| Auteur | Message | ||
     pl |
Les maisons multiples et kaléidoscopiques de Stéphane Méliade vibrent dans la musicalité des mots. Au loin un orage, serait-ce un tremblement de mer? s’insinue. Il ne faut pas s'y tromper, il y a du maçon et de l'arpenteur dans ses textes. Il part, avec sur son dos un sac chargé de lourdes étoiles et d’épines à semer dans la rivière, parce qu'il construit avec le Facteur Cheval, l'édifice, (dentelles et pierres de taille) dans une géométrie légèrement Vasarelienne mais, toujours avec un épanchement de fenêtres sur le ciel bleu pour y respirer. Le fleuve mène à la mer ou bien est ce le contraire ou les deux en même temps? Il y a du Ponti (Claude) et du Kandinsky (Wassily) sur une nuance de Blues (« In blue » un jazz très souple appuyé, sur le pôle léger du bonheur, une vague lente qui berce ses écumes tropicales, « l'invitation au voyage ». Si le labyrinthe mène de la porte de la cave à celle du grenier, d'un mystère à l'autre, elle traverse *« L'arbre sans fin » du jardin et de la vie. Si la maison est de guingois, si elle vole, ses racines l’ancrent dans cette réalité ou les graves ne veulent pas ajouter d’inutiles stridences à la démence des aiguës. * Ponti, Claude : L'arbre sans fin (L'école des loisirs) (05/12/2002, revisité le 23/03/2004 | ||
| Noel |
il est vrai que Ponti est un createur de mondes qui laisse pantois , c'est une belle image et un beau cadeau de ressentir d'y associer steph ( j'ai une tendresse particuliére pour " l'écoute aux portes " et " le doudou mechant " ))))) ... http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?Mn=66&SID=ef 6d540d-956f-7be2-4f46-35da8eee6811&TTL=31032004174 9&Origin=FnacAff&PRID=228218&Ra=-1&To=0&Nu=47&UID= 069fbacf8-1425-3459-ac84-0e9d355ee50f&Fr=0 | ||
| Leezie |
L’univers de Stéphane Méliade est étrange. Il m’atteint au plus profond mais je peux comprendre que d’autres ne partagent pas mon émotion. Je n’ai pu y pénétrer, lentement, que grâce à d’autres qui eux-mêmes en étaient éloignés dans leur propre style poétique et qui avait eux aussi mis du temps. Ce qu’on met parfois si longtemps à comprendre et assimiler, je dis cela pour moi, car d’autres y ont sans doute accès beaucoup plus vite, c’est l’étendue et l’immédiateté du regard, et sa relation quasi proustienne avec le réel. Je veux dire par là que cette écriture ne modèle pas avec masses sensuelles et formes de chair et d’os, même si elle est sensuelle , très fortement, mais d’abord et avant tout, pour moi, elle fossilise sans le paralyser un intervalle microscopique du temps, et y met l’univers entier pour l’étudier à loisir. Elle est donc regard sorti de l’habitude du temps, et mouvement sorti des relations euclidiennes. De ce regard et de ce mouvement, Steph semble tirer une vision de son réel qui est tellement directe que ceux qui ont bien voulu mettre leurs lunettes pour regarder en reçoivent un véritable choc. Je crois que là est le détour le plus grand : ce n’est pas une écriture de l’imaginaire et du rêve, c’est une écriture du réel, exacte, minutieuse et qui nous touche exactement en tant que telle. Exactitude des sentiments et des personnages dans lesquels il est possible de se retrouver. Exactitude au millimètre près de la description des situations archétypiques, et non stéréotypiques, dans lesquelles ses différents narrateurs et personnages poétiques se trouvent plongés dans leur vie. | ||
| philippe |
