Auteur |
Message |
la fourmi
| Envoyé mercredi 24 août 2005 - 11h21: | |
Je commence . Qui continuera ? si possible pas plus de deux lignes inutile de chercher à continuer une histoire *********************************************** "Viens t'asseoir, prends ma main; écoute l'odeur du vent il traîne un souvenir de pluie . " |
clémentine
| Envoyé mercredi 24 août 2005 - 13h45: | |
Ecoute le soleil,il m'inonde de son rire perlé; et embaume le jasmin doré. |
Marianne
| Envoyé mercredi 24 août 2005 - 21h30: | |
Regarde-la si attentive elle cherche tes yeux écoute ta voix petite groseille au regard neuf (11 08 05) |
Cécile
| Envoyé mercredi 24 août 2005 - 22h31: | |
et pourtant, tu le sais, la lune parle peut être aux étoiles (hein Ali ?) |
clémentine
| Envoyé jeudi 25 août 2005 - 08h31: | |
Le vent a gonflé des nuages en pâte de guimauve rose pour les offrir aux enfants;les filaments sucrés et roses comme des barbes à papa s'enflent lentement au gré d'une brise légère. |
bof
| Envoyé jeudi 25 août 2005 - 21h56: | |
Approche-toi un peu !… Non ! Pas ici… Avance… Avance encore un peu… là… Allonge-toi et colle ton oreille sur la terre… Chuuuut, silence, ne dis rien, ne dis plus rien écoute ! Ecoute… Ecoute encore ! Ecoute la terre comme un Être N’entends-tu rien ? N’entends-tu rien venir ? N’entends-tu pas des pas qui marchent dans ta tête ? N’entends-tu pas l’écho de la raison ?
|
la fontaine
| Envoyé jeudi 25 août 2005 - 22h47: | |
la raison du plus bof est toujours la meilleure! c'est bien connu et en stéreo à l'aide de l'écho ça raisonne
|
ali
| Envoyé samedi 27 août 2005 - 04h20: | |
Quand la lune parle aux étoiles le soleil jaillit d'un grain de sable et s'offre aux paumes de Céci qui en lèche l'étrange peau de son orange ... Qui a dit que cet astre n'est pas un fruit!!? !!mes bises en couleurs.. |
Hélène
| Envoyé dimanche 28 août 2005 - 19h02: | |
Jardin déserté. Où sont les promeneurs? parlent-il au soleil qui brosse un ciel d'automne,lumière mauve ? |
re re bof bof
| Envoyé dimanche 28 août 2005 - 21h58: | |
On vit, on écrit, on écoute, on avance et puis on se découvre au milieu d’une foule, homme parmi les hommes, homme parmi les choses…. Mais notre place est ailleurs, douceur et solitude…Un lieu si grand, si beau, si chaud, si solitaire, tellement dépeuplé, sans juges, ni chimères… Un lieu comme un désert, un pays du dedans, immense dans la tête… Je me souviens enfant |
LN kifkif rere
| Envoyé dimanche 28 août 2005 - 22h58: | |
On devient obsédé par la chanson mistral par des airs d'autrefois par des peurs incertaines on répète deux fois parce que dans ce désert l'écho reste muet Il faudra revenir changer de souvenirs les anciens se déchirent |
Clémentine
| Envoyé dimanche 28 août 2005 - 23h01: | |
Mais l'enfant n'est plus. Il s'est dévêtu de ses hardes de candeur, haillon de bonheur et c'est l'homme qui avance et tente de vivre. Adam déchu,Adam perdu dans une île de peurs, immensité de noirceur. |
kifkif re re LN
| Envoyé dimanche 28 août 2005 - 23h06: | |
L'enfant s'est enfoui. il voulait être libre alors il s'est perdu effrayé par l'espace . il doit ouvrir les yeux le noir n'est que la nuit quand il perd ses étoiles Mais l'aurore le guette avec ses bleus ses verts ses odeurs de lavande ses tendres rayons tièdes et quelques mains tendues |
clémentine
| Envoyé lundi 29 août 2005 - 09h08: | |
Mais la nuit est longue et un labyrinthe de pénombre s'offrit à son pas grêle. Jaillisant d'un buisson glabre et sourcilleux surgit le cauchemar .Il était de suie et étreignait l'aurore. |
Hélène
| Envoyé lundi 29 août 2005 - 23h07: | |
Il n'avait pas vu les yeux de ce qu'il croyait être un fantôme. des yeux pleins d'amour .
