un homme chante en italien |
Saltarello
| Envoyé dimanche 10 octobre 2004 - 13h25: | |
dans ce quartier de l'au-delà on évoque sans fin et contre toute évidence la possibilité d'une vie sur terre la mort est italienne |
Anonyme
| Envoyé dimanche 10 octobre 2004 - 23h22: | |
c'est plein de gens ici c'est plein de tois et mois pleins de perplexité pleins de libre évidence pleins de ces avants bras qui peignent l'arte è inutile plein d'amour sur les murs |
Hiha
| Envoyé lundi 11 octobre 2004 - 04h48: | |
ça jase dans le quartier je n'entends rien je marche au bruissement des feuilles et le vent chante...en langue étrangère |
de ou une bonne foi
| Envoyé lundi 11 octobre 2004 - 10h05: | |
se taire à l'article de l'écoute prendre le temps d'aimer aussi la langue de l'arrière pays |
trois ou quatre feuilles
| Envoyé mardi 12 octobre 2004 - 02h39: | |
envisager de faire un pont sur la plage mer en terre terre en mer aimer |
Anonyme
| Envoyé mardi 12 octobre 2004 - 20h29: | |
ici l'étang rempli de larmes et ma prochaine vie juste un étroit crayon de plage et de mélange du jaune avec de l'indigo |
Hélène
| Envoyé mardi 12 octobre 2004 - 21h06: | |
premier trait premier pas crayonner un sentier de verdure lever les yeux l'horizon s'est écrit seul humer l'espace
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jean-pierre
| Envoyé mardi 12 octobre 2004 - 21h58: | |
l'horizon est une carotte pour l'âne que je suis hors sentiers je marche, use ma vie et perds mes fers deviendront-ils porte bonheur?
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Anonyme
| Envoyé mardi 12 octobre 2004 - 23h48: | |
j'ai perdu mes sentiers moi aussi c'était au même endroit que la porcelaine ils avaient accepté des bleus et ors et je pleurais bêtement mon amour parce qu'il n'étaient pas toi |
Hélène
| Envoyé mercredi 13 octobre 2004 - 13h36: | |
Tu piétinais la mosaïque tu ignorais le rouge et blanc et le bleu des yeux d'un garçon tu as glissé sans voir les fers tu n'étais pas de porcelaine ce garçon n'était pas de bois |
la plage
| Envoyé vendredi 15 octobre 2004 - 14h55: | |
vers la mer vous avez suivi votre envie de retrouvailles le bleu le vert étaient pour vous et vos mains si tièdes s'aimaient
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la plonge
| Envoyé vendredi 15 octobre 2004 - 15h50: | |
dans l'évier d'envie bulles mâles et femelles se mélangent et les assiettes grandissent quand on les caresse |
Cécile
| Envoyé mardi 02 novembre 2004 - 23h31: | |
de l'évier coule des milliers de lacs aux parfums d'ailleurs |
Anonyme
| Envoyé mercredi 03 novembre 2004 - 00h22: | |
c’est un programme de silence qui parle ( c’est incroyable) à chaque banc du lac Je t’aime je t’aime, il répète, Et le mur a une nouvelle porte depuis cette nuit
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Cécile
| Envoyé mercredi 03 novembre 2004 - 15h59: | |
Se cogner contre le mur ou voir ce qu'il y a de l'autre côté c'est peut être cela en avoir la clé |
ali
| Envoyé jeudi 04 novembre 2004 - 20h37: | |
Dans le lac céleste où s'incinèrent nos doutes crachant l'ordre des vers je compte jusqu'à mille puisque les mots sont muets |
Cécile
| Envoyé jeudi 04 novembre 2004 - 21h48: | |
mille mots dans un lac les vois-tu ? ils glissent entre les glaces bleus comme un ciel |
ali
| Envoyé vendredi 05 novembre 2004 - 01h16: | |
Crématorium Le regard de nuit dos au sol De ce col magique Je te vois dans la brume sourire aux anges des mots sur tes doigts …
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Cécile
| Envoyé samedi 06 novembre 2004 - 12h11: | |
Quand les mots se cognent sur le mur ils rebondissent dans le dedans font des cercles et puis s'enroulent autour de mes doigts et des anonymes |
Moha
| Envoyé lundi 08 novembre 2004 - 02h27: | |
Aux murs écrasant les mots attachés à leur bain de foule l'unique verdict de revanche rejoindre les lignes en désordre là d'où jaillit le souffle de la vie les mots même opaques auront du sens!
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tamos
| Envoyé mardi 09 novembre 2004 - 08h46: | |
parce que tous ces souffles qui sont venus de la pression c'est évident je reviens vers un arbre à moi aussi tu as posé les mains |
k
| Envoyé mardi 09 novembre 2004 - 20h47: | |
tous tentés vers les mêmes arbres les mêmes racines accomplies ce sont nos pas d'oiseau marquant le sol c'est ainsi que nous partons vers la branche |
tamos
| Envoyé mardi 09 novembre 2004 - 21h50: | |
vers parce que à cause un sol toujours trop dur une tentation verte un antre à cause vers une gamme dans l'ombre qui désamorce place qui fait comme elle nue qui s'en va s'en balance s'en va s'en va s'emporte à cause des arcades s'en va musique à cause de ton ventre vers |
tamos
| Envoyé mardi 09 novembre 2004 - 21h51: | |
aïe, c'étaient cinq vers pas six |
Cécile
| Envoyé mardi 09 novembre 2004 - 22h14: | |
Six mille airs dans la nuit serait-ce les oiseaux ceux qui peuplent le monde nos rêves ? |
ali
| Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 02h48: | |
Le rayon des mots perçant l'ailleurs de l'autre apprivoise l'abîme des sons de lettres au delà de minuit le regard est un hibou!
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ali
| Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 03h35: | |
L'homme debout derrière un doux mignon lapin tout près d'un mille-pattes est un mec timide qui hésite jeter le pas;c'est le verbe Aimer..
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lafourmi
| Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 11h41: | |
debout l'Amour !! le froid te blottira dans des galeries tièdes ta force prépare le printemps tu es immortel n'oublie pas |
Cécile
| Envoyé mercredi 10 novembre 2004 - 20h19: | |
L'amour debout ? c'est tête en bas pied au ciel ! |
Cécile
| Envoyé vendredi 12 novembre 2004 - 20h42: | |
L'eau du robinet continue de couler sur le fil du ciel
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Anonyme
| Envoyé vendredi 12 novembre 2004 - 21h16: | |
ici je n'ai pas écrit en anonyme j'ai toujours signé hélene ou fourmi |
ali
| Envoyé vendredi 19 novembre 2004 - 13h24: | |
Dans l'oeil du soir quand le poéte dort debout sur le pavé de son automne où l'amour sur son peu de plaisir se fèle en tessons de chair il se voit encore souvent pousser à re-conjuguer ses mots cachées dans les murs |
Cécile
| Envoyé vendredi 19 novembre 2004 - 18h39: | |
cachées dans les murs les hirondelles font leur nid avec des brins de mots |
p
| Envoyé mercredi 30 novembre 2005 - 21h29: | |
et toi tu rêves encore couché sur la prochaine colline je t'entends encore appeler les hirondelles comme avant, quand le temps parlait de rêves comme une promesse appuyée sur des brins |
Cécile
| Envoyé jeudi 01 décembre 2005 - 19h17: | |
je t'entends tu parles au ciel seul l'arbre te répond plus de feuille
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