Bonsoir. D'habitude je ne dis rien, ce qui ne veux pas dire, que je n'aime pas ce que je lis, mais j'avoue ne rien saisir d'essentiel dans les textes de cet auteur que tout le monde semblent apprécier, et encencer, ici. Certes, je reconnais un certain talent dans la forme, ainsi, qu' un style très personnel qui se détache et que je me dois de reconnaitre, mais, je n'arrive pas généralement à saisir, le fil conducteur de la trame de sa pensée dans ces poèmes qui forment un ensemble fait de petites observations. Certes, ce que je vois, en général c'est un sentiment amoureux mais tout ça, pour moi, apparait confus, malgré l'effort que je fais à lire. Suis-je normal ? Suis-je le seul, dans ce cas ? Je n'ai peut-être pas tout les éléments pour saisir, j'en sais rien ! ? C'est trop compliqué pour moi, comme d'ailleurs, bon nombre de poésies contemporaines. Amicalement. Philippe. | ||
| Philippe |
Je rajouterais comme bon nombres de poésies contemporaines publiés ou pas. Il va falloir que je me procure ce livre, peut-être en serais-je plus ? Les critères de la valeur en Poésie Premier hors série d'Ecrire&Editer qui analyse les critères de valeur qui gouvernent les choix lorsqu'il s'agit de décider de la valeur littéraire d'un texte poétique. Cette étude répond à deux questions: Sur quels a priori fonctionnent nos jugements personnels ? Pourquoi trouve-t-on bon tel texte, mauvais tel autre ? Philippe, qui doute plus qu'il n'est sûr. | ||
| Leezie |
bonsoir, Philippe... pour d'autres qui désireraient se faire une idée, peut-être donner des éléments supplémentaires, donc entre autres : le site de Stéphane Méliade, poésie et nouvelles le recueil Résidences, sur "l'âme de fond" de Florence Noël des poèmes dits par l'auteur | ||
| Noel |
franchement philippe , j'ai souvent du mal aussi et comme j'suis humain , je trouve plutot mon plaisir sur des chemins qui ne s'apparente pas à des labyrinthes , le truc c'est que qd c'est trés tortureux il apparait des " fulgurances " un peu comme des tours de magie miraculeux ... Mon avis c'est qu'il n'y a pas de vérités et c'est cela qui rend un peu la vie si belle .. pi c'est vrai que si c'est un cheminement qu'il faut prendre pour etre " contemporains " perso , j'prefere coller mon " langage basique " ailleurs et rester spectateur içi juste pour les joies de se perdre dés fois au detour d'un croisement de nuage farceur ;))) enfin , bref , ne pas saisir sur le moment c'est souvent un manque de patience dans l'initiation , je ne pense pas que les portes s'ouvrent toutes seules et d'un coup ( trop se concentrer sur les paroles nuit dés fois à la musique ;) | ||
| Noel |
je pense que sur un livre , c'est moins riche et condensé , va vers ces critiques et ce synopsis qui me parraissent formidable , tu me diras ? )) http://www.francopolis.net/francosemailles/livreme liade.html | ||
| philippe |
Noel, tu me prend pas pour un autre ? iL Y a plusieurs philippe, ici, tu sais comme il y a plusieurs Noel ? | ||
| Noel |
je sais qu'il y a plusieurs noel , il y en a déja deux dans ton message ;)) je sais aussi qu'il y a un noel chaque année et je te prends pour le philippe qui a son style que j'aime , qui nous apparait vraiment et encore mieux ds ses trois derniers textes et qui nous dit si joliment que toutes les nuances sont dans les images à construire ... ( et je ne pense pas me tromper;)) | ||
| Leezie |
Noël toutes les nuits :-)), il y a trois Philippe sur notre forum : Philippe Vallet, que nous voyons assez rarement (je crois qu'il signe Phiv ou quelque chose comme ça) Philippe Bray, qui est le Philippe de juste en dessous (il signe Philippe simplement), et Philippe Landreau, l'auteur du message "les maisons de Stéphane Méliade" (et il signe pl) oufffffff voilà Philippe euh non, pardon .... Leezie | ||
| philippe |
