Au
départ, il y a le haïku, forme poétique
brève, née au Japon 17ème siècle.
Il traduit souvent une image visuelle, avec une économie de mots allant
jusqu’à l’épure.
Sa
simplicité rejoint l’essentiel et ouvre en chacun de nous un espace intérieur
immense disponible pour l’imaginaire de chacun.
Pour voir des extraits du
spectacle : http://grand.bal.free.fr
Spectacle « in
situ »

En empruntant
au caractère haïku sa concision, les danseurs de la Cie grand Bal créent une
forme où dialoguent danse contemporaine et hip hop
en investissant l’espace public, le dedans (dans la Médiathèque), le dehors,
(le patio). Ils s’adaptent et jouent avec le mobilier urbain et les rayonnages
de livres.
Cette danse rencontre un univers sonore métissé
lui aussi : musiques mixées et juxtaposées aux
mots et à la poésie. Elle est ainsi enrichie par la présence d’une
comédienne jouant avec les mots de la poésie.
Depuis
quelques années, Isabelle Magnin explore à travers la danse l’univers des
mythes relatifs à la notion de liberté. « Haïkus
chorégraphiques » : est la troisième étape de la recherche
d’Isabelle Magnin autour de l’idée de liberté, traitée à la fois comme thème et
comme matière chorégraphique.
Ici, la danse naît partout et
s’affranchit des contraintes liées à sa représentation
Voir les chorégraphies: entendre haïkus et chants sur leur site
http://grand.bal.free.fr/haikus/haikus-films.html
Donner une âme à son corps ( A.
Comte Sponville)
Où le corps sensible crée une
poésie en mouvement.
Ce « poétique » qui donne du sens
à l’existence.
Les haïkus sont présentés en parcours ou disséminés sur des espaces
sélectionnés, enchaînés les uns aux autres ou distillés sur une période donnée.
le long du rivage
coule avec fracas
les vagues déferlantes
pinède sur la plage
chant des cigales
chant des vagues
le coeur libre
les vagues furieuses s'approchent, se retirent
battent le rivage.