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Message |
   
karl
| Envoyé lundi 15 novembre 2004 - 19h23: | |
faudrait commencer. _________________ le froid parle déjà trop des mois à venir ces petites morts accrochées au cou un appel à la survie les ombres de novembre ont un restant de coeur au ventre on demande du renfort du bout des doigts l'espérance un dernier baiser avant le sommeil les derniers mots de l'automne |
   
Leezie
| Envoyé lundi 15 novembre 2004 - 23h30: | |
ah mais oui, Karl, j'avais complètement oublié Novembre Le froid s'est avancé plus vite on ne sent rien fossiles de noir épaules au toucher secrètes comme le dit à flanc de combe en traits de ce qui tourne les temps aussi indéchiffrables et à midi l'orage comme une histoire ancienne étend de ces gravités que le corps se risque une odeur d'amour entre mes bras nov 2002
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khalid
| Envoyé mardi 16 novembre 2004 - 12h07: | |
nove ambre de tes pas habiles ondulent tes hanchent au coup dense des tambourins tu t'en vas et revient tu nove ambre le temps d'une danse, de tes seins mon désir se balance sur le bout de tes lèvres feuille jaune dans le vent quand novembre se lève khalid
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Rob
| Envoyé mardi 16 novembre 2004 - 12h20: | |
Novembre Le poids d’encore écrire pour décaler la vie Pour jouer ses détours d’élégance à brusquer Fouiller dans l’herbe haute un froissé bleu lavande Embrigadé de vent au matin de quel monde Comme la lune en clair décadrée que j’aimais Sur ma focale faible enfance intermittente Avec les turbulences de ces mots qui font nombre Jusqu’à l’écrasement de la musique lente Je t’ai serré de près en ces temps rescapés De folie citadine en présence de pluies J’en oubliais les plaies des amours court métrages Les mots que déguisaient des poètes qui passent Le poids d’encore écrire effleurant le silence De ces bars triste mine ou l’enfance dégrise Quand l’heure te dépasse au froid du dernier verre Quand le futur est lourd la réponse en attente Je naviguais à vue je dérivais la vie Dans mon imaginaire encombré de papier J’avais une couleur pour chaque heure à passer J’inventais la palette aux pastels délavés Je te rêvais de loin et tu vins en Novembre Au fil à fil du temps comme une saison triste L’automne déroulait un ciel en drap de soie Du fond de mon amour je coursais les étoiles
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isadayeur
| Envoyé mardi 16 novembre 2004 - 13h57: | |
Novembre vibre à ma fenêtre Dun ciel de tuile D'un nuage d'ardoise Sont sourdes chaudes les couleurs Novembre vibre en ma demeure. Mais ... Vienne la brume et noie le fleuve Il n’est de paix que d’hivernale Que le brouillard évanouisse Les arêtes de mon chagrin Que décembre aplanisse Les reliefs des anciens festins S’immisce le froid en spirales Enracine ici mes chevilles Je ne veux plus rêver d’ailleurs Le soleil gris sur la colline Renoncera à donner l’heure Je pourrai me souvenir enfin
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ali
| Envoyé mercredi 17 novembre 2004 - 16h56: | |
Pour l'emphase de ton désir l'angoisse abrégée de tes mots qui s'étale tachée de tumulte de tes baisers sur les dalles d'un passage d'été moi je t'offre un silex! |
   
khalid
| Envoyé mercredi 17 novembre 2004 - 19h02: | |
Novembre qui s'en va Novembre s'en va Charriant ses feuilles jaunes Ses dates d'anniversaires oubliées Et ses odeurs de marrons Que nous n'aurons jamais grillés Novembre s'en va Blanchissant mes cheveux de rêves de rires de voix de bribes de souvenirs Arrachés au futur Qui ne sera pas… Peut être un jour Marcherons nous côte à côte Le temps d'un carrefour On ne se verrai pas Mais aux frissons sur ma peau Je saurai que c'est toi Novembre s'en va Il ne reviendra pas Puisque sans toi Je ne le verrai jamais plus
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khalid
| Envoyé mercredi 17 novembre 2004 - 19h14: | |
quelques retouches vers la fin....mais pas satisfait quand même :-) Novembre s'en va Charriant ses feuilles jaunes Ses dates d'anniversaires oubliées Et ses odeurs de marrons Que nous n'aurons jamais grillés Novembre s'en va Blanchissant mes cheveux de rêves de rires de voix de bribes de souvenirs Arrachés au futur Qui ne sera pas… Peut être un jour Marcherons nous côte à côte Le temps d'un carrefour On ne se verrai pas Mais aux frissons sur ma peau Je saurai que c'est toi Novembre s'en va jamais il ne reviendra Puisque sans toi Je ne le reconnaitrai pas
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khalid
| Envoyé mercredi 17 novembre 2004 - 19h19: | |
encore!...un tout petit peu mieux...mais pas encore ça :-)) désolé d'occuper la ligne:-) Novembre s'en va Charriant ses feuilles jaunes Ses dates d'anniversaires oubliées Et ses odeurs de marrons Que nous n'aurons jamais grillés Novembre s'en va Blanchissant mes cheveux de rêves de rires de voix de bribes de souvenirs Arrachés au futur Qui ne sera pas… Peut être un jour Marcherons nous côte à côte Le temps d'un carrefour On ne se verrai pas Mais aux frissons sur ta peau tu sauras que c'est moi Novembre s'en va et je sais que sans toi il ne reviendra pas
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fourmi
| Envoyé mercredi 17 novembre 2004 - 19h38: | |
Khalid si tu veux quand tu seras content de ton poème j'effacerai les autres. mais peut être d'abord atendre les avis qui sait !! ?? je viendrai lire mieux tout à l'heure.
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Cécile
| Envoyé mercredi 17 novembre 2004 - 20h32: | |
Khalid, que penses-tu par exemple d'alléger ces passages ainsi (bien sûr c'est un avis perso): anniversaires oubliés Et ses odeurs de marrons jamais grillés tu sauras que c'est moi ==tu me devineras Novembre s'en va sans toi il ne reviendra pas |
   