Oui, le compte rendu est charmant et tendre, mais je suis pas un adolescent. Je ne sais pas du tout apprécié un livre "jeunesse/junior". Pour simplifier, je n'arrive pas à me mettre dans la peau d'un lecteur "jeunesse/ junior" et puis le goût de la "jeunesse/junior" actuel m'échappe. j'ai du grandir trop vite. j'ai seulement lu quelques pages d'Harris PoTter et le peu que j'ai lu est agréable à lire. Je serais incapable d'écrire quoi que ce soit pour la "jeunesse" Je sais seulement que la jeunesse est souvent plus mûr qu'on pense et puis dans certains pays, elle est déjà adulte. Elle m'a surprit à plusieurs occasions, aussi, avec des pensées qu'un "adulte" n'aurait pas penser. Philippe | ||
| so-so |
philippe : Suis-je le seul, dans ce cas ? non Suis-je normal ? ...non (enfin, de l'avis de certain(e)s ici ) ;-) en l'occurence, je partage assez ton point de vue sur la "forme" des textes, dont le "fond" m'échappe à tout coup (les symboles "pièce trouée/météore/lac/cheveu" par exemple me semblent complètement artificiels et suffisamment alambiqués pour que le lecteur moyen se demande quelle vision profonde semble lui échapper, et dans le doute... crie au génie). ;-) j'ai l'impression que les textes de s* fonctionnent toujours selon la même mécanique, maîtrisée certes, mais quasiment "machinale" (piège dans lequel tout écrivant est susceptible de tomber). En fait, Leezie le dit très bien : il faut "vouloir mettre ses lunettes" pour lire s* et recevoir le choc attendu. le seul problème, c'est qu'elle ne précise pas si afflelou les vend (et à quel prix). n'oublions pas non plus que, de toute façon, l'amour rend aveugle, ce qui peut faire sacrément réféchir avant d'investir ! | ||
| pl |
Au fait Noël tu est libraire,bibliothécaire, dans les métiers du livre ? pour connaître Ponti, cet écrivain adulte, pour adulte. | ||
| s* |
il y a quelque chose qui me semble "nerveux", "forcé", so-so, ou quelque soit ton véritable nom, dans tes interventions au sujet de mes textes , une sorte de colère personnelle, je ne comprends rien à tes histoires de pieds et de pattes etc... bref y a quelque chose dans ta façon de "parler", qui ne ressort pas du tout du domaine de la critique de textes. Quand on lit Philippe Bray, on comprend pourquoi il n'aime pas et ça sonne tout à fait convaincant, il n'aime pas, pour telle raison, c'est son droit absolu, il l'exprime clairement et il a entièrement raison de le faire. Mais dans tes messages à toi, ça ne sonne pas du tout pareil... es-tu quelqu'un qui aurait quelque chose de personnel contre moi ? | ||
| Noel |
t'inquiéte pas steph , avec so c'est pas perso , c'est plutot des histoire de scapel qu'il tourne tout seul en lui , ne soit donc pas blessé , so , on est juste trois à le lire ;))) | ||
| s* |
Mais Noel, moi, je l'apprécie, so-so, en plus ! Sa série de l'Orphe, j'avais la bouche ouverte, les Atonies aussi. Et c'est quelqu'un d'intéressant, que je suis attentivement. Simplement, je veux dire: qu'il écrive que mes textes lui semblent nuls, sans forme ni fond, mécaniques, artificiels, dénués de substance ça ne me dérange aucunement, parce que c'est son droit de penser ainsi, et encore heureux :-) (je n'aime pas la plupart de mes textes, seuls quelques uns me semblent arriver à dire ce qu'ils veulent dire) Mais chais pas, je sens comme une espèce de fébrilité énigmatique, de nervosité cryptée derrière ses propos, qui sort du cadre des seuls textes. C'est pour ça, c'est juste une main tendue, au cas où il y ait un problême autre, et puis si je me trompe, tant pis pour ma grosse tronche de naze paranoïde, ce sera loin d'être la première fois de ma vie que je passerai à côté de la plaque :-) | ||
| Noel |
