|
|
||||||
|
|||||||
il se présente à vous.
La mer est invisible Et je m'y suis allongé Une parole sans ride Au fond d'un abîme Comme pour me souvenir Que notre histoire N'est inutile à personne Changer de regard Infime mouvement De peau qui creuse le temps Comme un sillon de terre labourée Rester debout Face à sa terre Celle que l'on choisit Linceul abandonné De notre enfance Rire croisé de nos rencontres Autant de traces aveugles Laissées par le silence des corps Autant de rêves que le vent N'efface jamais
*** ->
Vous désirez envoyer un commentaire sur ce texte?
-> Vous voulez nous envoyer vos textes? Tous
les renseignements dans la rubrique : "Comité
de poésie" |
Créé le 1 mars 2002
A visionner avec Internet Explorer