|
|
|
|
Elle se présente à vous Le monde et ses certitudes circonstancielles Il faut savoir... Nous avons le devoir de... Vous vous souviendrez que... Ton dur rapport au plaisir face à ce qui souffre Jouissance de la plante sur le bois ciré Un chat paisible dans sa planque de soleil Une danse barbare à l’abri des regards Ô ces petits bonheurs arrachés en lousdé Tu as ôté lentement tes gants bienséants Hésitation d’encre sur le papier ligné Le corps du stylo son fourreau de bakélite Particules de plaisir la mort n’est pas noble Ce monde obscène et ses tranquilles certitudes Le sens de l’histoire... La condition humaine... « des divans profonds comme des tombeaux »… Le naufrage donc sans espoir de radeau Ah oui couler leur dignité létale Dans nos inconscients qui voudraient vivre toujours Bâillonner le désir d’éternité Ô chaloupe des hanches musique chavirante À la une cette femme sans visage La foule contemple sa propre peur Dans des miroirs de papier recyclé Monde obscène où l’on mourrait comme on paye Deux bouquets de narcisses t’offrent leur printemps Leur exil des collines la grande poussée de sève Leur jeune vie jaune pâle aux cœurs flamboyants Ô cœurs flamboyants ****
->
Vous désirez envoyer un commentaire sur ce texte?
-> Vous voulez nous envoyer vos textes? Tous
les renseignements dans la rubrique : "Comité
de poésie" |
Créé le 1 mars 2002
A visionner avec Internet Explorer