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Izmulen ne Dda Azayku
(Les Cicatrices de Dda Azayku) par Hha Oudadess (Rabat) Je vais parler quelque
peu -en fait, si peu, vu sa richesse- du recueil de poésie, en Tamazight, ‘Izmulen’ de Dda Azayku (Imprimerie Annajah Al Jadida, Casablanca,
1995). Les traductions sont de moi-même. J’ai
essayé de rester la plus fidèle possible non seulement au
fond mais aussi à la forme. Il ne faut donc pas s’attendre
à un effet poétique particulier.
Les poètes, d’une façon générale, riment à propos de leurs joies, souffrances, blessures et cicatrices, etc. Mais Azayku n’a cure des siennes. Ce sont celles de tout un peuple -son peuple- qu’il porte dans son esprit et même dans son corps. Nous allons voir, à travers quelques poèmes, comment il s’efface pour faire place à ce qui est collectif. Je commence par le poème ‘Akkweffay ne Immi’ (Le lait de Maman= Le lait maternel). De 1982, il est écrit en prison. En effet, Dda Azayku y a été jeté -une année ferme- pour avoir publié un article, qui fait aujourd’hui école, où il demandait que l’histoire du Maroc soit correctement réécrite. C’est donc de derrière les murs qu’il s’adresse à sa propre mère -notre mère Tamazight à tous- afin de la rassurer quant au mobile de son arrestation. Il confirme ce qu’elle sait bien : Son fils ne peut être, son fils n’est pas un voleur. Au nom de Dieu, Ô Maman, A quelqu’un qui te rapporte Que ton fils est arrêté, Ne pleure point et rétorque : Je sais que voleur il n’est pas. Le
poète nous parle par la bouche de sa mère (Notre
mère Tamazight). C’est ainsi qu’il nous offre des vers parmi les
plus beaux qu’il nous ait laissés. La Maman est honorée,
la langue qu’elle nous apprend est grandie. En fait les deux sont
poétiquement identifiées. Et l’Amour Maternel qui est le
souffle à la base du miracle porte tendrement le poème.
C’est un cas où la traduction ne peut atteindre l’aspect
envoûtant de l’original. J’espère que le lecteur, en
considérant ensemble tous les éléments, pourra
sentir le frémissement des tréfonds dont émane le
poème.
C’est Tamazight qui l’éleva Sur les genoux de sa mère. Du nouveau-né, Orna-t-elle les paupières. C’est elle qu’en vers il parla, Lorsque son cœur ils incendièrent. Il la parla, Aux fleurs écloses dans les yeux de sa mère. La
frange (Tawenza) est le
titre d’un poème. Ce symbole de beauté, comme le sont
l’œil et les lèvres, prend ici un tout autre sens. Le
poète commence à nous bercer de belle manière, en
une cinquantaine de vers répartis en deux sections. Puis au
début de la troisième nous assène que Tawenza n’est autre que Tamazirt (Le pays, La patrie)
et notre Tifinagh
(L’alphabet amazigh). Ainsi le poète chante l’amour de la
mère, du pays, du peuple. Et ceci de manière profonde et
sublime. Voici la première partie de la section IV. Il y est
demandé à la frange d’étaler tous ses charmes
cachés. L’auteur nous présente alors un archétype
de beauté dont les atours n’ont nullement souffert de
l’insulte du temps.
Frange, nous te mettrons les fibules, En tes mains. Découvre ta poitrine, Que l’admire chacun. Qu’on sache que n’est pas sèche La source à laquelle moi je m’abreuve. Qu’ils admirent ta beauté Cachée par l’habit que tu portes. Ta chevelure m’en vais-je défaire, Trop longtemps ramassée. Portée par le vent, Elle te fera bouquet dans les cieux. Qu’ils sachent que tu n’as pas perdu de cheveu Et que du temps il n’a souffert. Puis il est
déclaré qu’il est temps d’offrir une grande fête
à Tawenza car
ses enfants sont en prison en son nom. Mais laissons parler le
poète.
