les pas vont comme ils peuvent des pointillés en recherche une vaillance courbée vers le sol demain savait déjà la tentation d'aller malgré le poids et la longueur une poignée vissée en visite une attente main nue je savais que l'on s'aimait depuis toujours je savais un trajet s'écoule et se place en croisée la poterie finie, l'arrivée nous ne casserons rien le toucher des mots a des ampleurs de vertiges indomptable ensemble

 

-tout est à proximité dans ce long couloir un écho ralenti par les ombres -trop de pas pour rien- la distance n'est pas en question mais bien cette envie féroce de trouver preneur au moment où pivote les regards au noeud de la tempête tout juste après la brise traînante de tes cheveux tu te rappelles les chevaux dans nos yeux cette chevauchée rendue le déploiement de lèvre amoureuse -rien ne sert de palper plus loin que ce chaud- maintenant cette résonnance dans le couloir me rencontre au détour ce toucher que j'attendais depuis ton profil revient déjà du mur avec d'autres indices

THÈME RENCONTRE