|
bof
| Envoyé mardi 30 août 2005 - 07h18: | |
Le jour passe par la nuit(?) La nuit passe par le jour (?) Où passe la morale ? |
Clémentine
| Envoyé mardi 30 août 2005 - 10h35: | |
Pff!! Correction!! La nuit passe mais jamais ne trépasse. Tout comme le jour elle renaîtra toujours. Désolée pour cet incident.
|
Bof à à bof
| Envoyé mardi 30 août 2005 - 17h05: | |
à "à bof" Ton "la morale!! ??" me rappelle lorsque j'étais môme en cm1 cm2 je n'sais plus... Le prof ou plutôt l'instituteur nous donnait parfois un texte dans lequel nous devions expliquer telle ou telle phrase... "Pourquoi l'auteur a écrit ça, ou ça ? Qu'a-t-il voulu dire ? etc..." J'adorais ce genre d'exercice parce qu'instantanément je trouvais neuf fois sur dix l'explication, tandis que les autres restaient sans rien dire la tête comme du plomb... La seule chose que je n'ai toujours pas comprise est que durant cette longue période de vie d'écolier, je suis resté le bon avant dernier de la classe, sinon le dernier...
|
lafourmi
| Envoyé mardi 06 septembre 2005 - 10h32: | |
rentrée , nouvelle année, sont deux périodes où l'espoir parfume les pensées. serait ce pour nous consoler du départ de ce qu'on appelle " belle saison " |
JG
| Envoyé mercredi 07 septembre 2005 - 19h23: | |
Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau, j'peux pas mieux dire, il fait très beau !" Jean-Loue Dabadie
|
Ln réponse à JG+dabadie
| Envoyé mercredi 07 septembre 2005 - 19h58: | |
et le jour ou on aime quelqu'un c'est un printemps délicieux même avant qu'il nous aime |
jean-pierre
| Envoyé jeudi 08 septembre 2005 - 00h40: | |
j'aime bien que J.G l'écrive........ dit par Gabin, ça manque un peu de fraicheur |
Ln à jp
| Envoyé jeudi 08 septembre 2005 - 07h50: | |
merci de t'expliquer Il chantait ça à l'âge mûr c'est vrai mais ne peut on aimer à l'âge mûr? on aime toute la vie l'amour comme le vent souffle où il veut |
JG
| Envoyé jeudi 08 septembre 2005 - 19h23: | |
Les autres c'étaient nous, hier... je me souviens.On s'était reconnu au détour d'une fête, sans même se connaître, osant à peine voir cet ange qui passait dans le noir de nos têtes |
Clémentine
| Envoyé jeudi 08 septembre 2005 - 21h41: | |
Je me souviens hier de tes pas bleus de silence et qui ont pourtant illuminé ma vie Je t'avais reconnu, je me souviens tes sourires nacrés de perles de l'hier, mais, fantôme apatride tu es reparti ange de lumière |
JG
| Envoyé vendredi 09 septembre 2005 - 18h43: | |
Viens chez moi pour longtemps, viens chez moi dans tes livres, viens chez moi en plein cœur... Que se figent le temps, que se figent tes peines, viens chez moi quand tu pleures, viens chez moi comme avant... Viens chez moi mille années, avec ta peau parée sur la beauté du monde... Je te murmurerai, un feu... là... Sous la pierre l'âme nourrie de toi
|
Ln
| Envoyé vendredi 09 septembre 2005 - 19h06: | |
Elle s'était assise tout au bord de la chaise , timide mains croisées sur ses genoux blancs. tu l'as appelée , par son nom : Myosotis
|
Clémentine
| Envoyé samedi 10 septembre 2005 - 11h20: | |
Ses iris fraîchement éclos brillaient dans la pénombre bleutée. Mysotis, dans les prés , souriait échevelée au vent candide qui bruissait. |
JG
| Envoyé samedi 10 septembre 2005 - 11h32: | |
Nous vivons dans un siècle où les histoires d’amour commencent d’un cellulaire ou bien de nos machines, branchées sur l’inconnu à chercher son étoile… Où y’a même plus le ciel, où y’a même plus la mer, où y’a même plus de voiles…L’amour n’est plus qu’un rêve, affalé sur la toile où poussent des folies...On n'aime plus… On branche… On se connecte… On se télédécharge…On se tape des codes… Son Password et son look, un scanner dans la tête, où figure Cassandre webcamée en Roxane… "On aime plus, on chiffre !"
