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Ile Eniger
sélection mars 2008 Elle se présente à vous
La ville vend ses leurres, ses
doses de survie. Les murs étalent leurs réclames. La
clameur des rues ne regarde plus rien. Les pas ont des odeurs de
précipitations. Une flaque noircie, belle comme un miroir,
révèle les passants, leurs ombres. Novembre affaisse ses
orages. Les heures en manteaux ne gardent de l'été qu'une
tiède rancoeur. Le temps est comme il est et peut-être
n'est pas. Quand j'écris, un oiseau coud le ciel. Un avion le
traverse. Dans le regard des vitres, va et vient sans bouger le paysage
nu. Et la mer, ah... la mer, le métal sous la gorge.
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Créé le 1 mars 2002
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