Billet d'humour -aphorismes-pensées
Ici dire vaut mieux que se taire.
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JUIN 2013

Prononcer vingt-cinq aphorismes par jour et ajouter- : [Tout est là]
(Jules Renard)


par Aaron de Najran

Petites pensées de juin 2013
par Michel Ostertag 

 

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Ce que l’on grave sur les tombes est comme des cartes de visite, les dernières que vos amis vous impriment gratuitement.

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Peut-on m’assurer que jamais Beethoven ou Mozart n’ont écrit une seule note de musique fausse comme si Hugo n’avait jamais laissé passer une seule faute d’ortho­graphe dans Les Misérables  et ses 2000 pages, 

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Quand Jonas est sorti du ventre de la baleine, il a dit qu’il avait trouvé l’eau de la mer trop froide à son goût.

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Les livres placés tout en haut des bibliothèques ne veulent pas être lus avec facilité ; ils veulent se faire désirer ; il leur faut un escabeau pour qu’ils se laissent saisir : ils sont comme des aristocrates du livre.

Un conseil : pour démocratiser ces nobliaux, descendez-les et placez-les aux pre­miers rayonnages, tout en bas de votre bibliothèque. Cela les endurcira !

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Chaque rêve est comme une porte qui s’ouvre sur une part d’inconnu qui est en chacun de nous.

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Dans tout discours, ne retenir que le début et la fin. L’entre-deux n’est que du remplissage.

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Accuser quelqu’un d’aimer trop la poésie, c’est comme vouloir lui reprocher de respirer ou de désirer boire quand il a soif.

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Ne pas s’intéresser à son passé a souvent pour corollaire de ne pas savoir bâtir son propre futur. 

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Sur les vingt-quatre heures d’une journée, gagner une heure pour soi, rien que pour soi. Combat de tous les instants dont le succès est loin d’être gagné. 

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Dieu est un foutu bonhomme qui crée une œuvre et ne donne jamais d’explications sur le choix des matériaux et la disposition des pièces. 

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Echelle sociale : Il y a des barreaux plus hauts pour certains que pour d’autres. On dit même que des barreaux ont été sciés volontairement. 

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Méfiez-vous des gens qui cachent leurs livres dans des bibliothèques à vitrines opaques. Ils ne veulent pas que vous sachiez ce dont ils ont nourri leur esprit. 

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Vouloir comprendre les femmes est mission impossible. Contentons-nous de les aimer 

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Que ne fait-on pas avec l’argent qu’on n’a pas…


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Pensées de Michel Ostertag
     pour Francopolis juin 2013


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Créé le 1 mars 2002

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