À propos du chant corse, la poésie d'un peuple.
Je l'avais promis, je vous propose donc ce bref exposé qui sera
plutôt une compilation (de textes récupérés
à droite et à gauche sur la toile) qu'autre chose. Petit
rappel important, je ne suis absolument pas un spécialiste du
sujet, même si j'en suis un grand amateur. Si j'aime le chant
corse, c'est avant tout parce que j'ai vécu presque vingt ans
dans cette île magique, cette "petite immensité" comme
j'aime à l'appeler. J'ai débarqué dans ce
concentré de paradis terrestre en 1970 (ou 69, me souviens
plus), il pleuvait. Il a plu des cordes pendant plus d'une semaine.
Excellent comme entrée en matière pour moi qui imaginais
encore la Corse dans mon imaginaire d'adolescent, comme un
succédané de Tahiti, avec des vahinés alanguies
dans des hamacs faits de feuilles de bananiers et se laissant charmer
par des pistoleros mexicains tripoteurs de ukulélé.... ce
qui somme toute n'était pas totalement faux, bananiers mis
à part. J'entrais donc au Lycée Fesch (le cardinal Fesch
fut l'oncle de Napoléon) à Ajaccio. Et très vite
je me pris d'amour pour ce pays et ce peuple si différent.
L'époque était encore aux chansons-roucoulades, derniers
avatars issus de la grande période dominée par Tino
Rossi, qui fut quoi qu'on en dise, un des plus grands "crooner" de tous
les temps. C'était ce que l'on appelait le style "Sons et Guitares", avec de vrais et grands talents comme Antoine Ciosi, Regina et Bruno, Paulo Quilici, Charles Rocchi, Tony Toga (mes deux préférés), etc.
Mais, hasards de la vie, je tombais un jour chez un copain, sur un 33 tours du groupe folklorique "A Manella" de Corte et j'entendis pour la première fois une "Paghella" et un "Lamentu".
Le choc fut pour moi définitif... c'était le chant de la
terre, des premiers hommes... comme une déclaration d'amour
puissante, irrépressible et verticale aux dieux universels de la
nature. J'étais subjugué par l'intensité
dramatique de ces voix de bergers, de paysans fiers et quelque peu
sauvages, d'hommes et de femmes aux cœurs pétris par la foi en
ces montagnes surgissant de la mer et quêtant la lumière
céleste depuis la nuit des temps. C'était comme un voyage
spatio-temporel, aux premiers jours de la chrétienté et
des anciens rites païens.
Je commençais dès lors à me documenter et me
passionner pour cette culture. Car il s'agit bien de cela. Le chant
constitue pour le peuple corse, l'essentiel de son patrimoine culturel.
Car en Corse, on n'écrivait pas ou si peu, on chantait... depuis
toujours. Des odes souvent pieuses, souvent aussi des chants de
révolte, de douleur et de poignants, de merveilleux chants
d'amour. Ainsi, voici donc décortiqués et
rassemblés quelques extraits de textes explicatifs bien
documentés, voire savants, qui vous permettront peut-être
de comprendre et je l'espère d'aimer la complexité et la
richesse de cette grande partition humaine que constituent les voix de
la Corse.
Dom Corrieras
Le chant corse : à l'iniziu c'era a voce
(Au commencement était la voix).
Au commencement
était le Verbe. Ces mots de la Genèse prennent tout leur
sens dans l'Ile de Beauté où les premiers textes
écrits en langue corse ne sont apparus que vers le XVIIIe
siècle.
Société de
tradition orale, la Corse a toujours manifesté une
véritable passion pour toute forme d'expression orale. Cette
passion trouve son plus bel aboutissement dans le chant qui, de tout
temps, a rythmé la vie quotidienne.
Traditionnellement en
Corse, le chant est polyphonique (même si le mot "pulifunia" est
un néologisme). Il se transmet de père en fils. Ces
chants évoquent les travaux et les jours, l'exil, les
séparations, l'horreur de la guerre de 14-18 ou reprennent des
textes littéraires, notamment La Divine Comédie de Dante.
