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Terre à ciels
De Cécile Guivarch
Aux Carnets du Dessert de Lune


(Lectures entrecroisées d'Yves Ughes, Liette Schweisguth, Teri Alves, Gertrude Millaire et Hélène Soris)


Le premier et dernier conte de « la Fourmi »
inspiré par Cécile et
TERRE A CIELS

Cécile pour moi c'est la Vie, elle avance , donne , rassure.
Elle aime tout ce qui bouge , qui pense, qui dit, qui écrit, elle entend la terre et le ciel , et peut être ce que disent les feuilles.
Cécile est passionnée et curieuse.
Elle aime la poésie et s'enthousiasme pour les poètes

Elle a peut être trouvé dans leurs mots certains secrets des mystères du monde.
Son appétit de connaître l'a d'abord portée à lire, lire encore , puis à tenter de découvrir les secrets de l'écriture.
Et comment ne pas s'en approcher davantage en tentant d'écrire elle-même.
Ainsi est né ce petit carnet à la reliure pratique qui permet de laisser visible sur notre table de chevet une page qui nous a touché davantage , qu'on voudrait relire plusieurs fois dans l'heure, dans la journée pour la voir sourire.

Regardons défiler ces pages :
Et ça le prend un beau matin
Il transperce le sang du ciel
Se dilue dans ses veines
Le noie de mauve,
- rose sur les côtés -

Qui donc est ce « Il » , le vent , un nuage, un courant électrique ? …
Et pourquoi pas simplement l'Amour ?

Ca bouleverse un moment pareil

Ah mais oui ça bouleverse,
C'est que je ne peux pas m'empêcher de penser que le jour où Cécile a écrit ce poème était peut être celui où la vie avait décidé de peindre les jours de Cécile en rose.
Mais vous saurez pourquoi tout à l'heure .

En fin de compte, ce sont les feuilles qui parlent le plus aux arbres

Dommage, non ? Tu aurais bien voulu savoir ce qui se tramait dans le ciel , mais il voulait garder son secret encore un peu Alors tu continues à regarder, l'eau poursuit son chemin ,
Tout dépend de la rumeur du vent, du souffle du fleuve.

Et voilà que tu penses à ce qui peut bien se passer sous la terre, dans ses dédales secrets

Sous l'herbe la terre transpire

Tu fais de la terre une amie, tu l'écoutes, sais ce qu'elle vit peut être. Tu as compris qu'elle te ressemble.

Entre nous c'est le fond que tu fixes

Tiens tu t'inquiètes un peu :

Le vent s'agrippe aux bords
Tout se casse au centre

le ciel s'est vidé

Mais bientôt tu te rassures tu as toujours foi en la vie

Vois, les feuilles frémissent
Elles savent ce qui va contre

C'est pourtant calme dans le ciel même si on continue de trembler.

on marche sur la sève

déjà on voit la lumière à l'horizon des rêves

Tu sais peut-être maintenant. Ecoutons ce que tu dis :

Tu dors, mais à bien tendre l'oreille on entend un ronronnement

un roulement d'eau

Si nous t'avons lu avant même la parution de ce carnet nous savons que tu as revu ton grand-père, tu as aussi revu ton enfance, tu t'es baignée dans tes bonheurs

Quand la terre s'éloigne
Et cherche ses racines

Le ciel déborde.

Il déborde peut être d'amour,

C'est que ça bouge…

Peut être que les feuilles ont trop parlé aux arbres

Mais Cécile la vivante, l'active, la positive, aujourd'hui tu sais ce qui se tramait en « Terre et Ciel »
Toi qui aimes le partage, tu sais que le ciel et la terre, les fleuves et la mer voulaient partager leur vie avec toi, qu'ils t'ont eux aussi écoutée, habitée, qu'ainsi est venue Solène, au prénom de Sol et Soleil, (terre et ciel), pour t'aimer toi "Céciel" et ton compagnon solide, l'"Arbre" mais chut je ne dirai pas son prénom , tu l'auras deviné/
Que Terre et Ciel continuent de vous donner à tous les trois soleil, vents tièdes, et rivières où vous désaltérer.

Nous, nous attendons la suite de l'histoire

Merci Cécile et merci de faire vivre Francopolis. Je crois aussi qu'Yves sait beaucoup de choses.

Il faut croire aux contes de la terre et du ciel, des coccinelles et... qui sait, des fourmis. (;-)))

FIN

Hélène Soris


 

 

Créé le 1 mars 2002

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