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elle se présente à vous.
Deux clignotants rougeoient dans le noir du
placard où elle ronronne sa sérénité
silencieuse. Un feu inextinguible l’habite. Le bois grésille…
Sa masse diffuse tant de douceur qu’elle réhabilite la robotique et autres carcasses ménagères qui encombrent l’espace domestique. La pieuvre étend ses tentacules, sa tuyauterie chemine le long des murs qu’elle embras(s)e, jusqu’aux radiateurs où elle prodigue la tiédeur de son ventre, vous enveloppant d’une torpeur dont vous ne pouvez vous défendre car elle baise vos joues, alors vous restez dedans, lové. Le moi brasille… En été, elle retourne à son néant dans l’épaisse fourrure de ses cendres vous renvoyant en plein visage la peur froide des appareils métalliques ******** ->
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Créé le 1 mars 2002
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