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      de Catrine Godin   sélection
octobre 2003 
       
      Elle se présente à vous. 
       
       
                                                                   
                                       
                                                       
                                                             
                
      
                                                                 
       
        
        
       regarde en l'ivresse des battements 
        
       les aubes n'en finissent plus 
       de calciner leurs chevauchées 
       d'y échouer sur les fines sentes des nuques 
       le poids du pressentiment 
       des polypes coralliaires 
       farouches jusqu'au moindre cil 
        
       des iris glissent les pentes 
       où ta paupière mauve creuse un tunnel 
       je cherche à lui rendre un plein 
       mais ce n'est ni le sien 
       ni même l'ombre 
        
       à peine une saveur de gestes lents 
       sur les pensées colorées de soir 
       un tremblement à l'éclat doux des javelines 
       transperçant le toucher des voiles 
        
       les exhalaisons s'expirent 
       sur l'allonge des axes torsadés 
       à la pointe des centres de collision 
        
       il est ce lieu de levée d'aurore 
       que j'effleure en mouvement d'antenne 
        
       une bulle de verbe éclate 
        
       un doigt de plume sur la peau du sable 
       en jets foisonnent les images 
        
       et c'est toi l'heure atteinte 
       à l'instant où les guets dodelinent 
       sur l'épine froissée des rêves 
        
       j'ai frôlé l'épaule glauque 
       du marais jaspé d'ébauches 
       où le frisson odorant des doutes 
       embrasse les fureurs 
        
       quand l'espace s'étend 
       à l'ampleur des racines des pierres 
       quand il sémaphore les plaines vives 
       leurs index sourient de mordre 
       le rayonnement de pas très vastes 
        
       à l'attouchement des mousses 
       en ce qui porte en ce qui soutient 
       un ponceau de jambe avec les morts 
       le lit des sols poudroie l'essence 
       illuminée du sang et ruisselle 
       en ce qui germe en ce qui naît 
        
       pour les danses fauves au banquet des signes 
        
         ----- >   Paroles (3 de 3) 2003 
        
                 
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