l’édition différemment : LA PETITE FÉE
Les maisons d’édition
Il y a les gros noms, les grosses
maisons d’éditions souvent subventionnées par nos gouvernements
et qui se spécialisent dans l’écriture poétique.
Ces maisons sont souvent très connues du public et donnent à leurs auteurs une belle vitrine.
Mais mon propos aujourd’hui est de vous présenter une toute petite
maison d’édition, l’édition différemment : LA PETITE
FÉE
Une maison d’édition artisanale fondée par la poète
et nouvelliste Christine Douville et qui publie, depuis 5 ans, la revue littéraire
Pouèt-cafëe.
L’édition LA PETITE FÉE favorise l’émergence de nouvelles
voix et nouveaux talents tout en ayant dans sa mire sa préoccupation
de l’environnement en imprimant sur papier recyclé et tous les recueils
sont reliés à la main ce qui leur donne un charme poétique
créant de par sa présentation une sorte d’intimité avec
l’auteur. Sa page couverture s’habille d’une fenêtre qui nous donne
à voir le titre et le nom de l’auteur ce qui laisse au lecteur l’impression
de regarder l’auteur dans son intimité les yeux rivés à
sa fenêtre.
Ce printemps cette maison d’édition nous donne à découvrir trois auteurs: Eric Moncoucut et deux québécois et qui ont publié sur francopolis.
Sous la pointe des cils de Nicole Turcotte et portraits paysages de Patrick Packwood
Nicole Turcotte
s’est mérité en 2004, une mention spéciale pour l’ensemble
de ces textes soumis au concours de micro-poésie de la revue Pouèt-cafëe.
Sous la pointe des cils est un roman-poème qui raconte le cheminement
d’une femme à travers les différentes étapes et
épreuves de la vie.
écrire sur le jour recyclé du coeur
l’alphabet à plein ciel
loin des menaces anciennes
laisser des mots sensibles
ouvrir l’enclos de ses nuages
et des bruits se bousculent
des feuilles s’éveillent
rougissantes
sur la bouche des citrouilles
autre extrait sue le site Pouèt-cafëe
Patrick Packwood,
co-fondateur des soirées la Poésie du thé. Ses
poèmes ont été publiés dans les revues "Steak
Haché", "L'Ascaris", "Consigne" et "Alter texto", dans le recueil-souvenir
de la journée Gilbert-Langevin 2003, ainsi que dans l'anthologie "Sur
les récifs "des Publications Verlamer en 2004
surface vide
le vent siffle le silence
à tort et à travers
rien
odeurs de sel sel
larmes et marée
la vue est inutile
je rive mes paupières vers la côte
ouvre le nez
avance
quelques pas
la mer est venue
quelques pas
elle m’attendait
grise d’aridité
pour mouiller mes pieds
sécher mes yeux
quelques pas
je peux te voir
à l’autre bout
de la salinité
autres extraits sur le site pouèt-cafëe
par Gertrude Millaire
pour francopolis juin 2006
|