il y a un seul truc qui l'a fait bouder , c'est qd on lui a dit qu'il avait un égo monstre , il ne savait pas que c'était un compliment ... j'suis d'ac so-so à des cotés géniaux , si on souhaite encore en profiter , ben il faut meme pas l'ecouter qd il part en vrille , pour ma part j'aime bien le taquiner trés fort dans ses moments là comme ça il reste pas une eternité bloqué sue le bouton " vrille " de son cerveau et on peut le retrouver nickel chrome rapidement , valàààààààà | ||
| hélène |
oui so-so m'a vraiment agréablement surprise . au début me demandais où il voulait aller mais il écrit vraiment très bien il fait partie de ceux que j'aime retrouver sur ce forum. il a son style perso-so.. c'est solide. j'aime les différences . | ||
| so-so |
bon, bon bon, stéphane, sauf si tu es le mec qui me fait chier à jouer de la perceuse tous les matins à partir de 6h00, il n'y a rien de personnel dans ce que je dis par rapport à tes textes. j'ai essayé de dire (avec des jeux de mots fatigués peut-être) qu'il y avait selon moi 2 types de textes ici : - les efforts versifiés (des pieds, "12 au moins") - les tentatives d'épate (les trucs torturés inacccessibles au commun des mortels, auquel je crois modestement appartenir). tu as raison, je ne me suis pas donné la peine de redire (à ma manière perso-so) ce que philippe B avait déjà dit et à quoi j'adhère. je n'ai sans doute pas eu le courage de me livrer à la critique approfondie que tu mérites. d'ailleurs, tu m'as sans doute donné la meilleure excuse qui vaille quand tu écris : "je n'aime pas la plupart de mes textes, seuls quelques uns me semblent arriver à dire ce qu'ils veulent dire". peut-être parce que je partage ce sentiment à 100 % et que je sais exactement ce que tu veux dire et que j'ai envie de te mettre un coup de pied virtuel qui te fasse réagir (comme j'essaie de m'en donner un, physiquement, à chaque fois j'affronte l'écran blanc). je ne devrais sans doute pas le dire (mais je l'ai déjà dit je crois), je SAIS (je sens) qu'il y a en toi un potentiel d'écriture qui ne demande qu'à exploser. cette sensation, toute perso-so, qui m'amène à penser que tu utilises une recette qui n'est pas aboutie me fâche peut-être un peu. donc, aucune attaque perso-sonnelle, mais oui, sans doute, une espèce de fébrilité, de nervosité qui consiste à attendre un texte de toi qui me remue (très égoïstement). pour jouer les psy de "café du forum", je suis dans la démarche de "qui aime bien, chatie bien". OK, je m'y prends comme un pied, mais j'assume complètement mes écarts, mes dérives, mes "saillies cinglantes" qui déplaisent. je ne suis jamais satisfait de ce que j'écris, de ce que j'ai écrit, et je n'en attends pas moins des autres. histoire perso-so, je n'attends aucune (re)considération par l'écriture. je situe l'écriture à un autre niveau que le narcisssime de bon aloi qui règne assez régulièrement ici. c'est pourquoi il est possible, probable, qu'au fond, je n'aie pas ma place sur ce forum (trop de masques, trop d'incisions chirugicales qui touchent là où ça fait mal et avec beaucoup de maladresse de ma part). bref, (comme dirait 4ine), je sais exactement à quel point ce qui vous dérange est (aussi) un prblème que j'ai à régler perso-sodes (des "histoires de scapel qu'il tourne tout seul en lui" comme dit Noël). mais je n'ai jamais été dupe (je ne triche pas, je joue !) voilà, j'en ai trop dit, mais tant pis, c'est comme ça, et je poste un dernier texte, assez ancien (mais retravaillé exclusivement pour vous) avant de souhaiter les meilleures choses possibles. ;-) | ||
| Ln |
ah mais non!! maintenant que j'ai vu qui tu es ( même sans nom (:-)) tu te tailles tu te dégonfles alors que je me suis habituée à toi et que j'ai apprécié tes poèmes !! t'es nul. | ||
| noel |