khalid
| Envoyé mercredi 17 novembre 2004 - 20h44: | |
merci hélène. Intéressantes tes suggestions cécile, merci je laisse macérer encore un peu.... :-)) |
   
k
| Envoyé mercredi 17 novembre 2004 - 20h55: | |
il était un novembre fatigué somnambule parmi les gestes des humains il était un automne abasourdi trop de pluie trop de moeurs et trop de petits naufrages en demeure je ne sais pas c'était un curieux passage une éternité entrouverte sur la fin quelque chose comme ça
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khalid
| Envoyé mercredi 17 novembre 2004 - 21h19: | |
ça y est hélène! tu peux effacer tous les "novembre s'en va" je crois avoir trouvé le bon rythme..enfin celui qui me plait à moi |
   
ali
| Envoyé mercredi 17 novembre 2004 - 21h36: | |
Novembre s'en va jamais il ne reviendra Puisque sans toi Je ne le reconnaitrai pas C'est la meilleure version où le "je"poétique est objectivement au coeur du monde,les deux autres me semble "grincheuse" de sens" ,tout simplement parce qu'il y aura d'autres novembres .. |
   
khalid
| Envoyé mercredi 17 novembre 2004 - 22h05: | |
j'avais mis ça au départ mais j'ai pas aimé le "puisque" et la liaison que j'ai tenté d'exprimer se fait entre novembre et elle ce qui rend le "je" déplacé je ne conçois pas novembre sans elle...c'est le mois de son anniversaire que j'ai eu le malheur d'oublier...mais ça c'est une autre histoire... |
   
khalid
| Envoyé mercredi 17 novembre 2004 - 22h09: | |
voila le dernier jet...je changes plus rien..tant pis si ça ne plait pas Novembre qui s'en va Novembre s'en va Charriant ses feuilles jaunes Ses anniversaires oubliés Et ses odeurs de marrons Que nous n'aurons jamais grillés Novembre s'en va Blanchissant mes cheveux de rêves de rires et de voix de bribes de souvenirs Arrachés au futur Qui ne sera pas… Peut être un jour Marcherons nous côte à côte Le temps d'un carrefour On ne se verra pas Mais aux frissons sur ta peau Tu me devineras Novembre triste s'en va Il sait bien que sans toi Il ne reviendra pas.
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Leezie
| Envoyé mercredi 17 novembre 2004 - 22h30: | |
merci, k, ton novembre est magnifique, vraiment et pour Khalid, contrairement à ce que tu penses, c'est passionnant ce poème en construction, faut que je lise les diverses versions, ça m'intéresse beaucoup |
   
isadayeur
| Envoyé vendredi 19 novembre 2004 - 13h56: | |
Une pierre à feu Pour la nuit qui vient Une pierre à faux Faire parler les larmes A séché leur nom Au vent où vont les armes Au train où crache le monde Aux marches qu’il inonde. Une pierre à fusil Quand sombrera la nuit Une pierre à silex Parfum de poudre noire Parmi les buissons secs Entre les pierres qui claquent Eclosion de plein ciel.
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Cécile
| Envoyé vendredi 19 novembre 2004 - 18h41: | |
Novembre, les arbres sont en larmes les nuages tombent du ciel et je perds mes feuilles |
   
p
| Envoyé jeudi 25 novembre 2004 - 18h36: | |
une petite tristesse qui finit le regard entre deux arbres de vie et tout l'hiver à porter |
   
ali
| Envoyé vendredi 26 novembre 2004 - 22h42: | |
Sur l'astral coeur des lèvres précieuse façade des rêves ta parole s'enflamme aux cris des vents qui enfantent l'ailleurs des livres
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Cécile
| Envoyé dimanche 28 novembre 2004 - 22h17: | |
Qu'as-tu fais de tes larmes saule pleureur ? |
   
fourmi
| Envoyé dimanche 28 novembre 2004 - 23h20: | |
ne vois-tu pas la ronde d'un ruisseau à jamais loin de sa rivière? |
   
b
| Envoyé lundi 29 novembre 2004 - 18h33: | |
se mettra le point final d'autres tristesses viendront on n'a plus le moindre doute ça ne va pas si bien qu'hier il s'en fait des messages à l'oreille des saisons avant de tout ranger
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fourmi
| Envoyé mardi 30 novembre 2004 - 12h26: | |
La terre va boire le saule grelotte mais ... Voilà l’enfant aux lumières et ses guirlandes de Noël pétillantes dans ses iris . Le ciel prépare ses tapis toujours il tire les rideaux gris sur les secrets de ses mystères
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