Guillaume Petrou (auteur français),
sélection février 2004
Il se présente à vous.
Onze degrés de rupture...
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Une lumière s’éteint, s’allume, corne
de lumière…
Onze degrés ruptures
Spasme.
lucarne que contemple un rhizome discret disque qui susurre l’art lyrisme
Damier d’où jaillit la solitude
encadrement d’une plaine d’un échiquier de l’échec
Ouvroir de l’infini
lacune assassine abysses et lumière combe manuscrite fosse effritée
Aphorisme qui poursuit les débris éclats fumée mains prismes de l’œil œillère
Murs inertes
ils dérivent sur la grève cette brume terre aux flancs déflorés
Zébrés de maraudes de ces gouffres sueurs qui surplombent le leste
orphelins
miroirs avides qui dévorent
triste miroirs de leur convoitise démente
miroirs folies qui renvoient ce hasard de se savoir lié
égoïstes miroirs des images
gestes éphémères qui me scindent à
l’acier que je tisse
Nature morte des cadavres que j’empile sur les pavés coursive des corps
Craies de l’ennui qui créent la peur, assassin des
mots pâles alliés
Raison étau que j’extraie pour pallier les vides par mes erreurs éruptives
de mes habitudes sur lesquelles je m’envole hélice sombre
une allée où fleurissent à la bordure des écrans de métal
taches de rousseur
Hâves
Yatagan de mes armes je déchire le sens
Le poète est un jumeau,
il est onze…
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