euh , message perso à philippe ( pas à philippe s'entend )) , il suffit d'avoir un enfant reveur et une femme instit et hop , on est un peu bibliothéquaire , je me suis lu " le chien invisible " ce soir , sois discret qd tu dis à léo mon piti que ponti c'est pour les grands , lui en lit avec moi depuis ses 4 ans ;) mais avant tout mon preferé c'est douzou , quelque titres pour se faire une idée : navratil ( renversant ) , cumulus , jojo la mache , les petits poissons , luchien , confetti , valàààààà http://www3.fnac.com/item/author.do?SID=e245f1e4-3 b01-7485-6f90-aad8691409a2&TTL=010420042245&Origin =FnacAff&category=book&UID=069fbacf8-1425-3459-ac8 4-0e9d355ee50f&id=3536 puis il y a solotareff , ungerer , corentin , pommaux , léo lionni , louchard , charlotte legaut (" ça va pas " ) , heitz , presque tout les édition du rouergue , etc , des mondes de reves pour qui veut s'y perdre ... | ||
| noel |
euh , message perso à philippe ( pas à philippe s'entend )) , je te promets que bientot je tendrais une embuscade à notre grand chef leezie pour l'emmener en pique nique et que j'y ferais plein de test et de questions piéges , je l'observerais , je noterrais tout discretement , je lui toucherais le derrière de l'oreille , le bout du nez , l'auriculaire et la cheville , comme ça , promis , je pourrais te dire à quoi ça ressemble de pres un poéte contemporain ( et chef de surcroit ;)) | ||
| s* |
écoute so-so, j'espère que tu vas rester, pour moi, tu es un membre important de ce forum, une voix qui compte. Je sais ce que c'est de me sentir différent, ce n'est pas si facile, pour un homme de couleur, de s'intégrer au milieu de la littérature française : "le noir" reste toujours un être autre, même auprès des esprits les plus éclairés. Pourtant, je me sens très bien intégré à l'équipe de francopolis (http://www.francopolis.net/equipe.htm) qui comprend des gens vraiment très divers et je pense que tu as tout à fait ta place parmi nous, sur ce forum qui est le tien. J'espère à très bientôt. | ||
| Leezie |
hé, Noël, j'avais pas vu ! je ne suis chef de rien du tout, moi, sur le forum je suis juste assistante technique de la modératrice (Hélène) et puis à Francopolis il n'y a pas de chef, on partage tout, les responsabilités, le boulot, la location du site, les joies, les ennuis, tout... et pour l'écriture ça fait trois ans que j'écris seulement, donc c'est un peu court pour se considérer comme quoi que ce soit le pique nique, à la Rocca Sparviera? :-) | ||
| Noel |
voui , puis lui croquer le gros orteil , pour voir ))))) le pique nique à Caussols , vi vi tu dis que t'es po chef mais t'es comme steph , tu veux tjs faire ta modeste ;))) ................ <--- là , je me prosterne ;))) | ||
| gt |
Il ne faut pas s'y laisser prendre... c'est bien le premier aujourd'hui et Steph a toujours aimé y pêcher son poisson... à sa façon faut pas le mordre... ce n'est que son humour "noir" en ce premier avril! | ||
| Hélène |
Steph on va te faire passer la serpillière pour retrouver le blanc sur le site ! la femme de service est justement en congé de Pâques so-so tu vois tu as un concurrent pour la dérision il faut t'accrocher!! et il va jusqu'à se servir du matériel c'est de la triche . | ||
| s* |
