Quand j’atteins le seuil de
légèreté je me faufile. Je me glisse à
l’intérieur de ces espaces que l’écriture installe. Entre
les mots du texte. En amont de ses pierres sèches. Ou en aval de
ses plus enneigés silences. Il existe en ce monde au moins
autant de réalités que de vies. Tant de parallèles
borgnes… De perpendiculaires prédatrices. D’amoureuses
tangentielles… Ecrire est un sésame. Un de ces tapis qui
permettent de voler jusqu’au feu dérobé. En secret. De
passer. En brèche. Juste à côté.
Décalé d’un œil. D’un mot. Et d’inventer une histoire.
Oui, comme une histoire.