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il se présente à vous.
Je ne reconnais plus les berges Sédimentées de ma colère L'infime intime qui raidit mon échine Et donne à un mon regard Un dixième d'avance sur ma mémoire Je suis devenu maladroit de la vie Par quel courant me laisser porter Quel estuaire aborder où Je me reconnaîtrais Du bout du bout des doigts Je caresse l'invisible Je largue les amarres des images et des sons Pour retrouver un ciel vieilli par la nuit allongé méconnaissable De ces ciels qu'ont ne devine même plus Tellement croire nous permet de rêver Je ne rêve plusJ'ai été touché par la grâce Et c'est pour moi devenu une illusion On m'a coupé quelques racines Celles qui m'auraient fait mourir Mais qui étaient les miennes. Il me faut réapprendre la vie Comme un enfant révolté et fou Qui n'en fait qu'à sa tête Réapprendre qu'avoir peur Est une nécessité Que le matin C'est chaque jour
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Créé le 1 mars 2002
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