Chaque moment, de la
naissance à la mort, a son chant, profane ou sacré et le
plus souvent interprété a cappella. Certains, comme le chjama è rispondi
(littéralement : appel et réponse) mettent
essentiellement en valeur les talents d'improvisation et l'esprit
d'à-propos des chanteurs qui s'interpellent et se
défient, rivalisant en traits d'esprit à l'humour parfois
dévastateur. Il s'agit là de véritables joutes
oratoires où le fond prime sur la forme musicale, proche de la
mélopée du théâtre antique.
D'autres, comme la paghjella,
forme la plus représentative du chant corse, font la part belle
à la voix humaine, à l'émotion qu'elle
véhicule, bien au-delà des mots. Chant polyphonique dont
l'origine pourrait être pré-grégorienne, la
paghjella, composée en forme de sizain octosyllabique,
s'interprète toujours, en dépit de son éthymologie
- de paghju : paire , à... trois voix, ou plutôt trois
tessitures car les voix, notamment la basse, sont souvent
doublées, et les chanteurs peuvent être quatre, cinq ou
six.
Les trois voix entrent
de manière quasi immuable. Vient d'abord a seconda qui donne le
ton et projette le chant, suivie et soutenue par u bassu - la basse -,
bientôt rejointe par le registre haute-contre de a terza - la
tierce, qui improvise à partir des mélismes (e riccucate)
de l'ornementation de la seconda. Et quand elle est bien chantée
apparaît la "quintina", harmonique née de la
résolution des fondamentales.
Deux exceptions notables
à ce principe : la polyphonie en "versu aschese" comme
Sè tu passi où c'est la basse qui attaque le chant, et le
versu de Tagliu, dans lequel a terza marque l'accord, constamment
calée sur u bassu, laissant l'ornementation à a secunda.
Cela donne les harmoniques tenues si caractéristiques.
L'image des chanteurs de
paghjella disposés en demi-cercle, le bras passé parfois
sur l'épaule du voisin, la main à l'oreille (soit pour
écouter les autres chanteurs, soit pour mieux entendre son
propre chant), est désormais connue du monde entier.
Je me suis permis d'emprunter à Benedettu Sarocchi ces deux textes sur la paghjella, trouvés sur le site paghjella.com :
[La paghjella
est une des formes du chant polyphonique traditionnel. C’est le chant
de fête par excellence car on l’entonne durant toutes les
manifestations festives (fêtes patronales, banquets, noces etc.)
Ne pas confondre la paghjella avec d’autres formes de polyphonies qui
s’en inspirent dans le style de chant comme les « Terzetti » ou « Terzine » (tercets hendécasyllabiques le plus souvent rédigés en toscan), les « madricali
» (chants d’amour à métrique libre en toscan
également) et surtout le chant religieux tiré de la
liturgie romaine, la plupart du temps en latin parfois appelé
« messa in paghjella »
(messe en paghjella). Il s’agit d’une poésie profane
composée d’un sixtain d’octosyllabes, certains pensent qu’il
s’agit plutôt de 3 vers de seize pieds.
Exemple de paghjella :
Què sò voci muntagnole / Spurgulate di cannella
Beienu tutte le mani / L’acqua di la funtanella
A’ lu frescu di lu fovu / ‘Ntonanu la so paghjella.
Traduction :
Voici des voix montagnardes / claires de la gorge
Elles boivent tous les matins / l’eau de la source
Sous la fraîcheur du hêtre, / elles entonnent leur paghjella.
Les thèmes poétiques sont très variés. Il
n’y a, à ma connaissance, aucun thème interdit. La
paghjella peut être souvent d’un niveau poétique
élevé comme parfois très bas, voire vulgaire, dans
le cas bien entendu de paroles grivoises.
Il est intéressant de noter que le haut style poétique en
toscan (in crusca), présent dans la poésie traditionnelle
est quasiment absent dans la paghjella.
Ces poèmes que sont les paghjelle sont véhiculés
par la tradition orale et transmis directement le plus souvent de
chanteur à chanteur.
La paghjella sous forme de poésie improvisée est peu fréquente voire inexistante.
Il faut croire qu’un individu invente une paghjella et que celle-ci est
véhiculée et parfois transformée par d’autres ; ce
qui laisse à penser que l’on a affaire dans bien des cas
à une « réappropriation populaire » de
l’œuvre qui devient de ce fait création collective.