|
Clémentine
| Envoyé samedi 10 septembre 2005 - 12h58: | |
Et quelquefois la vie se débranche de toi et tu retournes au ciel, et tu retournes aux étoiles, et tu retournes à la mer, ta mère originelle, la terre. |
mais non mais non
| Envoyé samedi 10 septembre 2005 - 18h57: | |
... mais derrière nos machines, derrière les mots où l'on met à la voile, derrière la voix qui n'est plus de papier, derrière celle qui s'écrit si vite devant nous, nous construisons des rêves dont notre âme se nourrit comme d'une indispensable marée, et parfois, rarement, s'ouvre une porte. S'en ouvre-t-il davantage dans le monde tangible ? L'on sait que d'une certaine façon le monde concret n'existe pas plus que le rêve, l'on sait qu'on le perçoit, le re-construit, à la mesure de nos désirs, de nos craintes, de ce que nous sommes ou croyons être... Et puis, qui empêche les fous de cette nouvelle folie dont il est question de pousser la porte, et d'aller, non confronter le rêve et la réalité, mais voir si cette part de bonheur intime qu'il a imaginée et vécue, oui , vécue, peut s'accroître d'une autre dimension, ni meilleure, ni pire, ni plus humaine ( car le fruit de notre pensée , de nos émotions est ce qu'il y a de plus humain en nous ) mais tout simplement , différente, pour nous combler. Au fond, lorsque l'on aime un paysage, une ville, une amie, un amant ou un mari, qui d'entre nous est comblé sur tous les plans et le demeure à jamais ? (lilas) |
mais oui mais oui
| Envoyé samedi 10 septembre 2005 - 19h07: | |
L'imaginaire C'est quand de tendres fleurs naissent entre les pavés Un matin de printemps parfumé d'améthyste De bourgeons de musique rythmes surréalistes Et le coeur ébloui en est tout chaviré C'est quand sur une mer colorée d'espérance Voguent de grands bateaux où chantent nos amis Que des oiseaux rieurs conduisent à doux cris Vers l’île caressée de langoureuses danses C'est quand ta voix me dit l'étrange solitude Qui descend sur les eaux lorsque approche le soir Lorsque venir à moi est un effort trop rude Tant il y a des îles entre ta mer et moi C'est aussi quand tu sens l'appel des grandes algues Qui flottent dans les rues tristes de ta pensée Quand tu ondules un peu vers leur morne ballet Et leurs bras dénoués t'abandonnent aux vagues L'imaginaire allume un feu sur le rivage Les naufrageurs sont là et tu cours vers le quai Attendre sur le roc l'heure de la curée Tant ton coeur éperdu attend le sang sauvage Vois-tu ces grands châteaux qui meurent de nuages Là où le jour s’éteint à l’ouest de tout orgueil On dirait que le ciel tourne une vaste page Qu’avant de s’en mourir il t’en montre le seuil Songe à cette douceur ruisselant des pavés Où ton désir s’épuise à couronner des anges Dans une nuit complice et riche d’un été Eternel et chanteur doux comme une mésange L’imaginaire est fou sur les branches candides Qui passent à ton cou l’écharpe de clarté Pour t’emmener bien loin de tes pensées arides Sur des feuilles de ciel couvertes de rosée C’est un violon de vie puis un chant de sirène Qui accueille ta voix et qui veut l’enlacer Que ton archet sois doux et douce la fontaine Où tes forces bientôt vont pouvoir s’abreuver Ouvre ton ciel à l’aube et accueille les roses Qui vont bientôt pâlir sur tes chemins de feu L’imaginaire a vu dans ton destin des choses Belles à en mourir Déjà tu meurs un peu
|
Bof