Étrange comme la dérision serait quelque chose dont il faudrait guérir ou se nettoyer. Et non pas un remède qui guérirait et nettoierait. C'est là que je vois que je ne viens pas du monde de la "Poésie" au départ, et j'en suis bien content. Les Poètes ne sont pas marrants. Ils ont leur tête dans les mains et s'activent à placer sur leurs plages vides des falaises d'où leurs lecteurs pourraient se jeter. Ils se co-enflent de leur gravité qui fait hurler de rire le moindre nuage du ciel. Un rire, un soupir, un émerveillement, un tas de feuilles pour le plaisir de courir dedans ou d'en choisir une seule pour toujours, une larme de joie qui perle parce qu'un oiseau chante en dehors de l'Horaire Poétique, cela leur semble aussi choquant qu'un pet lâché chez la Marquise. On doit s'émerveiller, mais dans les rangs. Pour cela, des Oiseaux Réglementaires et des Soleils Conventionnés ont été placés aux Endroits-Qu'il-Faut, des pancartes cligotantes indiquant la durée de l'Émerveillement . Il n'y a qu'eux au monde qui ont souffert, qu'eux qui ont été blessés, qu'eux qui ont été incompris, qu'eux qui ont su aimer, comprendre. Les autres ? Quels autres ? Ce sont que rustres dont le coeur ne sait pas battre. Les Poètes m'emmerdent. Ils promènent le Bon Goût comme un chien en laisse. Ils repassent le temps comme une chemise d'académicien, contractent l'espace comme un orifice malheureux. Je ne sais pas faire de la Poésie, je n'ai jamais su et ne saurai jamais. Je suis fier de cette infirmité. Heureusement, il y a sur ce forum, pas mal de gens qui ne sont pas des Poètes. C'est bien pour cela qu'ils écrivent de la vraie poésie. | ||
| Noel |
ouhlà , je l'aime trés fort Phanou !!! | ||
| philippe |
s, bonsoir. Je suis content que tu acceptes bien ma critique qui porte que sur le texte. Quand à ta personne, je la trouve humainement sans histoire avec en elle dans l'intention quelque chose de génÉreux dans la volonté. c’EST bizarre, mais ce qui s’exprime différement m’attire souvent. C'est peut-être parce que je suis pas loin des lacs du vésinet et que c'est un coin qui m'a inspiré et qui m'inspire encore de temps en temps, que je visite, aussi et que je connais bien pour ne pas dire très bien. Philippe Ps; tu as de la chance d'avoir des commentaires ( en général, des éloges) à tes textes, finalement, sur les miens, en général, (on n'a peut-être de me froisser ou de ma déplaire, j'en sais rien) c'est le silence totale, mais c'est la règle du net pour ceux et celles qui s'exposent d'une façon ou d'une autre et puis, j'ai l'habitude du silence, le silence parle souvent plus que les bruits qui courent. | ||
| la dame du lac |
Steph je crois que tu n'apprécies pas que je fasse frire tes poissons d'avril .dans une poêle ronde comme une raie d'avril aussi . bon je peux me tromper tu t'adressais peut être, à quelqu'un d'autre ou parlais en général. d'autant que je suis idiote car je ne suis pas poète du tout !! c'est vrai j'avoue volontiers que j'ai toujours peur qu'une moquerie puisse blesser quelqu'un . je ne pense pas à moi je le jure et là j'ai sans doute tort je devrais me mêler de mes affaires qui vont très bien merci. pas de ma faute si je suis sensible et je ne suis pas spécialement triste je peux prendre des sacrés fou-rires. mais par pour n'importe quoi. en fait c'est peut être parce que je suis d'accord sur le poème que Noël vient de mettre avec tant de conviction qu'il l'a copié trois fois. | ||
| Nadjaphtaline |
"Les Poètes ne sont pas marrants. Ils ont leur tête dans les mains et s'activent à placer sur leurs plages vides des falaises d'où leurs lecteurs pourraient se jeter. Ils se co-enflent de leur gravité qui fait hurler de rire le moindre nuage du ciel. Un rire, un soupir, un émerveillement, un tas de feuilles pour le plaisir de courir dedans ou d'en choisir une seule pour toujours, une larme de joie qui perle parce qu'un oiseau chante en dehors de l'Horaire Poétique, cela leur semble aussi choquant qu'un pet lâché chez la Marquise. On doit s'émerveiller, mais dans les rangs. Pour cela, des Oiseaux Réglementaires et des Soleils Conventionnés ont été placés