Faisons pour toi, Tawenza, Fête aujourd’hui ; Tes enfants sont emprisonnés en ton nom. ……………………………… Est pour eux, le froid des grottes Où ils sont, Au cœur, de la chaleur ; Quant à moi, c’est ton amour que j’ai trouvé. Les murs, Malgré ceux-là qui point ne nous aiment, Ne m’ont guère privé de rencontrer l’espoir ; Cheminerons ensemble. ……………………………………… Des années que nous a prises, Celui dont il est dit Qu’il veut nous arrêter Ou, en notre cœur, tuer le flambeau. Belle est la maison des prisonniers, Tant que c’est la voie Des Amazighs. S’ils s’ébrouaient, la nuit, n’y passeraient. Si nombreux, plus ne la craindraient. Les autres ne trouveront Quoi faire, que les portes ouvrir. Nous sortirons, Enseignerons Tamazight, A tous ceux qui le désirent. Dans ‘Arougi’ (Le rebelle ; on dit
aussi ‘Aghewwagh’),
écrit en France en 1980, c’est l’appel à l’éveil.
La solution est en nous. Il y a encore un rebelle qui se bat. Il est
à part mais en nous il demeure. Ecarté car il a dit NON. Refusant d’être esclave,
il éclate et devient flambeau. Juste quelques vers
Nous avons combattu Afin qu’ils deviennent des rois, Nous autres en poussière tombons. …………… A feu les enclos …………… Le message de ‘Adrar ne tudert’ (Le mont de
la vie) est livré dans les premiers vers.
Mont de la vie, je suis. Elle me boude Et s’en va ; Donne aux autres des fleurs. Sans racines, A mon ombre Elles poussent ; S’abreuvent à mon eau. Emigrant je suis. …………………… Si abondante la semence, Arrachons les sans racines, jetons ; Pousseront celles qui d’elles sont pourvues. …………………………… ‘Tikessade’ (Les peurs ; en
fait la peur) est une mise au point après l’année
d’emprisonnement. Y est abordé la question du ‘Pourquoi moi ?’.
Le poète rejette le fait d’être juste un jouet dans un
destin qui l’écrase.
Il est écrit que ton chemin soit de peine, Ce que moi je récuse. Dieu tu le veux, Moi je refuse. ………………….. C’est ainsi que Dieu décide des étoiles. D’admirer, nous est donné. C’est ce que Dieu de moi fait, Me brûle le tison. Un thème
récurrent chez Dda Azayku,
et qui est également traité par tous les poètes
amazighs, est celui du terroir, du bien-être et du mal-être
selon qu’on se sente plus ou moins bien chez soi. Ici, il est
abordé à travers l’algue verte (‘Adal’)
L’algue verte lâche ses racines, Encore nomade ; Migrante, en sa propre terre. Là où elle trouve vie Elle s’agrippe en pleurant. Le fleuve (‘Asif’) est en fait ici celui
de l’histoire. Il est fait allusion aux moments où nous sommes
emportés et malmenés, ayant apparemment perdu tout
contrôle de la situation. Mais le poète est pleinement
conscient des événements. Il est plus fort que ce fleuve
et se rit de l’illusion de celui-ci de pouvoir l’emporter.
Le fleuve de charrier, Ensemble, il ramène Des racines arrachées, Des roches et de notre terre. Le fleuve point ne considère ; Il malmène, en passant, C’est moi-même malmené. Plus grand que ce fleuve, je suis. Mais il croit m’emporter ; Il croit ce qu’il désire. Je sais qu’il ne peut déborder. ‘Hammounamir’ est un conte
bien connu. Il y est question d’anges visiteurs et d’ascension du
héros vers les cieux. Le poète le reprend avec une
interprétation nouvelle. Il y introduit l’écriture
amazighe, probablement suggérée par le hanna sur
les mains de Hammounamir. Après un rappel imagé de
certains faits du conte, la malice, du taleb, est
dévoilée.
