Billet d'humour -aphorismes-pensées
Ici dire vaut mieux que se taire.
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OCTOBRE 2013

Prononcer vingt-cinq aphorismes par jour et ajouter- : [Tout est là]
(Jules Renard)


par Aaron de Najran

APHORISMES octobre 2013 
par Michel Ostertag 

Les aphorismes sont des tweets qui se haussent du col.

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Un marathonien n’a pas besoin de savoir compter mais seulement décompter : il me reste 35 km ; 25 km…

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Quand on prend une douche, faut-il mieux penser à ceux qui n’ont pas de douche ou à ceux qui n’ont pas d’eau ?

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Si les jolies femmes n’épousaient que des beaux gosses, beaucoup d’hommes seraient voués au célibat.

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Je t’aime, tu m’aimes et les autres on s’en fout. Je vieillis, tu vieillis et les autres s’en foutent.

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Je fume, tu fumes, on aura le cancer. Je ne fume pas, tu ne fumes pas et on aura le cancer. Mais pas le même !

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Entendu ce matin, au marché de Villeneuve : « Il vaut mieux garder 100 brebis que deux gosses, car les brebis on peut les parquer..."

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Vouloir qu’un chat qui miaule parce qu’il a faim se mette à ronronner est une idée de technocrates bruxellois.

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Conseil : Avant de lire un poète, un philosophe, un écrivain savoir si celui-ci aime ou aimait les chats et s’il en avait eu. Ça le rendrait plus humain, plus semblable à nous.

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Quand j’achète un livre je prends toujours celui qui est tout en bas de la pile. Je veux qu’il ait gardé sa virginité première. Je ne veux pas lire derrières ces lecteurs occasionnels qui se baladent dans les librairies sans jamais rien acheter.
J’adorais l’époque où il fallait découper soi-même, page par page et dans les deux sens, le livre acheté. C’était une bonne façon de prendre connaissance du texte avant même le lire.


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Un piéton a été écrasé par un autobus en descendant d’un tramway. Les Experts ont discuté pendant plusieurs semaines pour savoir lequel des deux moyens de transport était le plus sûr. N’arrivant pas à se mettre d’accord, ils décidèrent d’arrêter les discussions.

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La lutte des classes commence avec l'orthographe entre Majuscules et minuscules et se poursuit avec le tu et le vous.

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Enfant, il avait les cailloux du petit-poucet dans ses poches. Adulte, le n° de portables des filles dont il était amoureux.

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Dans une librairie, lire trois pages d’un roman et s’en aller sur la pointe des pieds comme un voleur.

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L’embrasser sur les lèvres comme pour lui voler ses mots d’amour.

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Elle buvait comme un mec ; elle faisait l’amour comme une femme. C’était la mascotte de notre groupe.

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La maladie d’un médecin, c’est comme une faute professionnelle, un abandon de poste.

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– Vous pouvez me donner l’heure ?
– Donner… Tout de suite les grands mots !

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Elle était riche, j’étais pauvre. Elle m’aimait et je l’aimais. Nous avons additionné notre amour et divisé par deux sa fortune.

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Ne pas avoir l’argent pour payer ses obsèques retarde-t-il la date de sa mort ?

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Les jours de pluie, la toute dernière goutte qui tombe a-t-elle droit aux applaudissements de ses copines ?

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Les plaques des noms de rue sont comme des stickers pour lutter contre l’amnésie des parisiens.

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On a dit qu’Adam n’a pas divorcé de sa femme car il n’a jamais pu trouver un avocat.
 



Aphorismes de Michel Ostertag
     pour Francopolis octobre 2013


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Créé le 1 mars 2002

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