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Terre à ciels
De Cécile Guivarch
Aux Carnets du Dessert de Lune


(Lectures entrecroisées d'Yves Ughes, Liette Schweisguth, Teri Alves, Gertrude Millaire et Hélène Soris)


Reste- t'il quelque chose à ajouter ? Ce qu'il est bavard notre Teri !
Avant d'aller plus loin, un petit compte à régler avec toi, le petit minus de l'équipe, tu veux savoir ce que tu fais là ? Ben voilà, tu nous fouettes, nous réveilles, tu es le passionné, le cœur grand ouvert vers les autres, toujours l'heure juste pour nous faire découvrir de grands talents que tu en oublies le tien ! Je pourrais te secouer les puces mais là n'est pas le propos pour ce jour : attends les prochains grands vents, tes feuilles vont tapisser les grands espaces verts où pousse librement le chiendent de nos folies.

Terre à ciel, paru en 2006 aux Éditions les Carnets du Dessert de Lune, n'est pas à proprement parler un livre. C'est plutôt un sac de survie pour le randonneur planétaire. Tout léger, il se glisse partout et ainsi nous accompagne lors de nos sorties tant nocturnes que diurnes, urbaines que campagnardes, dans le sable et le vent, je vous le répète : ce sont nos protéines de survie, notre gourde d'espoir, notre trousse vital contre les allergies.

la fatigue parfois sabote le moral : vite une petite vitamine
nous ne sommes qu'un grain de sable
et ce n'est peut-être pas plus mal

avant de sécher debout, une petite gorgée de cet élixir;
tout dépend de la rumeur du vent
du souffle du fleuve

Ce petit recueil est une source en soi, une observation du quotidien qui nous abreuve avec une telle finesse et une telle sensibilité que me voilà à la renverse. Cécile a ce pouvoir de transformer ses mots en images mobiles, colorées et qui restent graver dans nos mémoires et qui sournoisement creusent leur nid dans la toile secrète de nos univers.

Une fois prise dans son filet, vous ne voulez plus vous en sortir :
on marche sur la sève
et ayant ce grand privilège de travailler avec cette femme dans l'équipe de francopolis, je peux vous dire que fidèle à sa poésie, en côtoyant ce petit bout de femme-mère, vous devenez cet arbre, cette mer, ce vent qui transporte le pollen de l'amitié. Une rencontre qui transforme le quotidien, stimule vos neurones et vous place du bon bord du fleuve : côté vent, côté mouvement.
Cécile, une poète de cœur et de vie, « Toastée des deux bords » !
Femme - Poète - Mère, je sens ton débordement de vie et je te lève mon verre !
Peut-être que…. « les feuilles ont trop parlé aux arbres…
maintenant ça penche.
»

je me tais - bises silencieuses.

Gertrude Millaire


 

 

Créé le 1 mars 2002

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