Billet d'humour -aphorismes-pensées
Ici dire vaut mieux que se taire... 

DÉCEMBRE 2013

Prononcer vingt-cinq aphorismes par jour et ajouter- : [Tout est là]
(Jules Renard)

par Aaron de Najran

APHORISMES décembre 2013 
par Michel Ostertag 

Les aphorismes sont des tweets qui se haussent du col.

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Mettre de l’ordre dans ses idées, quelle belle idée, mais attention aux cadavres dans les placards et à la poussière cachée sous les tapis…

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De mon temps, on avait la grippe, tout simplement. Aujourd’hui, il faut être sorti de l’X pour se souvenir du nom des virus : H1N1, H2N2, etc.

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Si quelqu’un était capable d’assurer ceux qui donnent une heure ou plus de leur temps à des œuvres humanitaires, que ce temps passé au service des autres serait ajouté à leur temps de vie sur terre, croyez-moi, il y aurait foule aux portes des maisons d’Accueil. Je peux même prédire que la pauvreté n’existerait plus sur la terre.

Mais qui peut dire cela ? Qui peut changer le cours de sa vie en faveur des autres? Nous ne sommes pas tous des Abbé Pierre en puissance.

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La vie est une échelle dont les derniers barreaux sont légèrement sciés, d’où certains craquements pour nous signaler la chute prochaine.
 

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Plus on vieillit, plus on dort, (comme les chats), ne serait-ce pas pour oublier d’avoir vécu ?

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La mémoire qui s’efface comme pour oublier remord et regret de son passé.

 
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A lire certains livres peu épais, on croirait qu’un mot d’ordre a été prononcé : Ne jamais acheter un livre dont le nombre de pages dépasse 160.

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Plus la valise est légère plus l’homme est libre.

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La seule vraie justification de dépenser son argent est de le mettre au service de son bonheur et de celui des autres.

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Son astuce suprème, c'était de nous faire croire qu'il était malade quand il ne l'était pas et bien portant quand aucun d'entre nous pouvions le croire.

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Les radars nous signalent nos excès de vitesse. Les maladies notre mauvaise façon de vivre, de nous soigner, de ne pas prendre assez  soin de nous, quoi 

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Une belle victoire sur la vie : j'ai dépassé l'âge de mourir jeune.

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Avoir une vie riche ou une vie de riche. Le choix ne nous est pas donné. Quoique!

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Son passé : soit c’est un boulet qu’on traîne toute sa vie, soit c’est une oasis, un lieu de ressourcement, un viatique qu’on porte en soi à tout jamais. A nous de savoir dans quelle branche nous sommes situés, en prendre conscience et en tirer le meilleur parti.

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Nous protéger du froid en hiver, de la chaleur en été. Nous protéger des maladies, des carences alimentaires, des virus, des chutes, que sais-je encore. Notre vie ne serait elle que cela ? Qu’une suite ininterrompue de protections, tout azimut. Bizarre, je dis bizarre ! 

Vous voulez nous envoyer des aphorismes ?