En ce qui concerne la musique de la paghjella, il s’agit
essentiellement d’un chant à trois voix : la siconda (ou
seconda), voix principale mélodique qui démarre le chant
et sur laquelle viennent se greffer les autres voix que sont la basse
(u bassu), voix grave plus harmonique assez bourdonnante qui peut
être doublée ou triplée (ce qui explique que l’on
trouve souvent 4 ou 5 chanteurs entonnant une paghjella) et la terza
(qui peut se traduire par « tierce » mais aussi par «
troisième ») voix aiguë à la fois
mélodique et harmonique qui vient compléter l’accord mais
aussi enjoliver de mélismes (fioritures rapides appelées
rivucate) certains passages du chant.
Ceci dit la paghjella ancestrale se chantait à trois.
En principe, l’harmonie de la paghjella est fixe et
déterminée à l’avance alors que la mélodie
et les mélismes de la siconda ainsi que les mélismes de
la terza sont improvisés (ou du moins spécifiques
à chaque chanteur) tout en restant bien entendu dans une
certaine harmonie générale du morceau, un peu comme dans
un phrasé de jazz.
Il va de soi que la paghjella existait avant le tempérament
égal (système qui divise la gamme en 12 demi-tons pour
des raisons au départ plus pratiques qu’esthétiques comme
par exemple sur le clavier d’un piano) ; par conséquent la
« vraie » paghjella, celle de nos anciens, utilisera
souvent une gamme qui semble microtonale pour une oreille occidentale
et qui fluctue plus ou moins entre majeur et mineur (avec souvent
l’utilisation d’une tierce naturelle.)
Une paghjella « réussie » doit allier la
singularité vocale des chanteurs et leur cohésion
harmonique à mélanger leur voix à celle des autres
; autant dire que la paghjella parfaite est un idéal jamais
atteint.
Il se dégage d’une paghjella « réussie » des
harmoniques, des notes supplémentaires de celles produites par
les chanteurs eux-mêmes et qui donne l’impression d’un plus grand
nombre de participants au chant.
Pour des raisons de tessiture, la paghjella est plutôt un chant
d’hommes ; comme le voceru (chant funèbre improvisé par
les pleureuses) et la nanna (berceuse) sont plutôt des chants de
femmes.
Dernier point , le chanteur de paghjella porte souvent la main à
son oreille : c’est dans le but d’avoir un retour naturel qui lui
permet de varier son propre volume d’écoute par rapport aux
autres chanteurs et surtout de ne pas s’égosiller.]
Benedettu Sarocchi
En Corse, on ne fredonne pas : on chante !
Parce que la poésie est née avec la langue, elle s'est
transmise oralement par le chant. C'est justement parce qu'elle se
transmet oralement qu'elle fut menacée et que certains chants ne
se pratiquent plus.
Les polyphonies portent en elles toute notre histoire, notre
mémoire, notre culture, et leurs origines sont multiples. Les
chants corses ne créent pas les liens, ils les
révèlent : on ne chante pas seul ou pour soi, mais avec
les autres et pour les autres, à l'église, au bar, sur la
place. Leurs auteurs, n'appartiennent pas à une classe sociale
prédéfinie, ils peuvent être bergers ou
instituteurs, et ces chants sont très souvent improvisés.
La polyphonie corse joue un rôle social, de la naissance à
la mort, elle se nourrit de la vie quotidienne, à travers les
événements de la vie.
Paghjella :
(prononcez "Padjiella") chant profane, qui se chante entre amis au
café ou en plein air. Composée de trois voix,
[la paghjella est notre plus vieux chant et le plus
représentatif de nos polyphonies, elle n'est pas chantée
de la même façon d'un village à l'autre. Cette
diversité en fait une richesse. Les "ricuccate" ne sont pas
identiques, les versi non plus, chaque chanteur ayant sa manière
de les interpréter. le summum est atteint lorsque les chanteurs
se connaissent très bien et atteignent la parfaite harmonie,
alors la paghjella nous fait découvrir une
quatrième voix, un son perceptible et pourtant non
exécuté.]
(Citation extraite du recueil "Pulifunie, Polyphonies" d'Yviu
PASQUALI di San Damiano de la pieve d'Ampugnani).
La paghjella est un sizain octosyllabique établi sur un
poème composé de vers groupés par deux
d'où le nom de paghjella pour "paghja" (paire de vers) .