Le taleb ne veut pas que tu passes le chemin De Tifinagh ; ce n’est pas le sien. Ce serait sa mort, ce faisant. Ce qu’il n’est pas, t’a fait croire ; Il t’a fait perdre la voie. …………………….. C’est notre lettre que tu portais. ……………………………………….. Aleph nous tomba dessus. ……………………………………. Les autres, leur venue, ont annoncé, Si jamais notre union. ‘Immi de Baba’ (Maman et Papa)
nous rapporte les valeurs que les parents désirent et essayent
d’inculquer à leurs enfants. Le poète, chanceux, commence
par retrouver la chaleur de l’amour maternel tel qu’il était
enfant. Ici la poésie et la simplicité font un
ménage admirable. Il ne dit pas ‘Le sein maternel’ comme un
adulte. Il use du terme ‘Tibbichet’
(On dit aussi ‘Tabbouchet’)
qui coule dans sa bouche et des yeux qui sont les supports de son cœur.
Et de l’amour qui sur lui se déverse. Le père prend le
relais, en ami. Il incite au travail. Il conseille de ne pas
viser le soleil ni la lune et de puiser la lumière
seulement des étoiles. Si le cœur est trop chaud et fort il faut
alors se rafraîchir en admirant les monts. Trop de peur est
une honte et l’on devient une proie. Ne pas non plus convoiter et
rechigner à l’effort. La mère revient pour le dernier
mot. Elle confirme les conseils du père mais relève
l’oubli de l’amour sans lequel aucune convivialité n’est
possible dans les relations humaines.
‘Ahiyyad’ est l’illustration de la petite marge que se laisse le poète et le penseur qu’est Dda Azayku. Lui qui dépeint, en poésie, la peine de son peuple et qui décortique celle-ci à coup de concepts et d’arguments d’histoire se laisse ici s’épancher, se bercer, rêvasser, …. Je rapporte seulement ce qui a relation avec le temps. Il s’exprime, entre autres, sur la vie qui s’écoule et dont il faut saisir chaque instant. Mieux vaut être un troubadour Et vivre du jour le présent ; Ne point chercher lendemain Avant que le jour ne se lève. …………………………….. En petit nombre les jours ; Celui qui s’écoule est, pour toi, sans retour C’est l’humain qui fait de sa vie ce qu’elle est. Le moment est tel que lui-même le conçoit. Mieux vaut être un troubadour ; Ne pas faire aux jours la cour. Tel que ou tel quel, Le sien toujours le même ; Le prévoit tel qu’il le veut. ……………………….. Même la peine, Une vie, pour qui sait y voir cela. Le dernier poème,
de 1991, est intitulé ‘Izmulen’
comme tout le recueil. A ma connaissance, à moins
d’inédits, c’est aussi le dernier de Dda Azayku. Il est long et
fourmillent d’expressions et d’images saisissantes. C’est en quelque
sorte un testament où sont abordés toute la peine et tous
les espoirs.
Cela commence par l’aigle, le symbole de majesté, qui ne craint pas les hauteurs, quitte ses cimes et s’envole vers les cieux. Mais ce n’est pas dans la joie. Il déverse sa tristesse en pleurs ! Il vise les étoiles, la lune et le soleil. Et le poète de nous rassurer par sa conviction Que ne peut-on trouver sur la terre, Tant que c’est dans notre cœur. Ensuite ce sont les
cicatrices qui meurtrissent le cœur et qui vont jusqu’à y
tuer, lui-même, le cœur. Celui-ci ne trouve plus, par ailleurs,
à se délivrer ni par larme, ni par sentiment. Puis c’est
une vingtaine de vers poignants sur une situation catastrophique. On y
rencontre un écrit qui n’est pas une fleur. Il pousse sur la
terre et s’y développe. Il attache le temps et les jours pour
qu’ils n’avancent plus. Les briques en oublient l’eau. Les charrues se
brisent sur les sillons.
