2010 - X Matinaux
SEPTEMBRE
Encore
un soir mon sang s’obstine
Parmi
les ruines du château
Désaffecté de mon cerveau
Où ma
plaie chante et s’illumine –
Encore
un soir le chant s’obstine
Sur les
lambeaux désaccordés
De mes
rêves de plénitude
Dilués
en un pur prélude
Où
insiste en vain la voix des
Vieux
instruments désaccordés.
Encore
une aube qui roucoule
Parmi
les braises du désir
Et la
folle soif de saisir
L’eau
de l’enfance qui s’écoule
Chaque
fois qu’une aube roucoule
Enfilant
son collier d’azur-
Désir
de rouler des mots d’ordre
Où la
mort ne saurait plus mordre
Et
d’âpres rocs monter un mur
Sur
l’œil absurde de l’azur.
(X matinaux alias Christian Facomprez)
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