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Message |
   
eric dubois
| Envoyé vendredi 15 août 2003 - 20h16: | |
VOS SOUVENIRS D'ENFANCE... |
   
Hélène (Hélène)
| Envoyé vendredi 15 août 2003 - 22h49: | |
Groseilles ou prunes.... C'était au temps des fourmis de misère aux nids tranchés en fleurs de solitude en sentiers de vertiges Au temps des lys qui jaunissent le nez. C'était aux jours de la verdure amie des groseilliers pointillés de chenilles. C'était au coeur du bleu de soie de prune la lèvre tendre y cherchait un baiser les yeux rêveurs y cueillaient des pensées une berceuse au profond d'un tronc d'arbre C'était au temps de l'enfance d'ardoise.
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Hélène (Hélène)
| Envoyé vendredi 15 août 2003 - 22h50: | |
à toi Eric... |
   
eric dubois
| Envoyé vendredi 15 août 2003 - 22h58: | |
MERCI |
   
eric dubois
| Envoyé lundi 25 août 2003 - 19h56: | |
Envoyé lundi 25 août 2003 - 19h54: -------------------------------------------------- ------------------------------ LE DEPART c'était il y a trente ans,en juin 73, j'allais avoir sept ans. Nous quittions mes parents, mes frères ( respectivement 4 ans et... quelques mois) et moi, la rue qui bordait l'Usine des eaux de Joinville, entre St Maur et St Maurice, près du Canal et de Tréfileries Métaux, quitter un immeuble de trois étages, vétuste dans un quartier jugé insalubre par les autorités, entouré de jardins improvisés, de cours, de palissades, domaine des chiens errants, des chats sauvages, des poulets mal dégrossis, avec ses quatre ou cinq estaminets remplis d'ouvriers maghrébins ou portugais, mal rasés, la fleur au visage, son tabac, son salon de coiffure, son Comptoir Français, sa ferme avec ses quelques vaches et son coq égrillard pour une HLM de dix étages, avec salle de bains, toilettes, tout confort, toute sécurité... Ce jour-là, donc, au moment de partir après avoir rempli le G7 de mon oncle, notre chatte noire "Babar" pour mieux nous signifier son désir également de partir n'avait rien trouvé de mieux que de s'installer sur le téléviseur, pelotonnée autour de l'antenne. un souvenir d'enfance... ERIC DUBOIS AOUT 2003 |
   
Ninon Jacquet
| Envoyé samedi 22 novembre 2003 - 14h41: | |
La rentrée des classes Alors tout semblait neuf et frais, plein de promesses, Les arbres étaient roux et le soleil brillait. Le portail entrouvert, la troupe s’égaillait Et sous les marronniers attendait la maîtresse. Tout était nouveauté. Or, ce jour-là, Agnès, Nous poussant à l’écart de celles qui piaillaient, Nous confia - je revois son œil qui pétillait - « Vous savez, j’ai des seins. Si ça vous intéresse. » Elle nous les fit voir, un matin, dans la cour, Et nous avons glissé notre main, tour à tour, Dans son corsage ouvert qui montrait le chemin. Moi, mon étonnement fut leur douceur soyeuse. Aurai-je un jour aussi, me disais-je songeuse, Des seins souples et doux où se pose une main ? (02/09/02)
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Aglaé
| Envoyé samedi 22 novembre 2003 - 15h56: | |
JAMAIS OUBLIé Jamais oublié…j’ai fait des choses bien plus vilaines dans ma vie, et de toutes sortes, mais c’est mon plus mauvais souvenir. C’était la veille du 1er Mai en mille neuf cent quarante trois, à Paris. Les marchands de muguet préparaient les bouquets du lendemain, par trois brins, ou même un seul brin, mais j’étais fascinée par la grosse botte qui servait de réserve, telle qu’elle avait été acheté aux Halles aux Fleurs, quelques heures auparavant, d’une fraîcheur absolue. J’avais surtout envie de me faire plaisir à moi-même, car je devrais l’offrir à ma belle-mère que je n’aimais pas beaucoup. Les enfants de mon âge, à cette époque, n’avaient pas d’argent de poche, ce qui aurait dû résoudre le problème… Une gamine de l’école, à peine plus âgée que moi, proposa de me prêter la somme nécessaire et j’acceptai aussitôt. Je ne l’adorais déjà pas avant, elle était grosse et très intelligente avec une mémoire d’éléphant. Dans un annuaire professionnel, j’ai retrouvé son blaze vingt ans après…elle était professeur d’histoire-géo, ce qui est bien fait pour elle… Vous avez deviné la suite de mon horrible histoire…quand on a onze ans et une conscience qui manque d’élasticité… je n’ai jamais pu rendre cet argent et j’ai détesté cette bourrique jusqu’au baccalauréat. Aglaé
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