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le
début des Saisons à leurs sources
marchant de fil étendu
(Calendrier
: Automno e Inverno)
Septembre 2004
: dans les thèmes
d'écriture de la place des
Francophones ,
je propose de construire un Calendrier.
Résultat : tous ces poèmes,
courts ou longs,
flamboyants ou intimistes, ou pleins de rires. Reliés tous les
mois à l'humeur de la terre et de la vie intérieure.
Voici quelques extraits :
SEPTEMBRE |
Khalid Benslimane Les pas d'automne résonnent d'un chant funèbre la psalmodie monotone des feuilles mortes célèbres que la pelle a oublié de ramasser xxxxxx La feuille au vent se laisse emporter d'une douce chanson que la pluie a versé Ce n’est rien Juste le temps qui passe Au gré des saisons Les blés reviennent Les hommes s’en vont xxxxxx Bruissement de feuilles au pleur des saisons Nos amours s'envolent au gré du vent. Attendons les prochaines Comme on attendrait l'autobus ! Morne est l'automne Aux trois quart gris D'un émigrant polonais Valise en carton D'une vie sous le bras D'où s'échappent en feuilles jaunes Les quelques moments de répit |
A la feuille qui tombe frêle soupirent les matins d'automne neigeant nos rêves aux fils des cheveux blancs la vie si brève s'annonçait longue pourtant leurrée de sons de grève d'amours chantés au vol du goéland ![]() (photo I.S.) |
ALI Et j’en ris beaucoup Garnies de bout en bout De goûts acerbes De mots hantés D’ombres endimanchées Les phrases pétries de rudes caresses Polissent le verbe Et cas par cas Quand le mot chasse ses pas Revit son givre En parabole alors s’annonce Les tons de pisser C’est l’acide, dit-on, fêlant ses glaces |
KHALID et LEEZIE until the light of the heart breaking my words on the sand has gone as heath and grapes has gone beyond your path has shown what in deepness it strove has sung the lore of you has reverted our light into no end of time the serene sky above has thrown the sun in love red is september |
OCTOBRE |
NOVEMBRE |
DECEMBRE |
KARL aprés cela, il n'y aura plus rien je crois après cela, les restants de froid s'oublieront dans la douleur nébuleuse d'un souvenir une petite nausée les pas dans l'hiver s'en iront tout seuls à ce-moment précis là où nos engelures se sont parlées avant de mourir |
Ici sous la neige parleuse ici se dessine toute une saison sous les décombres des ferrailles venues du ciel enchanteresses de folies nécessaires ici Montréal est un décor vertige entre le tout blanc de mourir jusqu'au mirage d'avril la préparation d'une nuit hantée |
ALI
novembre s'est évadé de mes mains je ne retiens de lui qu'un seul jour que je planterai chaque matin au beau milieu de mes paumes |