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André
Filosa sélection avril
2008 Il se présente
à vous
les yeux baissés, quelle insolence! Je sens qu'au fond de cette coupe infuse ma pensée. Le temps. Orgueilleux, Arrogant, Etroit. L'espace (quant à lui) L'espace dispose de tout l'espace pour exposer sa vie, son oeuvre et ses crayons. Le temps debout derrière, empile les secrets dans l ' e s p a c e Ce qui ne se voit pas, exista-t-il jamais? Le regret d'une ferme ou le bosquet perdu avouent n'être pas crus. Laissons au temps qui pense la responsabilité. La mort et le souci s'inclinant vers le bas ; la mémoire des hanches, la gravité des poires n'ont aucune étendue. Si seul régnait l'espace, il n'y aurait pas de repentir: L'oeuvre et la vie noueraient leurs mains. Le peintre ne songerait plus à nous plaindre. Au fond, le temps, c'est de l'espérance qui a perdu la foi. **** ------ > texte suivant ->
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Créé le 1 mars 2002
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