Les graines en main, Ensemencer, nous ne savons plus. Plus rien ne pousse. ………………………….. Nous trouvâmes des gens, ayant pris notre temps ; Le cœur, en ont jeté Cependant L’espoir du soleil se lève ; M’embarquer avec lui, j’ai choisi. Longuement le
poète traite de la fratrie. Est remise en question la vielle
attitude de considérer qu’un mauvais frère est toujours
utile face à un mauvais jour
C’est la fratrie qui porte l’un des siens, Lorsqu’il est agressé ; Qui l’aide lorsque malade il est. …………………. Et encore la note d’espoir Que ne peut-on trouver dans le soleil, Un jour où il fait beau. Mais aussi La fratrie qui massacre l’un des siens, Se met dans son cortège funèbre, Avec les bâtards danse sur sa tombe, Au cœur, mal nous fait ; Où est-elle ! Si mensonge elle raconte, Qu’on la jette. Ou encore cette douloureuse dépossession de son chez soi C’est au milieu de cicatrices que nous marchons, Vous et moi-même. Tant de notre héritage suspendu, Ne nous est pas parvenu. Nos pas sur les chemins, Chez nous occupé par les autres. Nous y sommes et tournons autour. Le nôtre, ne l’avons pas ; C’est comme cela. Le calvaire dure depuis longtemps. Mais le poète refuse le fait. Cicatrice héritée du foie Des nôtres ancêtres. A la naissance, nous bûmes la vie, Aux poitrines déjà brûlées. La cicatrice de la vie nous meurtrit ; Son offrande nous sommes. ………………………………….. Ce qu’il y’a, y est ; quant à moi, Je refuse cela. Le destin de l’aigle amazigh n’est pas brillant. C’est au milieu de cicatrices que naît l’aigle De chez nous. ……………………………………. S’envolant, il est par le mensonge happé. Blessé dans son cœur, Il retombe, sur la terre, devient poulet ; Les cieux oubliant, L’or de mains sales le pourchassant. Ce sont cicatrices qui nettoient l’or, Une fois, de crasse, couvert. Ce sont les cicatrices, Ô mon cœur, Qui nous ont égarés, Sur des pierres plates d’eaux de mirage. Nous y tombons et sommes ensevelis. En cris, nous faisons appel, A untel non encore né ; Sauf l’éternel, Grand Dieu, Qui veut que nous sachions Que loin du chemin amazigh, nous sommes Dès le moment de naître. Et cette sublimation des
cicatrices qui deviennent des informations dont il faut tirer bonne
leçon. Mais c’est un écrit dont il faut d’abord trouver
la clé.
Des données, les cicatrices ; Celles égarées ; C’est de l’écrit. Le script N’a point livré Ce qu’est le remède de l’écriture Des gens ayant vécu. Veux-tu te souvenir, Oublier, Ou bien, chez vous exterminer ? Moi, je ne veux point oublier ; Chez nous, seulement j’ai retrouvé. Et Dda Azayku, le patient, qui
répétait sans cesse qu’il fallait raisonner en termes
d’histoire, de siècles, et que les changements, certes
inéluctables, seraient longs à venir, exprime ici sa
lassitude quant à certains esprits totalement
imperméables.
La cicatrice est un signe De notre rêve ; Il y’en a moult. Je ne veux plus encore rêver En place de notre bourricot. Le chemin, tu lui désignes Et il s’en détourne. ‘Le poulet, vers le septième ciel, ne peut s’envoler’ ‘Ce ne sont pas plumes qui manquent, C’est par peur dans son cœur’. La fin du poème
annonce l’éternité de notre cœur. C’est une plaie vivante
qui produit continuellement des cicatrices.
