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la fourmi dans l'herbe
| Envoyé dimanche 11 septembre 2005 - 11h21: | |
et si on regardait septembre? avec ses fruits murs un peu trop la rentrée le parapluie neuf le thermomètre qui descend juste assez pour donner envie d'un petit potage et d'acheter le petit pull pour ce prochain petit voyage en RTT? si on rêvait de feuilles d'or d'arbres de flammes et de noisettes? de quoi encore ?
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Clémentine
| Envoyé dimanche 11 septembre 2005 - 11h44: | |
De larmes de baisers rougies Comme les pommes qui s'effeuille des arbres Des feuilles que septembre commence à rouiller à force de pleurer De cette petite perle de pluie écrasé sur le bout de ton nez. |
Ln en septembre
| Envoyé mardi 13 septembre 2005 - 14h56: | |
Quelques feuilles pressées de s'envoler du cerisier.se prendraient elles pour des moineaux? tant de fleurs encore , tant de couleurs La vie qui reprend avec les bavardages et les rires des enfants le matin.
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Cécile
| Envoyé mardi 13 septembre 2005 - 15h45: | |
C'est le ciel de septembre qui arrive. Enfin, on croit que c'est le ciel. Il étouffe sous la brume. En dessous du gris, un coin de bleu résiste. |
Clémentine
| Envoyé mardi 13 septembre 2005 - 17h26: | |
Le ciel écrasé de mûres embaume l'aube rougie. Sous les feuilles craquantes l'humus renaît en éclosions perfides et le silence coule dans mes veines...vivantes et pourtant....... |
Hélène
| Envoyé lundi 19 septembre 2005 - 15h13: | |
... nous savons que rien ne meurt. Que les feuilles d'automne nourrissent la terre qui fera naïtre le printemps . Pendant que recouvertes de neige elles dormiront, rêvant au soleil sur les arbres. La fourmi depuis ses nids sous la terre et dans les arbres . (:-) |
Clémentine
| Envoyé lundi 19 septembre 2005 - 21h46: | |
Les feuilles pressés s'empressent de m"offrir leur dernier jus de lumière .Leur jupon de poussière ocré tournoie, lascif au souffle fou d'Eole avant de dénuder les arbres impudiques qui se grêleront bientôt du froid tranchant de la bise goulue. La bouche du vent me mord...Charnue et gonflée de la sève, il se fait ogre..Ses dents sont acérées et s'enfoncent dans la chair du Temps.Le vent est cette ombre pendue à la girouette de mes envies, soulevant la pénombre en habit de poussière. Le vent fait table rase du passé, il emporte Septembre dans le pli de sa cape.. |
pour clémentine
| Envoyé mardi 20 septembre 2005 - 19h58: | |
...ces lignes de Clémentine, je les ai vécues ce matin : "Le ciel écrasé de mûres embaume l'aube rougie. Sous les feuilles craquantes l'humus renaît en éclosions perfides et le silence coule dans mes veines" ... mais je continuerais ainsi : "eau précieuse" Merci Clémentine. J'aime beaucoup. (lilas) |
Clémentine
| Envoyé mercredi 21 septembre 2005 - 08h52: | |
Merci Lilas..Mais je laisse trop les mots me dompter et il est vrai que mon côté optimiste n'apparaît pas trop dans mes écrits.. Car cette eau si précieuse n'est pas imputrescible. Mais la mort se nourrit de la vie et réciproquement n'est ce pas ? C'est le cycle des saisons et notre cycle à nous est-il circulaire comme ces saisons ou linéaires comme un cul de sac ? Et notre vie est-elle dans un sac ? L'un des jouets des Dieu ? Mais Dieu existe-t-il ? Ne semble-t-il pas mort ? Vivons nous dans un désert de déréliction ou d'affliction ? Trop de questions se bousculent dans le sac de la vie. |
Hélène
| Envoyé mercredi 21 septembre 2005 - 10h01: | |
questions qui m'habitent constamment Clémentine. et tu as raison des les traduire en poésie . la prose poétique te convient tu trouves de belles images. tiens le cercle à tenter de s'approcher n'a-t-il pas été une figure de Dieu ? où ai-je vu ça peut être chez Jung . pardon si je me trompe et merci de me remettre ma pendule à l'heure (;-)et rafraîchir ma mémoire |
Clémentine
| Envoyé mercredi 21 septembre 2005 - 14h47: | |
Je l'ignore Hélène , je n'ai pas étudié la philo, juste pour le bac comme tout le monde. Mais c'est le genre de question que je me pose depuis ma première prise de conscience de la mort. Ravie que mes images poétiques te plaisent. |
Marie-France
| Envoyé samedi 01 octobre 2005 - 16h47: | |
AUTOMNE A CLOCHEMERLE L'automne ouvre les bras Et cerne de sa brume, La plaine de la Saône Pour un jour sans rayons. Le ciel reste tristement bas. Les arbres à peine se dessinent Bordant la route du Perréon, Et celle qui lentement frissonne, Entre vignes et vallons, Se rue sous les brindilles Entraînant truites et goujons, Elle, c'est la Vauxonne Perdue dans l'horizon. Pourtant à mi-coteau L'éclaircie d'abord timide, s'affirme : On atteint les hauteurs de Vaux. Là, le paysage s'illumine, Clochemerle apparaît Avec ses vignes mordorées. Chaque feuillage fait admirer Des reflets ocre, rouille, rouge, oranger, Dans des tons d'une infinie variété, Surplombé par l'église, le Musée, Le caveau et la célèbre Pissotière, Dominant la laiteuse vallée. Sous le bleu du ciel, Allain Renoux croque un coteau. Un brise légère effeuille les ceps Pour convaincre le visiteur : Avec les primeurs, L'automne, à Clochermerle, est arrivé. Aujourd'hui 1 octobre, mon poème est de saison ! Même si Ln Clémentine, Cécile, ont vraiment bien décrit ce mois de septembre ! Bravo à vous : marie-france www.webzinemaker.com/auteur |
la fourmi d'ici
| Envoyé dimanche 02 octobre 2005 - 16h21: | |
Bonjour et bienvenue Marie France le beaujolais ! pas mal le vin ! et pour moi des souvenirs d'un jeu de piste il doit y avoir une quinzaine d'années, qui justement nous menait à Clochemerle. belle description je viens d'aller voir ton site que de choses à découvrir! à bientôt et dans notre jeu d'octobre aussi
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ganapatrak
| Envoyé lundi 14 novembre 2005 - 19h36: | |
Ensemble Septembre et Décembre D'un corps de lumière trient les cendres Où l'homme ébaubi se contemple |