La paghjella à donné la façon la plus
répandue de chanter les poèmes, quels qu'il soient ,
c'est souvent un chant de fête , de rencontre, de
convivialité, de partage musical, improvisés, trois
chanteurs de paghiella, sont capable de chanter pour la première
fois ensemble sans répétition aucune et en plaçant
par l'habitude du chant et de l'oreille leur trame mélodique et
leur tessiture, le tout formant un ensemble cohérent et
harmonieux. la pagjella s'apprenait "di bocca", de père en
fils, et a traversée ainsi le temps, C'est une tradition orale.
A paghjella est un choeur constitué de trois voix, parfois deux
ou quatre, la terza est toujours unique , certains groupe y
ajoutent une contre terza.
A siconda, la voix principale / le baryton, porte le chant. U
bassu est la voix plus grave qui enchaîne et appuie le
chant . A terza, la tierce, est la voix la plus haute qui s'ajoute aux
précédentes en respectant un intervalle de temps, tout en
les enrichissant des ricuccate; la paghjella ne doit pas faire
ressortir une voix mais un ensemble harmonieux. les troix voix occupent
la même place d'intensité au sein de l'ensemble, c'est un
partage d'émotion, où les 3 voix doivent être dans
la plus belle harmonie, on ne chante pas la paghjella, on la vit.
La beauté d'une paghjella est due entre autres aux tessitures de
voix, qui trouvent l'accord non pas point contre point à
l'octave ou uniquement sur la technique du contre chant de la quinte et
de la tierce comme en polyphonie classique mais par des tessitures qui
se correspondent, l'importance des belles harmoniques est due au
mariage des voix ensemble.
Une même paghjella chanté à l'identique s'accordant
bien sur la technique des contre points mais dont les tessitures de
voix ne créent pas cette harmonique ne rendra pas la
même émotion, c'est pourquoi des bons chanteurs même
s'ils peuvent techniquement chanter la paghjella, ne formeront pas
forcément la plus belle harmonie des tessitures.
HISTOIRE
La paghjella trouve ces origines en Haute-Corse. la Castagniccia
est certainement la région où elle fut le plus
chantée et continue de l'être encore de nos jours.
Elle est aujourd'hui pratiquée dans toute l'île,
grâce au travail remarquable de passionnés et d'amoureux
de leur culture ancestrale qui loin des clichés
d'après-guerre sur tout ce qui touchait à la culture
corse ont eu la volonté de sauvegarder ce qui reste aujourd'hui
la plus belle expression identitaire du peuple CORSE.
Dorothy Carrington, écrivain anglais venue s'installer en Corse
dans les années 50 y découvrent ces chants :
[ J'avais l'impression d'entendre la voix des entrailles de la
terre, un chant venu de l'origine du monde, celui des commencements
qu'on n'ose espérer jamais accessible.]
L'origine de la paghjella vraisemblablement antérieure au
développement de la polyphonie dans le reste de l'Europe,
(après le IX ème siècle, la polyphonie prend
naissance suite à l'enrichissement du chant
grégorien et aux nouvelles techniques vocales contra-pontique),
pour la paghjella son origine serait
pré-grégorienne, la Corse étant au centre des voix
maritimes du monde connu de l'époque, elle y a
bénéficié des premières influences
culturelles des autres peuples, et s'est perpétuée
jusqu'à nos jours du fait de sont isolement montagneux et de la
composition de sa population de communautés pastorales.
***
Chjam'è rispondi
: c'est un jeux de rimes où deux personnes s'attaquent en
poésie improvisée, et rivalisent de talent et
embellissent les mots. Un peu l'équivalent ou plutôt
l'antécédent antique de nos "Slam" d'aujourd'hui.
Sirinata : chant d'amour ou de séduction que chantaient les jeunes gens pour leur bien-aimée.
Voceru
: lamentation funèbre était l'apanage des femmes,
toilette, pleurs, veillées et bien sur les chants leur
étaient réservés, parce qu'elles enfantent, ce
passage aussi particulier que la naissance était en leur
pouvoir. Le clergé le tolérera mais ne l'acceptera jamais.
Nana : berceuse que chantaient les mères et les grands mères aux enfants
Lamentu
: n'est pas forcement parti lié avec la mort comme le sont i
voceri, ce sont en fait des récits de vie, il permet à
partir de quelques bribes de souvenirs d'évoquer un être
disparu. C'est un chant de détresse, d'exil, de malheur.