Les cicatrices, Si des vagues elles te créaient ; Celles du cœur, Car celles de notre mer Elles ne naîtront jamais ; Bloquées par la falaise, Moissonnées par le sable. Notre cœur, tel notre terre, En bloc cicatrice. Jamais ne périra ; Il enfantera Cicatrices et cicatrices. En début de
conclusion, il convient de rappeler que c’est le deuxième
recueil de ce poète, l’un des pionniers modernes de la cause
amazighe. Le premier intitulé ‘Timitar’
(Les signes) est de 1988. Il mérite évidemment une
présentation détaillée. Mais à quand une
critique littéraire de la production en Tamazight ? Elle est trop proche de
nos véritables problèmes pour intéresser les
mercenaires de la plume qui font feu de tout mauvais bois afin
d’enfumer et d’embrouiller les lecteurs à volonté.
J’ai choisi de ne pas faire de commentaires sur quelques poèmes de ce recueil. Ce sont ‘Taslitt’, ‘Atri ne Wul’, ‘Iloullouyen’, ‘Asouf’, ‘Ur Attarakh’, ‘Tafala’ et ‘Tayrinu’. Pour certains, j’ai peut être raté le message essentiel et je ne veux pas faire dire à l’auteur ce qui ne l’aurait même pas effleuré. Pour d’autres, ils concernent des expériences propres au poète. Il nous a quitté et ne peut donc plus donner des précisions, procéder à des corrections ou s’expliquer si besoin était. Je considère donc que c’est un domaine où la spéculation n’est pas du tout permise. Il est à relever que le poète ne s’adresse ici qu’aux siens ou à ceux qui sont supposé l’être. Et cela est tout à fait remarquable. Car le problème est en nous. Il n’est plus temps de mettre notre souffrance et nos déboires sur le compte d’autrui. Que reste-t-il après une blessure. Une cicatrice bien sûr. Mais ici il s’agit d’un pluriel ‘Les cicatrices’. Et surtout, elles ne concernent pas le membre d’un corps ou seulement une personne. Elles sont collectives. Elles concernent tout un peuple. De plus, elles traversent des générations et elles sont profondes. Mais le génie du poète -quelle sagesse !- en fait une source d’inspiration. Et ne faut-il pas comprendre, par la toute dernière strophe, que les cicatrices demeurent en fait des blessures vivaces qui ne s’apaiseront et disparaîtront qu’avec la renaissance de l’être Amazigh ? A la fin de cette présentation, je ne peux que me souvenir avec un mélange de tendresse, de tristesse et de gravité de la lecture de poésie organisé par le Centre Tarik Ben Ziad en 2001. Se sont produit plusieurs poètes, du sud, du nord et du centre du Maroc. Mais Dda Azayku, qui était souffrant, a retenu la plus grande attention. Les auditeurs l’écoutaient dans un silence tout d’intérêt et de respect. Ils essayaient, en plus d’apprécier la forme poétique, de capter les messages émis d’une voix affaiblie par la maladie. Ce ne fut pas facile pour Dda Azayku d’aller jusqu’au bout de sa lecture. Quel bel effort en hommage à l’auditoire et à Tamazight ! Biblio: ‘Timitar’, Imprimerie Okad, Rabat, 1989. ‘Izmulen’, Imprimerie Annajah Aljadida, Casablanca, 1995. Les deux recueils ‘Timitar’ et ‘Izmulen’ ont été publiés à compte d’auteur. Lors du concours national ‘Le prix du livre marocain’ de l’année 1996, le recueil ‘Izmulen’ devait, selon le jury et à l’unamité, obtenir le premier prix. Mais la politique arabo-raciste, anti-amazighe, en a décidé autrement. Elle a tout simplement dépossédé Dda Azayku de son prix au profit d’une production en arabe ! Une responsable au ministère de la culture -l’organisateur du concours- se serait immiscée dans les compétences du jury en déclarant que se serait du racisme si on gratifiait une ‘œuvre’ en Tamazight. * La lecture de poésie a eu lieu à Dar Lamrini (Ancienne Médina, Rabat). Hha Oudadess
recherche Ali Iken pour francopolis décembre 2007 |
Créé le 1 mars 2002
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