aux Endroits-Qu'il-Faut, des pancartes cligotantes indiquant la durée de l'Émerveillement . Il n'y a qu'eux au monde qui ont souffert, qu'eux qui ont été blessés, qu'eux qui ont été incompris, qu'eux qui ont su aimer, comprendre. Les autres ? Quels autres ? Ce sont que rustres dont le coeur ne sait pas battre. Les Poètes m'emmerdent. Ils promènent le Bon Goût comme un chien en laisse. Ils repassent le temps comme une chemise d'académicien, contractent l'espace comme un orifice malheureux. Je ne sais pas faire de la Poésie, je n'ai jamais su et ne saurai jamais. Je suis fier de cette infirmité. Heureusement, il y a sur ce forum, pas mal de gens qui ne sont pas des Poètes. C'est bien pour cela qu'ils écrivent de la vraie poésie." Hum et la poésie, elle existe ? avec tant de préjugés ? tant de raccourcis faciles ! Oui il y a de la souffrance bien souvent dans l'écriture. Heureux ceux qui ne souffrent pas. ça sert pas à grand chose de cracher sur ceux qui souffrent à mon avis. Tous frères quelque soit l'écriture. Le reste est histoire de goût: curry ? cumin ? cardamome ? gingembre ? herbes de Provence ? Basilic ? Chacune assaisonne sa poésie... Libre à chacun d'y goûter et de recracher ou dévorer. Je te dévore S*,et tu fais à mon avis parti des Grands poètes d'aujourd'hui cela ne m'empêche pas de dévorer aussi des réincarnations contemporaines de Sade ou Mallarmé qui ont plus d'un tour dans leur sac. | ||
| Noel |
je pense que l'expression de steph est bien sur à ressentir dans un sens large et sans doute pas completement au premier degrés , l'idée est , je pense encore , que dés que qq'un nous donne qq'chose , c'es à nous de voir s'il faut le ressentir avec amour ... ou avec l'amour propre ... quand je pense toutes les choses qui me sont passé à coté par amour propre je me dis bien fort , que j'en ai des choses à rattraper ... | ||
| Ln |
tu parles de ses textes ou de cette réflexion à propos des poètes ? | ||
| so-so |
perso-so, Nadjaphtaline, je lis de s* ce que j'attend(rai)s de lui : "Les Poètes ne sont pas marrants. Ils ont leur tête dans les mains et s'activent à placer sur leurs plages vides des falaises d'où leurs lecteurs pourraient se jeter." c'est pour moi une phrase magnifique que j'aimerais avoir écrite (comme ce qui suit d'ailleurs, dans une moindre mesure). je crois que ce que voulait dire s*, c'est que la souffrance est une ennemie subtile et que les mots sont une arme difficile pour la combattre, qu'ils ne suffisent sûrement pas en tant que tels. tout au mieux, les mots sont le témoin que nous pouvons essayer de passer dans notre course contre elle. un texte ne suffira jamais à l'atteindre, à l'éteindre, même si nous croyons partager notre victoire éphémère. "Les Poètes m'emmerdent. Ils promènent le Bon Goût comme un chien en laisse. Ils repassent le temps comme une chemise d'académicien, contractent l'espace comme un orifice malheureux." c'est magnifique. si je puis me permettre, s*, tu as là un espace à explorer (celui de la colère, de l'exaspération, ou quoi d'autre encore) qui, pers-so, me donne beaucoup plus envie de voyager avec toi. il y a une force, une précision (chirurgicale comme dirait no-no) que je ne connaissais pas. (mais tout en l'écrivant, j'ai encore l'impression de dire tout un tas d'âneries) | ||
| Ln |
tu parles de ses textes ou de sa réflexion à propos de ceux que certains appellent poètes ? | ||
| so-so |
héhé... je parlais de ce qu'il écrit à propos des "poètes"... dans un autre contexte que cet échange, il me semble que ça pourrait être une belle amorce pour un "autre texte" de s*... | ||
| Noel |
c'est un peu , dans un autre style un des deux " écrire" de konss )) |