Madrigale : chant poétique composé de onze pieds et en rimes libres.
Le Madricale est d'origine très ancienne et l'étymologie
vient du latin "cantus materialis" (chant de terre). C'était une
forme de poésie profane en opposition au chant sacré, qui
était chanté dès la fin du XIII ème
siècle, né de la mutation subtile d'une composition
à trois ou quatre voix de caractère populaire, qui
s'appelait "la frotola en Italie, mais c'est vers 1530, que
son développement prend son essor et influencera la musique et
les compositeurs de la renaissance.
Le Madricale courte pièce de forme libre, cherche seulement
à traduire le plus exactement possible les intentions du texte.
il s'agit souvent d'un chant d'amour.
Le Madricale etait chanté dans tout le pourtour
méditerranéen et bien au delà, souvent
écrit en ancien toscan, c'est une forme de chant polyphonique
qui a totalement disparu, sauf en CORSE.
Sa région spécifique en CORSE où il fut toujours
chanté demeure le village de TAGLIU ISULACCIU village du
groupe "I MUVRINI" et dont leur père JULES BERNARDINI participa
activement à la sauvegarde de ses chants polyphoniques.
Terzettu : C 'est une forme de la madrigale, mais la tenue de fin de vers est moins longue .
Les chants électoraux : chants satiriques
Tribbière : chants des moissonneurs
Cantara : Aubade accompagnée d'une guitare, d'un violon ou d'une cetera.
Pour conclure, quelques liens où vous retrouverez certaines de mes sources :
• Écouter des chants corses
• Les polyphonies corses
• le groupe cantu nostrale
• cantu le chant corse
Et
puis d'autres liens, pour découvrir, voir, écouter les
plus belles voix, traditionnelles, anciennes ou plus contemporaines de
la Corse que j'aime.
La Paghjella :
• L'hymne la Corse
• Alte Voce - Per tè (Paghjella)
• Le
Cantu in paghjella profane et liturgique de Corse de tradition orale
• Paghjella. Tanti suspiri.
Petru-Santu Guelfucci
(pour moi le chanteur le plus émouvant d'entre tous)
• Site de Petru-Santu Guelfucci :
• Corsica, son immense tube
• Isula Idea
• U Comediente
Canta U Populu Corsu :
(le groupe qui fit revivre la paghjella, des chants et des textes revendicatifs et nationalistes)
• Canta u populu corsu
-Sintinedddi
• L'armata di l'ombra
• A Me Patria
A Filetta :
(un des groupes les plus talentueux et inspirés qui
revisite la tradition et s'ouvre en permanence vers d'autres cultures)
• A filetta: u lamentu di
ghjesu corsica
• Comme Un Souffle (A Filetta - un chef-d'œuvre)
• mezzo voce a filetta
Les nouvelles polyphonies corses :
(une ouverture vers la "World music", parfois, souvent sublime)
• memoria
I Muvrini :
(le groupe le plus connu à travers le monde, tradition et world music, immense talent, émotion garantie !)
• I Muvrini: ''Ùn
ti ne scurdà'' (ao vivo / live )
• I Muvrini - Rispondimi Ie
• I Muvrini - Amori
• I Muvrini - È u tempu và
• I Muvrini- O salutaris
Charles Rocchi :
(un grand ancien, une voix d'or)
• un chant d'amour : bongiornu madamicella •
Anghjula Potentini :
(une voix de femme et non des moindres !)
• u tempu chi passa
• anghjula potentini
Antoine Ciosi :
(encore un très grand monsieur, toujours très populaire)
• chi fà
• Antoine Ciosi - Serinatu
Enfin, quelques airs très populaires de la Corse éternelle, par Tino Rossi, Canta et les autres :
• Mulateri Di L'Ulmetu - Canta U Populu Corsu
• L'ULTIMA
STRINTA , interprété par Jacky Micaelli , album Ti Ricordi 2005
• solenzara -guitarist2222
• Fiera di San
France - corsica traditional (a cappella)
• Tino Rossi - Catari! Catari!
• Tino Rossi : Complainte Corse
• Lamentu di u banditu
Amicizia !
Dom Corrieras
Le chant corse : à l'iniziu c'era a voce recherche Dom Corrieras
Francopolis Avril 2010
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