| Auteur | Message | ||
     Leezie |
je vous propose d'écrire (tout type de textes, poèmes, nouvelles, chansons etc...) à partir de cette image du photographe Claude Aubry :  | ||
| JG |
J'ai vu le thème y'a 3 ou 4 jours et j'ai beau le retourner dans tous les sens, je ne vois rien venir pour le moment... C'est grave docteur ? Tiens ! Peut-être qu'avec un "Cachet" justement | ||
| Leezie |
mais non, pas du tout, Jacques ! peut-être que cette photo est seulement belle et étrange en elle-même et qu'elle n'est pas particulièrement inspirante pour des textes, je ne sais pas... Mais j'avais envie de la mettre. Cela me fait sourire de penser que Claude a vu de ses yeux vu cette scène dans le village du Vieux Cannet (comment a-t-il pu voir ça au Vieux Cannet, Grands dieux?) on dirait que les choses réelles se déguisent exprès en extra terrestres juste pour lui quand il passe, c'est un monde, ça ... ! | ||
| JG |
Il a raison en plus, on dirait l'ancienne place Bellevue... Tu ne vois pas l'ombre de Charles Cessin derrière l'arbre aux branches hirsutes ? | ||
| Leezie |
ah ah, non, non, je n'ai pas connu la place Bellevue à cette époque-là... mais bon, peut-être peut-être | ||
| JG |
Normal que tu ne t’en souviennes pas, puisqu'elle se nommait place Mercier Lacombe jusqu'en 1870 ( mais les arbres sont encore là pourtant) | ||
| Leezie |
oui je savais, Jacques, c'est pour ça que je disais ça, (c'était une blaaaague) alors, comme ça, tu connais le Cannet? tu y as vécu? | ||
| JG |
Non ! Mais j'ai internet chez moi ! :o)) | ||
| Leezie |
aaaaaaah je me demandais, aussi une sorte de miss Google, alors? :-))) | ||
| Hélène (Hélène) |
En m'éveillant ce matin j'ai pensé à cette photographie N'est ce pas Philémon et Baucis ??? enfin des cousins car ce ne sont pas des chênes. je viens le dire car cela peut donner des idées . Allez JG... j'attends les muses mais en ce moment elles sont très paresseuses le froid peut être... | ||
| JG |
 je viens de trouver un oiseau sur la photo | ||
| jp |
nu pourrait dire fragile nu reste pourtant l'état premier sans maquillage ni costume taillé A MA mesure la mesure n'a pour taille que celle de mes yeux il me faudra bien , même aveugle intégrer cette nudité aux bras dressés | ||
| JG |
Qu'est-ce mon arbre, est-ce mon sol, est-ce mon ciel, sinon un pacte habile, avec le sentiment et je ne sais quelle nature ? Mon arbre à moi, au planning du vent, mon arbre centenaire, est-ce encore mon chêne, avec le même sang ? Est une image, est-ce un tableau, est-ce une vue plus saine et qui indiquerait, là, où je me suis planté ? Est-ce bien moi, tout aussi libre à ma propre nature, au paysage mouvant, absent d’une tempête où mon regard statique, viendrait prendre, l’hiver, au bout d’un été bleu ? Est-ce bien moi vraiment… nocturne…au fond de l’appareille, comme au théâtre, dans un rêve mourant, au Rien d’une photo… Est-ce bien moi ... ? | ||
| JG |
tite ralonge... Qu'est-ce mon arbre, est-ce mon sol, est-ce mon ciel, sinon un pacte habile, avec le sentiment et je ne sais quelle nature ? Mon arbre à moi, au planning du vent, mon arbre centenaire, est-ce encore mon chêne, avec le même sang ? Est une image, est-ce un tableau, est-ce une vue plus saine et qui indiquerait, là, où je me suis planté ? Est-ce bien moi, tout aussi libre à ma propre nature, au paysage mouvant, absent d’une tempête où mon regard statique, viendrait prendre, l’hiver, au bout d’un été bleu ? Est-ce bien moi vraiment… nocturne…au fond de l’appareille, comme au théâtre, dans un rêve mourant, au Rien d’une photo… Est-ce bien moi ... ? Ce Moi.. cet « Il » et « Elle» cette nature … D’un scénario d’épileptique, du Beau comme du Mal ! Moi d’une langue inventée, vocabuloscopique, hostile à tous les temps au monde d’improbable. « Elle » au silence, « Il » sans voix, « Il » à l’os fragile, « Il » sans souffle, sans dire et sans entendre « Elle » sans vent, « Elle » sans voies « Il » aux muscles graciles... Du porter " Elle" en soi… | ||
| JG |
je me demande pourquoi j'ai écrit "Qu'est-ce" au début et non pas "Est-ce"... Bon ! c'pas grave c'est pas urgent. | ||
| jean-pierre |
les rois s'affublent de couronnes les anges d'ailes pas de villages sans églises mais pour parles au ciel les arbres dressent leurs vies d'autres saules pleurent | ||
| Hélène (Hélène) |
Nous sommes tous deux oliviers Et j’aime notre ressemblance Tu ne vois pas que je me penche Tu es là tu dresses l’orgueil De ta chevelure avenante Comme j’envie les arbres des forêts touffues Ceux dont les branches frissonnantes Susurrent sous la brise Et puis se frôlent Toi Hêtre seul juste à côté Arbre voyeur Jaloux Tu ricanes de nos distances Oui mais nos ombres nous unissent Leur gris colore la pelouse C’est le rêve qui sait aimer…désincarné Nos racines sont étendues Je ne peux que toucher du pied Mon rêve inaccessible Mais j’ai soufflé aux frémissements d’un insecte Tout l’inaudible de mes transes En avril Sur une feuille minuscule S’inscrira la veine des preuves Qu’a lieu la volupté des arbres Déjà L'oiseau discret en est témoin en cet instant. . | ||
| capricieuse |
qui veut continuer à écrire d'après cette image ? | ||
| Cécile |
Why not ? | ||
| Pascale .C |
Oui, je trouve aussi qu'il y a du Philémon et Baucis, indivisibles, dans cette photo magique ! Hiver de deux arbres ; Branches avortéees, Tension vers la verticalité L'Ether. Terre - Ciel : Lien entre deux mondes Arbres qu'on émonde Seront-ils Eternels ? Les racines plongeantes Des deux compagnons Fouillent dans les tréfonds Des nappes stagnantes. Leurs bras, D'antiques amours, Cherchent toujours L'Unité dans le trépas. Pauvre bosquet illusoire, Qui les nargue mais les envie De connaître la vraie Vie ; Piètre arbitre dérisoire ! Cycles des essences Détours Et retours De Renaissances (copié par Hélène depuis le courrier .) | ||
| Bernard Morens |
Ce que nous avions muré dans l'humus tend vers la routine bleue ses moignons. Comment supporter ce rire de ronces ? | ||
| jean |
J’ai nettoyé le ciel et je l’ai peint en bleu Je fais ça chaque année à la fin de l’hiver Et sur la terre rousse où le soleil épuise Ses ombres silencieuses à la tombée du jour Alors nous nous reposerons Toi et moi mon amour | ||
| à jean Ln |
"J’ai nettoyé le ciel et je l’ai peint en bleu Je fais ça chaque année à la fin de l’hiver " j'aime beaucoup ces deux phrases. et c'est aussi une excellente idée d'avoir repris ce fil Jean J'espère que Leezie le verra . merci |