| Envoyé samedi 10 septembre 2005 - 23h08: | |
L’imaginaire et toi c’est tout ce que je vois la mer comme un cadeau haute dans ses trafics… C’est tes yeux à jamais où se fige son eau C’est cette âme que je cherche et ne rencontre que dehors… Cet amour qui me garde des mots qui se sont tus C’est ce temps qui retarde quand le temps ça va plus C’est du vent qui m’emporte quand le vent c’est du vent C’est tes seins insolents au sein de ma détresse C’est ces heures monotones qui balancent sans cesse A l’idée que je brûle quand je touche ton cœur A l’absence qui me coûte quand je goûte tes pleurs L’imaginaire et toi c’est tout ce que je vois, c’est tout ce que je sais Un peu comme une étoile et qui m’appartiendrait. Aveugle dans le noir brillante à petit feu Un peu comme un cadeau
|
difficile
| Envoyé dimanche 11 septembre 2005 - 00h29: | |
Comment dire ? ... que les mots qui témoignent sont des mots écoutés que dans l'imaginaire le coeur peut s'ébrouer qu'une étoile de plus quand on l'a partagée brille et chante à jamais
|
JG
| Envoyé dimanche 11 septembre 2005 - 11h09: | |
"Demain je saurai tout des musiques et de toi" P-ê que le "toi" se nomme Ferré! Qui sait ?
|
Lilas
| Envoyé dimanche 11 septembre 2005 - 14h30: | |
Eh ben mon zami ! Que se passe-t-il ? Que de haine soudain ! Certes cela met mal à l'aise que JG ait un talent tellement inspiré de Léo, mais ce talent est réel. Certes il y a eu un petit jeu initié par lui (je crois, pas envie de perdre du temps! ) qui a entraîné un clin d'oei de compréhension dans le TITRE "L'imaginaire" , SEUL emprunt, évidemment! Inutile de dire que cela se voit! Et ensuite des personnes qui ne savent pas s'arrêter à temps. Le reste est désolant de ...je ne dirai pas de quoi pour ne pas ajouter à ce décevant échange. Je salue ceux à qui il reste un brin de raison et beaucoup d'amour.
|
lefour
| Envoyé mardi 13 septembre 2005 - 00h44: | |
Etre en colère pour retrouver sa langue!!!drôle de terre!!! |
Hélène
| Envoyé mardi 13 septembre 2005 - 14h39: | |
quelques pierres barraient la route. les fourmis soulèvent des montagnes j'ai essayé de les imiter . tout est lisse reprenons notre promenade. une petite phrase par jour . |
Clémentine
| Envoyé mardi 13 septembre 2005 - 17h33: | |
La haine s'est envolée pour quelques secondes ou serait-ce quelques minutes. Mais de quelle couleur est la haine ? La peur est verte? mais la haine est elle noire ? La haine est cendre de pluie qui souffle de soufre, miasme délétère . L'odeur de haine putréfie le pétale d'âme qui est en chacun de nous. |
Cécile
| Envoyé mercredi 14 septembre 2005 - 10h16: | |
Pas de haine, que du bleu partout. Dans l'air. De bas en haut. Le bleu circule partout. L'air chasse toujours le gris. |
Clémentine
| Envoyé mercredi 14 septembre 2005 - 10h59: | |
Le cauchemar s'évapore en flaques de fumée noire. Un bleu profond soulève les nuées orageuses à ton front songeur, la fumée se fissure et s'écoule. |
ganapatrak
| Envoyé dimanche 13 novembre 2005 - 18h58: | |
Bleu de septembre Une seule note de piano Encore un peu de Veau Marengo Non... ta voix rauque... je me cambre |
ganapatrak
| Envoyé lundi 14 novembre 2005 - 19h12: | |
Par grâce On peut outrechanter S’oublier Comment allez-vous ? Je ne sais pas
|
gana
| Envoyé dimanche 20 novembre 2005 - 17h36: | |
Poitrine gonflée De doute évidence Flot de ton silence
|