C'est tout à fait par hasard que je n'ai jamais connu Almudena Guzman. Et pourtant, Dieu sait si le monde est si petit ! Toujours est-il qu'Almudena est espagnole, née en 1964, et journaliste de métier. Elle a publié 5 recueils de poésie, et obtenu plusieurs prix. (peu importe les prix)

Je ne sais pas pourquoi je vous présente la poésie d'Almudena Guzman ni parce que. Mais tout simplement pour son écriture en toucher de vie. Pour sa façon de prendre un minuscule détail de vie, apparemment dérisoire et sans intérêt, et d'en faire un poème plein d'humour et de tendresse, Almudena nous parle depuis elle-même, à voix basse, avec des mots ordinaires à peine frottés de soleil, de mer ou d'un souvenir. Elle entr'ouvre son intimité où l'on découvre fantasmes, désirs, déceptions, frustrations... les siens, les nôtres...


Pourquoi la poésie d'Almudena touche-t-elle ? Peut-être parce qu'elle formule cet aveu profond de ce que nous sommes: toujours en retard sur la vie d'une demi-note.

Je vous propose 11 poèmes d'elle. Les deux premiers (Ultimatum et Flamme de pluie maya) vinnent de son premier recueil publié en 1981 (elle avait 17 ans). La plupart des autres viennent viennent des receuils Usted (1989) et Calendarios (1998).

J'ai moi-même traduit ces poèmes qui, autant que je sache, n'ont pas été traduits en français.

Aaron de Najran, mai 2003.


Choix de ses  poèmes traduits